Adrian Ash, spécialiste du marché aurifère, était autrefois responsable éditorial au sein de notre "cousine" anglaise, Fleet Street Publications ; à présent, il est responsable de la recherche dans un organisme permettant aux particuliers d’acheter de l’or physique dans des conditions tout à fait exceptionnelles. Mérites comparés des coffres-forts new-yorkais et zurichois, différences entre l’or "alloué" et "non-alloué", difficultés des particuliers à se positionner sur l’or physique… la discussion a été passionnante.
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L’or est dans un marché haussier. Les actions sont dans un marché baissier. C’est tout ce qu’on sait… et tout ce qu’on a besoin de savoir. Les actions sont tirées à la baisse par le marché, dans une correction naturelle, ordinaire, inévitable. Et l’or est tiré à la hausse par les tentatives des banques centrales d’empêcher cette correction. Achetez de l’or durant les creux. Vendez les actions pendant les rebonds. C’est assez simple, non
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Qu’est-ce que le " Capitalisme Win-Win " ? C’est une très bonne question, merci de l’avoir posée. C’est un système où personne ne perd. On fait une transaction — et il n’y a jamais personne de l’autre côté ! C’est remarquablement idiot en théorie… c’est encore plus crétin en pratique. Mais c’est ce que pensent les gens.
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Pas grand’chose à dire aujourd’hui… et pas beaucoup de temps pour le dire. Nous avons fait nos valises, et nous nous préparons à entamer une nouvelle partie de notre tour du monde. Qu’avons-nous appris en Afrique du Sud ? Qu’il faut avoir un plan B, cher lecteur… comme nous allons le voir dans quelques lignes. Cette semaine, le Dow a maintenu le suspense, et grimpé. Selon nous, la marée se retire. Le cycle du crédit a atteint son sommet au printemps dernier… et la vague de liquidités et de crédit s’en va.
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L’or n’est pas un investissement, ce qui est peut-être la meilleure raison d’en détenir. L’or est un anti-investissement. Baptisé "diversificateur" numéro un par les analystes sérieux et les gestionnaires de patrimoine intelligents, l’or est clairement différent des trois classes d’actifs détenues par la plupart des investisseurs individuels.
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En Bourse, c’est un peu pareil : une fois que l’on a doublé la mise à Hong-Kong en deux ans, triplé la mise en un an à Shanghai, il n’y a plus qu’à ramasser ses jetons et partir en quête d’une nouvelle bulle… et beaucoup de rédacteurs de la Chronique anticipent que ce sera celle du métal précieux puis des mines d’or. Mais la spéculation se montre toujours réticente à jeter son dévolu sur un support qui grimpe pour de bonnes raisons : il est plus difficile d’y orchestrer une spirale haussière car c’est un marché de connaisseurs… alors que pour que les cours s’envolent sans retenue, il faut beaucoup de naïveté, d’exubérance irrationnelle et de réflexes moutonniers.
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Dans les valeurs américaines — multipliées par 13, environ. Dans les marchés émergents — qui ont grimpé un peu plus. Et dans l’or — passé de 41 $ à plus de 740 $ — une augmentation de près de 18 fois — même si il faut reconnaître qu’il y a eu de longues périodes durant lesquelles le métal jaune baissait en termes de dollars. Mais l’or n’est pas vraiment un investissement. Il ne fait que mesurer le rythme du déclin du billet vert. Ces 36 dernières années, le fait de simplement parier contre le dollar a permis de dépasser toutes les autres grandes catégories d’investissements.
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"Les bulles boursières n’éclatent pas vraiment", observe Paul Tustain, directeur de BullionValut. "Elles fuient un peu, se regonflent un peu, puis fuient encore un peu. Cette tendance donne aux investisseurs prévoyants l’occasion d’agir — en général en termes favorables". La semaine dernière, les places américaines ont proposé des termes extrêmement favorables à n’importe quel investisseur désireux de se débarrasser de quelques actions. Le Dow Jones a clôturé jeudi à 13 913 points, moins de 1% sous son sommet historique. Ce quasi-record suit de près une crise majeure du crédit qui semblait mettre en péril le système bancaire US tout entier.