L’assouplissement quantitatif — c’est-à-dire le plan de la Fed pour imprimer de l’argent et acheter des obligations — permettra d’obtenir ces bénéfices, a promis Bernanke le 4 novembre 2010 dans une tribune publiée par le Washington Post… Mais le président s’est trompé. Trois mois après avoir fait cette promesse, les taux d’intérêt augmentent toujours fortement, ce qui provoque une hausse des taux hypothécaires
assouplissement quantitatif
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Epargne
Un membre de la Fed, ça ferme sa g*** ou ça démissionne !
par Philippe Béchade 11 février 2011Wall Street se montre indifférent à la démission d’un des membres votants de la Fed, un dénommé Kevin Warsh qui avait fait une partie de sa carrière chez Morgan Stanley. Figurez-vous qu’il s’agit d’un trublion qui a osé mettre publiquement en doute la pertinence du "QE2". Il semble partager certaines de nos vues à ce sujet
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Il se confirme que l’économie américaine n’irait pas loin sans son injection quotidienne d’adrénaline (la poche de goutte à goutte indique "QE2 – Taux 0,25%") pour soutenir son rythme cardiaque. Avec tout ce que le docteur Bernanke a injecté comme produits dopants dans ses veines à raison de cinq milliards de dollars par jour depuis début décembre, il y aurait de quoi faire repartir le coeur d’une baleine bleue échouée depuis trois jours sur une plage glacée de l’Alaska
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On ne peut pas dire que ça n’a pas marché. Au moins l’un des objectifs de M. Bernanke a été atteint. Il est entré sur le marché obligataire et y acheté de la dette américaine, afin d’abaisser les taux d’intérêt à long terme. Cela a échoué. Les taux longs ont grimpé, et non baissé
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Les autorités ont fait le plus gros effort de relance de l’histoire. La Fed a injecté 1 700 milliards de dollars dans le système bancaire américain… promettant d’en rajouter 600 milliards prochainement. Et les prix à la consommation ne bougent pas ? Qu’est-il arrivé aux lois les plus fondamentales de la finance
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Vous vous demandez probablement ce que le FOMC de la Fed a fait cette semaine, non ? Ah non, pas du tout ? Eh bien, félicitations. Vous avez donc une vie. Ou un cerveau. Ceux d’entre nous qui sont condamnés à suivre ce genre de choses ont découvert que la Fed ne bouge pas
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Rappelez-vous de quelle manière Goldman Sachs a stupéfié le monde grâce à son trading étincelant. Jour après jour… les traders de Goldman gagnaient de l’argent. La société rapportait des résultats "parfaits", sans un seul jour de perte. Tout de même, l’un des traders juniors a bien dû faire une erreur un jour ou l’autre
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Un de nos nombreux lecteurs qui nous "challenge" régulièrement par e-mail trouvait assez étrange vendredi dernier cette façon de monter des marchés américains, sans volumes, sans lien apparent avec l’actualité du jour, sans la moindre hésitation des indices malgré des informations parfois contradictoires à quelques heures d’intervalle
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En vérité, nous ne pensons pas que Ben Bernanke, lorsqu’il a lancé une nouvelle tournée d’argent facile il y a cinq semaines, s’attendait à cela. En effet, il nous a promis des taux d’intérêt long terme plus bas. Mais il y a quelques jours, le T-Bond à 10 ans a atteint son plus haut niveau depuis plus de six mois
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Epargne
Identifiez les bulles gonflées par les QE et ne vous laissez pas prendre (2)
par Simone Wapler 8 décembre 2010Les pays émergents sont devenus la tarte à la crème des gérants et je ne connais pas une semaine durant laquelle un communiqué de presse triomphant ne m’annonce la création d’un fonds émergent. Nous sommes submergés par les émergents ! Evidemment, nous détestons cela. C’est un signe "bullien" inquiétant
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Epargne
Identifiez les bulles gonflées par les QE et ne vous laissez pas prendre (1)
par Simone Wapler 7 décembre 2010C’était dans les journaux il y a quelques jours et dans les indices. Monsieur Trichet, gouverneur de la Banque centrale européenne va racheter (avec des euros surgis du néant) la dette souveraine des pays en difficulté. C’est ce que nous avons baptisé QEE, comme quantitative easing européen, par similitude avec ce que font les Etats-Unis
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De nombreuses voix s’élèvent en Europe, au FMI et à la BCE pour que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) voie ses moyens financiers accrus. L’Union européenne avait décidé fin novembre de le pérenniser après 2013 sous une nouvelle appellation : le MES, Mécanisme européen de stabilité. Cet acronyme réjouira les oreilles de nos partenaires britanniques puisqu’il signifie… gâchis
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Les marchés semblent se retourner. L’or grimpe. Voilà ce que nous voyons : de gros risques, pour des récompenses limitées. C’est probablement ce que voient aussi les acheteurs du marché aurifère. On pourrait s’attendre à ce que l’or grimpe quand il y a de l’inflation des prix à la consommation. Et il y en a une certaine dose — mais pas aux Etats-Unis, ni dans la plupart des pays développés
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Malgré un même point de départ, ‘le Chili est revenu à une tendance d’il y a une dizaine d’années et depuis, le pays connaît une croissance plus rapide même que la tendance. En comparaison, la production au Mexique n’a jamais entièrement récupéré et même deux décennies plus tard, elle est encore 30% inférieure à la tendance’. La différence ? Le Chili a laissé ses entreprises faire faillite et les marchés opérer des purges
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Epargne
Méthode pour remplir un dé à coudre avec une lance à incendie
par joelbowman 24 novembre 2010Les actions américaines, après deux semaines de montagnes russes, se sont repliées en deçà de leur niveau d’avant l’annonce du "QE2"… Et tandis que les perspectives de l’emploi aux Etats-Unis restent obstinément enracinées dans la réalité économique, les dollars de M. Bernanke nouvellement créés commencent, en effet, à favoriser la formation d’un capital productif et un réinvestissement très attendu… à l’étranger
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Le Dow a grimpé. L’or a baissé. Tout ça, c’est du bruit. Oubliez. Mais attendez… peut-être que ce bruit nous murmure quelque chose. "Attention !" semble-t-il dire. Les sondages montrent que le sentiment des investisseurs est plus haussier qu’il ne l’a jamais été depuis 2006/2007 — c’est-à-dire depuis le sommet des années de bulle. Et voilà que la Fed vient d’entrer sur le marché avec le plus gros tas de cash que les investisseurs aient jamais vu
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Pfiouh ! Quelle semaine incroyable ! On se serait cru au Pays Magique. La Fed a tiré un lapin blanc de son chapeau mercredi dernier — un lièvre de mars à 600 milliards de dollars. Les actions ont grimpé jeudi. Les matières premières ont grimpé. Tout a grimpé. Sauf le dollar. Mais vendredi n’était pas dans la même tonalité. Le Dow n’a pris que quelques points. L’or a continué à grimper. Qu’est-ce qui nous attend pour les jours qui viennent ? Eh bien, tout peut arriver. On est au Pays Magique
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Injection de 600 milliards de dollars par la Fed… et après ? C’est sans doute ce que vont très bientôt se demander les marchés, sans cesse dans une démarche d’anticipation. Et on peut se demander quelle sera la prochaine machination que les Américains vont inventer pour venir soutenir une économie qui, décidément, en a bien besoin