Il y a quelques années, j’avais accès à toute la recherche d’un important groupe financier concernant ses analyses de titres cotées en Bourse, et recommandant en général l’achat. Je constatai alors qu’une société cotée qui ne sera pas nommée ici, appelons-la MBI, était recommandée à la hausse par le courtier en question, avec un objectif de cours très ambitieux, bien au-dessus des niveaux de l’époque
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A la différence des Etats-Unis, la Bourse a plutôt mauvaise presse en France. Alors que les particuliers américains font du trading sans trop de complexes, y compris des housewives, des lycéens et des retraités, en France il y a une vieille suspicion "sinistro-catholique" à l’égard de "l’argent gagné en dormant", comme disait un célèbre homme politique de gauche. Il va de soi que ces vues sont injustes et sans fondement. Pour gagner en Bourse, il faut déployer des efforts considérables, et sauf à ne valoriser que le travail physique au détriment du travail intellectuel, il est difficile de montrer du doigt la réussite boursière comme moins honnête ou moins morale. Et c’est pourtant ce qu’on fait très régulièrement en France
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Poser comme nous l’avons fait ces derniers jours un diagnostic baissier — sans nuances — sur la foi d’une longue série d’indicateurs économiques pitoyables de part et d’autre de l’Atlantique… alors que la sévérité de la déprime dans le secteur immobilier aux Etats-Unis surprend jusqu’au plus pessimiste des spécialistes de la construction individuelle… et alors que le dollar vient de se désagréger de -6% au cours de l’été… c’était à l’évidence une commettre erreur de débutant.