Alan Greenspan

Les bulles sont rationnelles… à condition de lire correctement les équivalences entre les actifs financiers et la monnaie. Les prix des actifs financiers nous donnent une indication sur ce que vaudra la monnaie à long terme.

Les risques sont ce qu’ils sont – peu importe où ils se trouvent. En revanche, lorsqu’ils sont de plus en plus concentrés, comme en ce moment, leur dangerosité augmente.

Les relations entre la monnaie et le réel sont devenues complexes – et la prolifération de produits financiers a aggravé la situation.

Les actifs financiers sont désormais assimilés à la monnaie – ils sont devenus de la quasi-monnaie… et cela vient compliquer la tâche des banquiers centraux.

L’Oracle d’Omaha est-il perdu, dépassé, obsolète… ou bien est-ce le reste du monde qui a entièrement perdu la tête ?

Neutre, inoffensif, le crédit ? Absolument pas – et ces idées dangereuses sapent désormais l’économie et jusqu’aux fondements même de nos sociétés.

Les Etats-Unis étaient au sommet du monde à la fin du XXème siècle. Depuis, ils déclinent… et multiplient les erreurs crétines.

Est-ce que les « vieilles » valeurs sont mortes ? Sommes-nous vraiment dans une « nouvelle ère » ? Ou bien est-ce que le réveil sera difficile ?

L’économie américaine va mal – et sans la perfusion de fausse monnaie administrée par la Fed, elle pourrait bien s’effondrer rapidement.

Pour comprendre les bulles, il faut envisager l’intégralité de leur cycle – et voir comment elles s’intègrent au programme des dirigeants.

La dette explose, à tous les niveaux – et ce n’est pas la seule « solution de survie » dont le système dépend actuellement. Les points de vulnérabilité se multiplient.

Chaque nouvelle déclaration de la Fed démontre que la banque centrale a perdu le contrôle de la situation… mais il ne faut pas sous-estimer sa capacité à repousser les problèmes inéluctables.

Retour sur l’inversion de la courbe des rendements obligataires US et ce qu’elle révèle sur nos autorités financières.

Les banques centrales sont en plein délire de toute-puissance… mais l’Histoire prouve que le réel reprend toujours ses droits – douloureusement.

Avec des banques centrales apparemment omniscientes et omnipotentes, les crises sont-elles encore vraiment possibles ?

La fermeture de la fenêtre de l’or, en 1971, a ouvert une ère d’excès de crédit et de création monétaire dont nous payons – chèrement – les conséquences aujourd’hui.

Donald Trump avait toutes les clés en main pour réellement « rendre sa grandeur à l’Amérique ». Il ne l’a pas fait… et il est peut-être désormais trop tard.

Le fossé entre l’industrie financière et l’économie réelle se creuse… et rien n’illustre ce fait comme la valorisation boursière actuelle d’Uber.