▪ L’or refuse de baisser. Les actions refusent de grimper. Ces dix dernières années, l’or a grimpé considérablement, tandis que les actions ont stagné.
Pourquoi ? Parce que l’empire américain a atteint son sommet en 1999.
▪ L’or refuse de baisser. Les actions refusent de grimper. Ces dix dernières années, l’or a grimpé considérablement, tandis que les actions ont stagné.
Pourquoi ? Parce que l’empire américain a atteint son sommet en 1999.
Le Dow Jones Industrial Average a dégringolé de 172 points vendredi dernier — ponctuant une nouvelle semaine bien peu mémorable pour le capitalisme américain. La perte de vendredi a fait replonger le Dow en dessous des 12 000 points, tout en produisant la sixième semaine de pertes d’affilée pour le marché américain. Quelle est la probabilité d’une période de six semaines de pertes d’affilée ?
Le cuivre et l’indice actions vont main dans la main. Dit autrement, ils sont positivement corrélés. Mieux : le cours du cuivre semble précéder de deux semaines en moyenne celui de l’indice actions. Voilà pourquoi bien des investisseurs suivent les cours du cuivre pour détecter des signaux d’achat ou de vente sur les actions
Les obligations américaines ont chuté la semaine dernière. Les autorités ont emprunté plus. Le déficit de janvier atteignait près de 50 milliards de dollars. Cela met les Etats-Unis sur la voie d’un déficit record. Attendez une minute. Nous sommes dans la cinquième année depuis le début de la crise. On pourrait penser que les finances fédérales seraient en train de revenir à la normale.Que se passe-t-il
Le Dow a grimpé. L’or a baissé. Tout ça, c’est du bruit. Oubliez. Mais attendez… peut-être que ce bruit nous murmure quelque chose. "Attention !" semble-t-il dire. Les sondages montrent que le sentiment des investisseurs est plus haussier qu’il ne l’a jamais été depuis 2006/2007 — c’est-à-dire depuis le sommet des années de bulle. Et voilà que la Fed vient d’entrer sur le marché avec le plus gros tas de cash que les investisseurs aient jamais vu
La bulle actuelle est en train de rebondir dans une pièce remplie de piques. Il y a l’épineuse Chine — elle pourrait crever la bulle des marchés boursiers américains à tout moment. Les grandes banques et les gouvernements étrangers sont autant de clous dangereux. N’importe lequel d’entre eux pourrait faire éclater la bulle en quelques heures. Et qu’en est-il de l’aiguille la plus aiguisée… le dollar lui-même
Dans la famille des obligations d’entreprises, je voudrais le high yield. Ne vous laissez pas rebuter par ces titres, sous prétexte que les agences de notation les estampillent comme plus risqués. Votre risque, au contraire : des gains plus sûrs et plus élevés qu’avec les actions
L’or continue de grimper… Selon les experts, il atteindra 1 500 $ l’année prochaine. Ou peut-être 2 000 $. Ou 3 000 $. Peut-être devriez-vous en acheter. La Chine, elle, en achète. Les fonds de pension et les assurances en achètent. Même les banques centrales en achètent. Attendez une minute… peut-être devriez-vous vendre !
Il y a des anecdotes qui "font le buzz" le temps d’un week-end. Et puis il y a des concepts qui émergent du brouillard des idées circulant sur les marchés la semaine précédente… et qui rallient soudain tous les suffrages. Il en est un qui rencontrait un vif succès ce lundi : après la splendide envolée boursière de vendredi, les opérateurs restés sur la touche par méfiance ou par défi sont plus proches que jamais de succomber à l’obligation de passer à leur tour acheteurs. Ils sont sous la pression de ceux qui n’ont aucune idée de la raison pour laquelle les cours montent mais qui ne supportent plus de voir tous ces gains qui s’accumulent leur échapper
Vous pensez que nous avons été bien discret au sujet de l’or, ces derniers mois… En fait, n’avions-nous pas dit que selon nous, l’or enregistrerait très probablement un recul jusqu’à ce que le mouvement baissier des actions, des banques, des maisons et des autres actifs soit terminé ? Oui, nous avons effectivement dit quelque chose de ce genre. Et nous ne pouvons toujours pas trouver de bonne raison justifiant le contraire. Mais pour l’instant, ça ne se passe pas ainsi. L’or grimpe. Il semble prêt à atteindre de nouveaux records. Nous n’allons pas pinailler
A la Chronique Agora, nous attendons encore le raz-de-marée… la grande vague de ventes… la phase baissière finale du marché baissier entamée en janvier 2000. Le Dow devrait passer sous les 7 000 points. La plupart des matières premières devraient baisser… ainsi que les oeuvres d’art, les objets de collection et les coûts de main-d’oeuvre. L’immobilier américain devrait encore perdre entre 10% et 30% de sa valeur. Même l’or devrait baisser… ou peut-être pas
Est-ce que les paroles ou les actions d’un président de la Réserve fédérale — même s’il est intelligent et bien intentionné, comme l’est sans doute Ben Bernanke — ont la moindre chance de contrecarrer les forces naturelles de l’entropie économique ? Ou pour poser la question différemment, un homme peut-il réellement changer le cours d’une économie de 13 000 milliards de dollars
Durant les prochaines années, les actions américaines ne rapporteront probablement pas grand-chose. Le marché boursier est entré dans une phase baissière en janvier 2000. Depuis, les investisseurs boursiers ont gagné de l’argent et perdu de l’argent. Certains ont une petite longueur d’avance. D’autres ont un petit retard. La plupart ont stagné
Est-il temps de vendre votre or ? Si nous étions spéculateur, nous envisagerions de vendre. Mais à la Chronique Agora, nous ne sommes pas des joueurs. Nous détenons de l’or parce qu’il représente de la véritable richesse, pas parce que nous pensons que son prix va grimper. Nous ne savons pas vraiment quelle direction va prendre le métal jaune — c’est bien pour ça que nous en avons. Nous ne savons pas quelle direction va prendre quoi que ce soit. L’avantage de l’or, c’est que ça n’a pas d’importance. L’or ne va nulle part. Il reste juste là sans bouger
L’Amérique dépense des milliers de milliards de dollars qu’elle ne possède pas. Elle promet de dépenser encore des dizaines de milliers de milliards de dollars supplémentaires dans les années à venir. Elle n’aura pas cet argent non plus. Mais Ben Bernanke les possède… et on attend de lui qu’il les dépense. La situation économique empire — ou en tout cas ne s’améliore pas — et comme les conditions budgétaires des Etats-Unis se détériorent, Helicopter Ben va certainement voler au secours du pays avec quantité de "réponses politiques" qui vont toutes se résumer en quelques mots : imprimer des dollars
"La Chine peut donner une leçon à l’Argentine", disent les nouvelles. La Chine est sur le point d’investir 10 milliards de dollars dans les chemins de fer argentins. De toute évidence, si l’Argentine voulait des trains, elle pourrait les financer elle-même — si elle avait de l’argent, ce qui n’est pas le cas. Les Chinois sont donc venus à la rescousse. L’Argentine est une bonne source de matières premières et de nourriture. Le rail facilitera la tâche des Argentins lorsqu’ils voudront mettre leurs produits sur le marché, et celle des Chinois qui viendront les acheter
Une situation spécifique, c’est un investissement dans lequel un événement — ou un catalyseur — promet de vous rapporter des bénéfices sur l’action, même si le marché n’évolue pas. Cela ne signifie pas que les situations spécifiques soient insensibles aux forces du marché. Elles ne le sont pas. Mais comme le dit Graham, dans une situation spécifique typique, "le résultat dépend des développements de l’entreprise, et pas du prix du marché". Vos gains sont liés au catalyseur, et à son éventuelle apparition. Idéalement, comme l’écrit Graham, vous voulez vous trouver dans une situation où "si l’opération fonctionne, vous êtes sûr de faire des bénéfices, mais si elle ne fonctionne pas, vous faites quand même des bénéfices"
Nous répétons toujours la même chose, à la Chronique Agora. Non parce que nous manquons d’imagination… mais parce que les choses sont toujours les mêmes. "Les perspectives s’assombrissent pour les prix de l’immobilier", annonce le Wall Street Journal. Pour le moins, oui. Elles s’assombrissent notablement. Eh bien, qu’est-il arrivé aux 12 000 milliards de dollars de dépenses de relance, garanties et renflouages ? Nous avions dit dès le début que tout ça ne marcherait pas. Ils ont dit "si", nous avons dit "non". Pouvons-nous être remboursés