L’ambiance sur les marchés financiers en cette fin de mois de juin 2008 est probablement la plus sombre observée depuis l’automne 2002 ; le coup de blues du mois de mars 2003 était lié à l’invasion de l’Irak et n’a rien de comparable. Les investisseurs sont submergés par une avalanche de rumeurs, de statistiques, d’études macroéconomiques et d’annonces d’augmentation de capital dans l’urgence qui sont perçues comme extrêmement négatives
analyse technique
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Même pour les meilleurs d’entre vous, l’expérience vous a montré qu’il n’était pas toujours facile d’avoir tout le temps raison sur le marché. Même quand on fait une bonne analyse de la configuration graphique ou fondamentale du sous-jacent sur lequel on veut intervenir, on n’est pas certain de faire un bon trade et de gagner de l’argent.
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Il est toujours tentant de réinterpréter les mouvements de cours a posteriori — et de leur trouver une explication unilatérale. Mais laissez-moi vous montrer comment les choses se présentaient alors au point de vue technique, car le marché préparait un rebond avant même l’annonce de Warren Buffett
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En juillet 2007, la grande majorité des commentaires fondamentaux et mêmes techniques étaient fort optimistes. On parlait d’un "essor de l’économie mondiale sans précédent", alimenté grâce aux pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Chine soit les fameux pays BRIC). Pour la cinquième année consécutive, les marchés actions affichaient une progression honorable (+11% pour le CAC 40) et un air d’euphorie digne de 1999/2000 régnait : records historiques des fusions-acquisitions, introductions en Bourse, LBO et autres bonus… On ne le savait évidemment pas encore, mais le marché était alors à son sommet
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… certaines configurations de marché ont tendance à se reproduire, et cela pour des raisons psychologiques assez simples. Quand un grand nombre de personnes se retrouvent toutes à perdre ou à gagner beaucoup d’argent en même temps, leur réaction devient remarquablement prévisible ! C’est cette mécanique des paniques ou des euphories de masse que l’analyste technique cherche à déchiffrer dans l’historique des cours.
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Epargne
FED et rebond des marchés : beaucoup de bruit pour rien
par sebastienduhamel 17 décembre 2007Les marchés financiers sont volatils depuis quelques mois, dans une situation pour le moins incertaine. Mardi, la baisse des taux d’intérêt américains a déçu les opérateurs et les marchés restaient moroses. Mercredi, l’annonce de la Fed a dopé les opérateurs : les marchés prenaient +2% en quelques minutes, le "bar des liquidités" était ouvert ; jeudi, la fête était finie, ils se réveillent avec un mal de crâne… Les marchés partent dans un sens ou dans l’autre du jour au lendemain, les opérateurs voyant tantôt tout noir ou tout vert. Résultat : à force de décrocher dans un sens ou dans l’autre, les marchés font du sur-place.
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Mettez quelques analystes financiers ensemble dans une pièce, distribuez-leur quelques coupes de champagne et petits fours, il en sortira toujours quelque chose d’intéressant. C’était le cas jeudi soir lors de la fête de Noël des Publications Agora. Dans un coin, un rédacteur expliquait à ma collègue Nathalie Boneil comment il avait pu décrypter les attentats du 11 septembre 2001 en direct rien qu’en regardant l’évolution des cours du pétrole et du Dow Jones — alors que tous les serveurs de dépêches type AFP, Bloomberg, etc. étaient entièrement bloqués. Comme quoi, l’analyse technique peut parfois servir de boule de cristal…