Aux Etats-Unis, ils sont plus d’un demi-million à perdre leur emploi chaque mois. Ils sont aussi des centaines de milliers à voir également leur logement saisi (et le taux de recoupement entre les deux catégories est important). Et lorsqu’il n’y a pas de parachute doré, il n’y a rien du tout, pas de filet de sécurité sociale, pas de recours massif aux emplois aidés. Pourtant, malgré l’absence de ce poste de dépense qui plombe les comptes des pays sociaux-démocrates du Vieux Continent, les Etats-Unis sont pratiquement en faillite
Bernanke
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"Bernanke offre une note d’espoir pour l’économie", titrait hier le International Herald Tribune. "Le président de la Réserve fédérale, Ben S. Bernanke, a déclaré mardi que l’économie américaine semblait se stabiliser sur de nombreux fronts, et qu’une reprise commencerait probablement cette année". Bonnes nouvelles ? Autre chose ? "Autre chose", c’est ce que nous pensons
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"Nous ne voulons pas en faire une affaire publique". C’est ce qu’a déclaré l’ancien secrétaire au Trésor américain Hank Paulson au PDG de Bank of America, Ken Lewis, en décembre dernier. La remarque de Paulson venait en réponse à la requête de Lewis : une lettre du président de la Fed, Ben Bernanke, qui reconnaissait que le gouvernement insistait pour que Bank of America rachète Merrill Lynch, malgré les pertes de méga-milliards de dollars de la maison de courtage
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On pourrait penser — après 50 000 milliards de dollars de pertes — que les gens seraient un peu plus prudents dans leurs choix. Qui prendrait au sérieux les pensées d’Alan Greenspan, par exemple ? Pourtant, les journaux continuent de rapporter ses remarques avec le plus grand sérieux
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Notre téléphone a sonné hier. Nous avons décroché… c’était Tim Geithner ! "Tim… je sais que c’est difficile. On a fait appel à toi pour accomplir une tâche impossible. Et maintenant, tout le monde te critique — en t’accusant de toute l’histoire." "Comme si tu avais pu savoir que les choses tourneraient mal simplement parce que tous les clowns de Wall Street faisaient des erreurs à plusieurs milliards de dollars"
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Epargne
Le remède à la crise est-il une question de volonté politique ?
par La rédaction 18 mars 2009Durant un entretien de 60 minutes réalisé au cours du week-end dernier, le président de la Fed, Ben Bernanke, a prédit que la crise économique actuelle devrait se calmer d’ici Noël. Quelle peut bien être, selon Hélicoptère Ben, la plus grande menace pesant sur ses prévisions de reprise ? La dégringolade continue du prix des maisons ? L’insolvabilité du secteur financier ? La chute du taux d’épargne… Loin de là
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General Motors a des amis hauts placés… prêts à peser dans la balance de la justice de M. le Marché. Le constructeur a déjà emprunté 13,5 milliards de dollars. Il demande 30 milliards supplémentaires. Mais quel benêt irait prêter 30 milliards de dollars à une entreprise dont les auditeurs s’inquiètent de la voir faire faillite ? D’un autre côté, qui prêterait de l’argent à AIG à quatre reprises
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Pour les consommateurs américains, la confiance est à un plancher record. Et les investisseurs n’auront guère été réconfortés par les propos du chef de la Fed. Bernanke a annoncé que l’économie recommencerait à croître en 2010… mais uniquement si le système bancaire se stabilise. Bien entendu, Bernanke raconte n’importe quoi
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Le successeur de Greenspan veut avoir son portrait en couverture du TIME tout autant que son ancien patron. Il est décidé à vaincre la crise. S’il y parvient, le TIME lui décernera probablement le titre d’Homme de l’Année. S’il échoue, nous lui décernerons probablement le titre de Crétin de l’Année. Il a essayé de baisser les taux. En fait, il les a plus baissés que Greenspan
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Bloomberg rapporte que Bank of America (BoA) a demandé des garanties de prêt au gouvernement américain pour absorber les pertes liées au rachat de Merrill Lynch. "Les détails devraient être rendus publics le 20 janvier… alors que Bank of America communique ses premières pertes trimestrielles en 17 ans dues au fait qu’elle digère l’achat de Merrill Lynch et Countrywide Financial Corp […]". Quelqu’un aurait-il parlé d’indigestion
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A la Chronique Agora, nous sommes "autrichiens" dans le sens où nous pensons que Hayek avait raison et que Keynes avait tort. Nous ne pensons pas qu’on peut contrôler le cycle économique… ni améliorer ce que produit le marché libre. Si on nous donnait carte blanche, nous dirions aux autorités de se retirer… et de laisser la "main invisible" du marché libre démêler "l’embrouillamini" actuel
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Dans l’après-midi, la journée d’hier s’est transformée en une véritable symphonie baissière… aux accents wagnériens. Tous les héros boursiers du début de l’année 2009 se sont fait massacrer sur place, sans la moindre possibilité de se jeter dans la tranchée ou le trou d’obus les plus proches pour échapper à la mitraille. Paris vient d’essuyer une débâcle d’une ampleur sans équivalent
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"Bernanke a également exprimé son soutien à l’idée de créer une soi-disant mauvaise banque qui permettrait au gouvernement d’acheter des actifs financiers en échange de liquidités ou de valeur", selon le International Herald Tribune hier. Et c’est là que nous avons ri si fort que nous avons cru nous briser les côtes. Créer une "mauvaise banque" ? C’est une plaisanterie
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La presse… les investisseurs… les législateurs… tous hurlent à la mort contre Bernie Madoff. Bien entendu, nous ne serions pas opposés à ce qu’ils le lynchent. Mais tout de même, c’est un héros à nos yeux. Il a montré comment le système fonctionne réellement. Il a ouvert une fenêtre sur le monde financier… nous donnant à tous une leçon claire et remarquable… sur l’investissement… sur les arnaques en pyramide
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Rien sur le potentiel de Geithner à être meilleur pour Goldman que Paulson. Mais il a été l’un des trois grands esprits à l’origine des divers plans de renflouement orchestrés par l’axe Wall Street/Trésor US. C’est une de ces choses que l’on sait qu’on sait, comme dirait Donald Rumsfeld. Et puisque nous en sommes aux métaphores, nous dirions que Geithner a été César
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L’indice Dow Jones, par exemple, a gagné 260 points avant la pause midi de mardi… puis il est retombé à son point de départ en deux heures… avant de remonter de 270 points à la clôture. La trajectoire des indices du monde entier est irrégulière depuis que le bruit des hélicoptères s’est fait entendre. Que peut faire un investisseur
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Nous ne savons pas trop quelle mauvaise conjonction astrale ou quel type de vents solaires radioactifs ont touché la planète Terre ce week-end mais les investisseurs semblaient d’une humeur massacrante dès l’entame de la séance d’hier. Les places boursières européennes viennent même de matérialiser la pire entame de mois boursier de l’histoire
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Epargne
Baisse des taux d'intérêt : des banques centrales impuissantes face à la crise
par alexandravoinchet 4 novembre 2008Les Etats-Unis sortaient alors doucement de la crise née de l’explosion de la bulle Internet. La confiance est revenue ; les taux ont suivi à la hausse ; les marchés ont repris du poil de la bête ; la satisfaction de s’en être sorti s’est transformée en euphorie ; une nouvelle bulle s’est créée. C’est reparti ! Même le Japon s’y essaie. La banque centrale nipponne a elle aussi baissé ses taux, même si sa marge de manoeuvre est ridicule, pour la première fois en sept ans. Cela n’a malheureusement pas servi à grand-chose