Les marchés se dirigent-ils vers un nouveau « moment Lehman » ? Les décisions prises par deux importants fonds d’investissement font retentir le signal d’alarme…
Blackstone
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Rien que cette semaine, Fannie Mae et Freddie Mac — qui jouaient un rôle-clé dans le spectacle de l’effet de levier — ont vu leur valeur baisser. Les deux sociétés ont perdu près de 4,5 milliards de dollars de capitalisation en une seule matinée
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Baosteel aurait-il vraiment intérêt à faire une offre pour Rio Tinto ? Le président de Baosteel, Xu Lejiang, a sérieusement fait marche arrière dans les médias. Il a dit au Shanghai Securities News que non, il n’avait jamais dit que Baosteel pourrait vouloir faire une offre. "Je n’ai jamais dit ça. C’est une invention des médias".
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L’inflation n’est pas censée être un problème. Si elle n’est pas assignée à résidence, du moins porte-t-elle un bracelet électronique à la cheville. Pourtant, les preuves de son évasion s’accumulent. Quant à la raison pour laquelle elle est censée être sous contrôle, l’explication habituelle veut que l’entrée de l’Asie dans l’économie mondiale a réduit les coûts de main d’œuvre. Dans la mesure où la main d’œuvre est une part importante des biens comme des services, il serait raisonnable de penser qu’une baisse des salaires mènerait à une baisse des prix.
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La crise du subprime s’étale maintenant à la une de tous les journaux. Elle est présente dans toutes les rubriques économiques (leurs auteurs ont juste entre neuf et 12 mois de retard sur la Chronique Agora)… et l’un des thèmes les plus en vogue concerne le caractère contagieux (si, si !) de la débâcle des dérivés de crédit. Elle n’épargne pratiquement aucun secteur de la cote parce que les institutions financières ont cessé de constituer le moteur principal de l’activité dans les pays où les services sont la clé de voûte de la croissance.
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Alors que nous croulons sous les dettes et avons consciemment et sans aucun scrupule plombé les générations à venir, certains Etats sont confrontés à la problématique inverse. Ils croulent sous des montagnes de cash. Fond souverain ? C’est un fond d’investissement, comme tant d’autres dans ce bas monde de la finance. La différence ? L’argent de ce fond n’appartient pas à des investisseurs privés, mais à des états. Des états riches, très riches. Inutile de chercher, la France n’en a pas.