Les dirigeants du G20 vont se réunir cette semaine à Pittsburgh, en Pennsylvanie, pour discuter de tout ce qu’ils savent sur le paysage économique actuel. En dehors des tapes dans le dos et des poignées de mains, la réunion devrait normalement durer six minutes, pas plus. Mais ce ne sera pas le cas
actions
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L’or a clôturé à 990,75 $ hier. Il y a un moment pour acheter l’or… et il y a un moment pour le vendre. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Le prix de l’or en ce moment, si l’on tient compte de l’inflation, est à peu près au même niveau qu’il y a 26 ans. Après avoir atteint un sommet de près de 2 000 $ en 1980, le prix est revenu aux environs des 1 000 $ en 1983. Nous étions haussiers sur l’or à l’époque. Et nous étions idiots
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Depuis la révolution de 2007-2008 et les riches ont perdu la tête. Qui a perdu 50 000 milliards de dollars en actions et en immobilier ? Pas les pauvres […] Mais alors comment obtenir plus de richesse que nos voisins ? Sur ce sujet, la Chine a beaucoup à nous apprendre
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Alors, le rebond est-il terminé ? Pas du tout ! Les banquiers de la planète annoncent que l’économie se remet. Les investisseurs les croient : ils font grimper les actions. En fait, les actions comme le pétrole sont à leurs sommets pour cette année. Avec de tels profits à portée de main, les gens pensent qu’ils n’ont pas besoin du dollar. Et pourtant
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On peut observer les cycles boursiers de près, simplement en gardant un oeil sur l’évolution des cours. Ou on peut voir l’ensemble du tableau… tous les liens entre les marchés et le reste du monde… dans l’espoir de comprendre ce qui se trouve derrière les mouvements de cours — et où ça pourrait les mener. Le Dow a chuté. Il chutera plus encore prochainement, probablement… mais peut-être pas tout de suite
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J’ai lu le nouveau livre de Marty Whitman, Distress Investing ["L’investissement en période difficile", ndlr.]. Le livre parle d’investissement dans des situations complexes qui peuvent nécessiter une réorganisation, parfois par le biais d’un processus de faillite. L’un des chapitres aborde les moments où vous risquez de faire face à des mauvais fonctionnements, ou à des erreurs de valorisation boursière. C’est intéressant d’y réfléchir en tant qu’investisseur, pour pouvoir trouver ces points faibles où les Bourses font de grosses erreurs de valorisation
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Epargne
Après un rebond de la pire qualité, attention au "coup de la trappe"
par La rédaction 13 juillet 2009La question que se posent la plupart des investisseurs est : que va faire le marché à l’avenir ? La plupart du temps, il s’agit d’une question idiote. Cela revient à se demander, au jeu de pile ou face, de quel côté la pièce va tomber la prochaine fois. Pour cette raison, un nombre toujours croissant d’investisseurs a choisi de gagner de l’argent quoi que fasse le marché
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"Nous sommes au beau milieu d’un krach… donc, si je dois annoncer mes prévisions, je dirais que cela va empirer, et non pas s’arranger". Le point de vue de Taleb n’est pas le plus populaire. Mais il est réaliste. La monnaie fiduciaire et l’effet de levier du système financier occidental ont envahi le monde entier au cours des 20 dernières années, entraînant une augmentation importante du prix des titres
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En 1930, six mois après que le front orageux initial se soit éloigné, la production mondiale avait baissé de 15% environ. On en est environ au même chiffre aujourd’hui. Les marchés n’avaient perdu que 20% au milieu des années 30. Aujourd’hui, ils en sont à -35% par rapport à leurs sommets. Et le commerce mondial a diminué de 15% durant les six mois qui ont suivi l’arrivée du Krach de 1929. Aujourd’hui, il est en baisse de 25%
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Une idée reçue veut que le placement en actions soit toujours gagnant à long terme. C’est faux. La seule bonne stratégie consiste à entrer et à sortir aux bons moments et sur les bons secteurs. En fait, les financiers, les gestionnaires et les opérateurs de marché ont intérêt à ce qu’il y ait en permanence le plus de transactions possible. Mais, à regarder les chiffres sur le long terme, cette idée de gain garanti est erronée
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Les actions se sont révélées être un mauvais pari, ces 12 dernières années. Elles sont de retour à leurs niveaux de 97… ce qui signifie que les investisseurs n’ont rien gagné pendant une douzaine d’année. Des actions pour le long terme ? Combien de temps faut-il attendre ? A présent, les marchés boursiers se délitent… une fois encore
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Les taux d’épargne grimpent aux Etats-Unis. Le déficit commercial diminue. Ce sont des tendances saines à long terme… mais difficiles à gérer durant une dépression. Les revenus ne sont pas les seuls à chuter ; les PER font de même. Les prix des actions s’adaptent non seulement à la baisse des revenus mais aussi à la psychologie d’une dépression
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"En dépit du sévère marché baissier que nous avons vécu en 2008", écrit notre vieil ami Marc Faber, "le Dow Jones, en termes réels, est toujours plus élevé qu’à ses sommets de 1929 et 1966". Marc admet que les chiffres d’ajustement à l’inflation… fournis par les personnes qui créent l’inflation… pourraient ne pas être tout à fait exacts. On peut éviter le flou artistique de l’inflation en examinant le prix des actions en termes d’or. Sur le très très long terme, l’or garde sa valeur
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Je pense que la clé pour approcher les marchés de 2009 sera de tout voir du point de vue du Trésor US et de la Fed. Tout le monde sait que l’économie réelle sent mauvais et que les Etats-Unis sont trop endettés. Mais je doute que tout le monde comprenne jusqu’à quel point le Trésor et la Fed vont utiliser le déficit et le système fiduciaire pour stopper le scénario de la Grande Dépression II
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Pour l’instant, à Wall Street, la nouvelle année n’a rien à voir avec l’ancienne. Après les deux premiers jours de Bourse de 2009, le S&P avait déjà gagné près de 3%. Par comparaison, les deux premiers jours de Bourse de 2008 avaient vu une PERTE de près de 4%. Et nous savons tous ce qui s’est passé ensuite
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Le rebond attendu de tous semble être en train de se produire. Même les chats morts rebondissent. Et si l’on considère la hauteur de laquelle celui-ci est tombé, il ne serait guère surprenant de le voire rebondir de 30% ou plus… sur les trois prochains mois. Les investisseurs ont pris une belle raclée en 2008. Ca a été la pire
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Wall Street a lancé un grand thème dont vous risquez d’entendre beaucoup parler ces trois prochains mois : "les actions dirigent l’économie". Ce thème sera populaire pour une raison très simple. L’économie mondiale est dans un état lamentable. Si vous cherchez une raison pour justifier de revenir aux actions à de tels niveaux, il faudra vous convaincre que les marchés financiers ont atteint leur plancher, alors même que l’économie réelle s’enlise
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Dans toute l’histoire, nous n’avons pas vécu beaucoup de crises comme celle-ci. Même ainsi, si l’on en juge par celles qui se sont produites, on peut constater qu’un schéma apparaît. En termes psychologiques, il y a le choc du krach initial. Puis le déni. Puis l’accumulation… durant laquelle la crise affecte toute l’économie. Les gens réalisent progressivement la gravité de la situation