Le plan d’aide de Joe Biden a été approuvé… mais quelle sera son utilité réelle ? Comment les mesures de relances peuvent-elles améliorer la vie des gens – quand elles sont financées à 100% par les contribuables qu’elles sont censées soulager ?
Le plan d’aide de Joe Biden – d’un montant 1 900 Mds$ – a été officiellement adopté. Il est très probable qu’aucune vie ne soit sauvée grâce à cette gabegie. Pas plus qu’elle ne redressera les torts causés par les fouineurs du gouvernement lorsqu’ils ont créé une panique et mis l’économie sous cloche.
Le PIB US a chuté de 2,3% environ l’an dernier. Cela fait près de 498 Mds$. Les mesures « d’aide » de l’an dernier ont déjà compensé cela avec 3 100 Mds$. Ce nouveau package porte la « relance » totale distribuée par les autorités US en réponse à la pandémie de coronavirus à 5 000 Mds$ – plus de dix fois la perte économique réelle.
Selon le Comité pour un budget fédéral responsable (CBFR), nombre des provisions contenues dans le nouveau plan de relance ont des « clauses de caducité »… ce qui signifie qu’elles ont une expiration programmée dans le futur. C’est ainsi que le coût total, aussi énorme soit-il, reste sous les 2 000 Mds$.
Voici ce qui a le plus de chances de se produire : à mesure que le temps passe, les politiciens tomberont d’accord pour prolonger les programmes. En fin de compte, déclare le CBFR, le coût sera probablement plus proche des 4 000 Mds$ que des 2 000 Mds$.
Un plan de relance inutile et absurde
Alors pourquoi ? Pourquoi mettre la nation sur la paille ? Voici l’explication de Joe Biden lui-même :
« Cette législation a pour but de donner à l’épine dorsale de cette nation – les travailleurs essentiels, les travailleurs qui ont construit ce pays, ceux qui font tourner ce pays – une chance de s’en sortir. »
Quelle étrange déclaration. Chaque sou distribué par les autorités doit venir des contribuables… d’une manière ou d’une autre, tôt ou tard.
Même lorsqu’ils impriment des jetons fongibles, représentant des dollars qui n’ont même pas encore été gagnés… par des gens qui ne sont peut-être pas encore nés… toute la richesse que ces dollars représentent doit être produite par les contribuables ; il n’y a pas d’autre source.
Que ce soit aux Etats-Unis ou dans le reste du monde, si les autorités donnent à l’épine dorsale, elles doivent prendre ailleurs – au tibia… ou au crâne. C’est comme une transfusion du bras gauche vers le droit – inutile et absurde – laissant le patient plus faible que jamais.
Et si elles donnent l’argent aux gens qui « font tourner ce pays », c’est-à-dire aux camionneurs, aux bouchers, aux publicitaires, aux poètes et aux pisciculteurs – dont le travail et la sueur fournissent les biens et les services qui font que le reste du pays est logé, nourri, vêtu et distrait – à qui le prendront-ils ? Aux gens qui ne travaillent pas ?
Si on le laisse faire, le contribuable, présent ou futur, dépense son argent comme bon lui semble. En quoi le lui prendre pour le donner à des gens qui n’en ont pas besoin, ne l’ont pas gagné et n’y ont pas droit va améliorer son sort ?
On dirait que la magie est passée par là… que cet argent – passant par les mains de la classe parasite de lobbyistes, de comploteurs, de compères, d’intérêts particuliers et du Deep State – est sanctifié, comme de l’eau bénite, de sorte qu’il donne désormais aux gens à qui il a été pris « une chance de s’en sortir ».
Mais nous sommes en pleine Bulle époque. Les choses n’ont pas besoin d’avoir un sens. Les calculs n’ont même pas à être justes.
La réflexion logique est un faux pas. Le bon sens est un obstacle. L’expérience, la sagesse et les vraies compétences ne sont qu’une partie du fardeau de la patriarchie, dont il faut se débarrasser le plus vite possible.
A suivre…