Guerre, finances, santé, politique… Le travailleur, le citoyen moyen, se retrouve de plus en plus souvent victime des erreurs de ses propres élites. Ce n’est pas ainsi que le système devrait fonctionner…
Nous tentons de comprendre plus clairement comment « ceux qui travaillent dur » se font arnaquer. Ce qu’il se passe aux Etats-Unis est un modèle parfait… que l’on peut appliquer à bon nombre d’autres pays occidentaux.
Toutes les sociétés ont leurs élites. La population en a besoin. Après tout, qui a le temps de comprendre comment fonctionne vraiment un réacteur nucléaire ? Pourtant, nous vivons avec l’énergie atomique…
Qui sait lesquelles des tribus afghanes sont amies, et lesquelles sont ennemies ? Il y a des experts pour s’y retrouver, non ?
Quel homme de la rue comprend vraiment ce que mijote la Réserve fédérale ? Nous supposons que ces diplômés d’économie et de finance s’assurent de faire ce qu’il faut.
Mais le fantassin moyen a-t-il gagné quoi que ce soit des guerres éternelles à 27 000 Mds$ décidées par les élites ?
Qu’en est-il de la guerre contre le Covid-19 ?
Les élites contre le citoyen lambda
Une tribu de chasseurs-cueilleurs n’a peut-être pas besoin d’une élite. Tout le monde connaît à peu près la même chose.
Mais plus une société mûrit, plus elle dépend des quelques personnes qui savent comment les choses fonctionnent – aussi bien la politique que les sous-marins nucléaires.
Ensuite, à mesure qu’un empire vieillit et se développe, les élites s’éloignent de plus en plus du peuple qu’elles sont censées servir.
Les riches et les puissants vivent dans des quartiers réservés. Ils font leurs achats au Printemps plutôt que chez Lidl. Ils boivent du champagne de marque plutôt que du mousseux premier prix.
Et ils s’acharnent à refaire le monde à leur propre image grotesque.
Pire, ils escroquent le citoyen moyen pour gagner encore plus d’argent. Ils le poignardent dans le dos avec leurs renflouages (trois rien que sur ce siècle !).
Ils le méprisent pour ses croyances… et sa naïveté. N’a-t-il pas envahi le Capitole pour prendre en otage « notre » démocratie ? Ne refuse-t-il pas de croire à « la science » ? Ne conduit-il pas une camionnette qui crache du CO2 ?
Sauf que le cycle est désormais bien avancé. Les élites sont devenues incompétentes et dégénérées. Elles perdent leurs guerres. Leurs « investissements » tournent tous mal. Et elles tentent désespérément de conserver leurs privilèges.
Qui va payer ?
Qui paiera pour leurs erreurs… leurs mensonges… et leurs vols ?
« Hé… toute cette impression monétaire », pourrait admettre le président de la Fed, Jay Powell, « c’était juste pour enrichir l’industrie financière, les politiques et les élites. Maintenant que l’inflation grimpe… nous allons devoir arrêter ».
L’honnêteté serait facile mais coûteuse. Les élites devraient rendre une bonne partie de leurs gains mal acquis. Les actions s’effondreraient.
Les dépenses gouvernementales seraient laminées. Les gabegies grotesques – ainsi que les contrats et les emplois qui vont avec – devraient prendre fin.
Idem pour les « guerres » absurdes qui ne profitent qu’aux initiés. Oubliez les 1 200 Mds$ de la loi sur les « infrastructures ». Oubliez le budget à 3 500 Mds$ pour les « infrastructures humaines ». Oubliez le « pivot » vers l’Asie ; il serait temps que les Etats-Unis se mêlent de ce qui les regardent.
En d’autres termes, les coûts retomberaient principalement sur ceux qui méritent de payer – les élites.
Mais ce sont eux les décideurs – et ils ne décideront jamais de faire cela. La vérité devra attendre, tandis que les coûts de trois décennies d’« investissements » parfaitement idiots sont refilés à…
… Devinez qui ?