Durant les prochaines années, les actions américaines ne rapporteront probablement pas grand-chose. Le marché boursier est entré dans une phase baissière en janvier 2000. Depuis, les investisseurs boursiers ont gagné de l’argent et perdu de l’argent. Certains ont une petite longueur d’avance. D’autres ont un petit retard. La plupart ont stagné
actions
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Est-il temps de vendre votre or ? Si nous étions spéculateur, nous envisagerions de vendre. Mais à la Chronique Agora, nous ne sommes pas des joueurs. Nous détenons de l’or parce qu’il représente de la véritable richesse, pas parce que nous pensons que son prix va grimper. Nous ne savons pas vraiment quelle direction va prendre le métal jaune — c’est bien pour ça que nous en avons. Nous ne savons pas quelle direction va prendre quoi que ce soit. L’avantage de l’or, c’est que ça n’a pas d’importance. L’or ne va nulle part. Il reste juste là sans bouger
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L’Amérique dépense des milliers de milliards de dollars qu’elle ne possède pas. Elle promet de dépenser encore des dizaines de milliers de milliards de dollars supplémentaires dans les années à venir. Elle n’aura pas cet argent non plus. Mais Ben Bernanke les possède… et on attend de lui qu’il les dépense. La situation économique empire — ou en tout cas ne s’améliore pas — et comme les conditions budgétaires des Etats-Unis se détériorent, Helicopter Ben va certainement voler au secours du pays avec quantité de "réponses politiques" qui vont toutes se résumer en quelques mots : imprimer des dollars
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"La Chine peut donner une leçon à l’Argentine", disent les nouvelles. La Chine est sur le point d’investir 10 milliards de dollars dans les chemins de fer argentins. De toute évidence, si l’Argentine voulait des trains, elle pourrait les financer elle-même — si elle avait de l’argent, ce qui n’est pas le cas. Les Chinois sont donc venus à la rescousse. L’Argentine est une bonne source de matières premières et de nourriture. Le rail facilitera la tâche des Argentins lorsqu’ils voudront mettre leurs produits sur le marché, et celle des Chinois qui viendront les acheter
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Une situation spécifique, c’est un investissement dans lequel un événement — ou un catalyseur — promet de vous rapporter des bénéfices sur l’action, même si le marché n’évolue pas. Cela ne signifie pas que les situations spécifiques soient insensibles aux forces du marché. Elles ne le sont pas. Mais comme le dit Graham, dans une situation spécifique typique, "le résultat dépend des développements de l’entreprise, et pas du prix du marché". Vos gains sont liés au catalyseur, et à son éventuelle apparition. Idéalement, comme l’écrit Graham, vous voulez vous trouver dans une situation où "si l’opération fonctionne, vous êtes sûr de faire des bénéfices, mais si elle ne fonctionne pas, vous faites quand même des bénéfices"
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Nous répétons toujours la même chose, à la Chronique Agora. Non parce que nous manquons d’imagination… mais parce que les choses sont toujours les mêmes. "Les perspectives s’assombrissent pour les prix de l’immobilier", annonce le Wall Street Journal. Pour le moins, oui. Elles s’assombrissent notablement. Eh bien, qu’est-il arrivé aux 12 000 milliards de dollars de dépenses de relance, garanties et renflouages ? Nous avions dit dès le début que tout ça ne marcherait pas. Ils ont dit "si", nous avons dit "non". Pouvons-nous être remboursés
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Qu’est-il arrivé à la reprise ? Voilà ce que nous dit l’agence Associated Press : "Les ventes de maisons autrefois occupées ont chuté de 2,2% en mai [aux Etats-Unis], démontrant que le coup de pouce des crédits d’impôts pour achat immobilier s’efface plus rapidement que prévu". Les économistes étaient surpris, selon la presse. Les autorités paient encore 8 000 $ aux acheteurs lorsqu’ils acquièrent une maison. Pourtant, le nombre d’acheteurs baisse
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La plupart des actions n’ont pas encore atteint leurs ultimes plus bas. Si l’on ne peut voir les planchers absolus du marché baissier dans son rétroviseur, c’est qu’ils sont encore à venir. Rappelez-vous le schéma large d’un marché boursier : il va d’un sommet historique à un plancher historique… avec des années d’allées et venues entre les deux. Lorsqu’on achète des actions au milieu de ce schéma… lorsqu’elles ne sont pas bon marché… on est entièrement à la merci du marché. S’il grimpe, on s’en sort bien. S’il baisse, on perd de l’argent
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Les acheteurs d’or se constituent une assurance contre les problèmes. Ils utilisent le GLD — un ETF sur l’or — comme une sorte de "banque centrale du peuple". C’est une manière de maintenir des réserves monétaires "faites maison"
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Les dépenses de consommation sont en hausse aux Etats-Unis, apprend-on. Les prix de l’immobilier aussi. Même l’emploi grimpe. Enfin… pas vraiment. L’emploi se "stabilise". Parallèlement, les chiffres nous disent que les revenus sont en baisse. Il est donc difficile de savoir quoi croire. Nous aimerions voir des espèces sonnantes et trébuchantes… entre les mains des gens. Une chose est en train de se passer, selon les experts : les Américains perdent leur maison et ne paient pas leurs dettes. Ce qui libère une partie de leurs revenus pour être dépensée
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Il est impossible de ne pas remarquer que l’Inde avance. C’est chaotique ; c’est inconfortable ; c’est imprévisible… mais on avance. Les gens sont jeunes. Les immeubles sont neufs. Il y a de nouvelles voitures sur les routes… et de nouvelles boutiques qui s’ouvrent. Nous avons vu quelques Nano, le nouveau modèle de Tata Motors — de mignonnes petites automobiles qui se vendent seulement 2 500 $. Il y avait aussi des dizaines de variétés de voitures telles qu’on n’en voit jamais sur les routes américaines ou européennes. On ne peut pas s’en empêcher… on commence à se projeter dans l’avenir… et à imaginer ce que ce sera lorsqu’ils finiront tel pont ou telle route… ou lorsqu’ils démoliront tel bidonville… ou trouveront de nouvelles manières de faire les choses… de s’entendre les uns avec les autres… et de nouveaux moyens de gérer le pays
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Epargne
Pour votre patrimoine en 2010, anticipez le retour des dividendes
par alexandravoinchet 10 février 2010Le marché s’attend à une hausse des dividendes de 15% à 20% en 2010, chiffre ING IM. Pour deux raisons. Tout d’abord, 2010 s’annonce différente de 2009. Les sociétés ont comprimé tous leurs coûts, y compris leur dividende. Aujourd’hui, le marché espère, et cela explique le rally boursier, que ces mesures drastiques porteront leurs fruits, que toute hausse du chiffre d’affaires se traduira par des bénéfices
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Si l’on se fie à la réaction des marchés aux deux vagues mesures de "durcissement" qui ont eu lieu ces derniers jours (la Chine a mis un coup d’arrêt à ses prêts, tandis qu’Obama annonçait un "gel" des dépenses gouvernementales), il se pourrait que nous ayons atteint un tournant — et nous pourrions voir les actions bien moins surévaluées dans un avenir relativement proche
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David Rosenberg a expliqué que 90% de la "croissance" du troisième trimestre provenaient des mesures de relance. Lesquelles n’ont produit qu’une hausse de 2,2% annualisés pour le PIB — un chiffre bien inférieur aux taux habituels à la fin d’une récession. "Normalement, lors du premier trimestre de croissance post-récession, le PIB réel se développe au taux de 7,3% annuel ; il n’y a vraiment pas de quoi se réjouir à 2,2% — c’est en fait plutôt inquiétant"
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Nous sommes perplexe devant la santé apparente des marchés actions. Si les investisseurs avaient vraiment peur, on pourrait penser qu’ils sortiraient des actions chères, en particulier sur les marchés émergents. Cette année, les trois meilleures performances viennent du Brésil, de la Russie et de l’Indonésie, en hausse de 140%, 129% et 115% respectivement. Même aux Etats-Unis, les actions se vendent bien plus cher que ce que leurs performances récentes ne justifient
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Epargne
Quelles conclusions tirer pour les matières premières et l'or ?
par Simone Wapler 29 octobre 2009"De toute façon, le cours de n’importe quel canard boiteux monte en ce moment. C’est de la folie", déplorait un de mes collègues spécialisés dans les investissements en petites capitalisations. Oui, tout monte à l’unisson : les actions, les matières premières, l’or, le pétrole, le chômage. Il n’y a guère que le dollar qui baisse. Et justement, c’est bien là que se trouve le problème
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Quelle reprise géniale ! Pas d’emplois… Pas de crédit… Pas de ventes… Mais regardez un peu les actions ! Et le pétrole ! Et l’or ! Et même l’immobilier londonien ! Les agents immobiliers, à Londres, annoncent qu’ils sont en rupture de stocks… tandis que les prix atteignent des records. Enfin… les prix demandés, en tous cas. Les prix de vente, c’est une autre histoire
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Les actions sont en hausse ; l’emploi est en baisse… Et n’oubliez pas les saisies. Aux Etats-Unis, elles sont 23% plus élevées que l’an dernier… même si elles n’étaient pas aussi épouvantables en septembre que le mois précédent. "La crise des saisies américaines a affecté près de 938 000 propriétés […]", selon Associated Press. Vous parlez d’une économie