Depuis des mois, le nickel s’envole. Depuis mars, il est accroché à ses sommets. Le glas aurait-il sonné ? Une chute de 4% en quelques heures… et un retour vers les 46 200 $ la tonne (nous en étions encore à 51 000 $ il y a quelques jours à peine…), son cours le plus bas depuis sept semaines. Pourquoi ce soudain accès de faiblesse ? Les stocks ! Ils ont augmenté de 1 500 tonnes sur le LME. Depuis ces dernières semaines, le niveau du stock de métal gris est en forte hausse. Mais là, l’ampleur du phénomène s’accélère.
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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EDF aurait en ligne de mire RWE, le n°2 de l’électricité en Allemagne derrière E.ON. C’est une radio allemande qui aurait divulgué l’affaire, avec force détails. Alors certes, c’est ENCORE une rumeur, mais pour le coup, elle me paraît bien réelle. EDF serait même prêt à renoncer à ses 45% dans le capital de l’électricien allemand ENBW pour éviter les problèmes de concurrence. Il y a certainement des pourparlers en cours, c’est une évidence. Déboucheront-ils ? Impossible à dire. EDF, je l’apprends à l’instant, aurait démenti. Berlin aussi.
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D’un point de vue fondamental, les deux grands piliers qui soutiennent le cuivre sont la consommation chinoise et la consommation américaine. Le cuivre est incontournable et massivement utilisé dans la construction (bâtiment) d’une part, et dans la mise en place d’infrastructures d’autre part. Incontestablement, la demande chinoise va rester soutenue. C’est un pilier "qui tient la route" ; les besoins là-bas sont gigantesques. En revanche, il y a un risque de voir le second pilier vaciller dans les mois à venir, à savoir celui de la construction américaine. C’est du moins mon avis.
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L’internet à l’époque de la bulle, c’était, il faut bien le dire, en grande partie "du vent". Intangible, impalpable, totalement abstrait, difficile à cerner et imaginer. Les choses ont depuis beaucoup changé… heureusement ! C’est là l’une des grandes différences avec l’uranium. La matière première, quelle qu’elle soit, c’est du concret, du tangible. Quelque chose que vous utilisez au quotidien et dont vous ne pouvez pas vous passer. En l’occurrence ici : l’électricité.
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Jouons à la roulette météo. Nous n’avons pas vraiment le choix, de toute façon : autant jouer le jeu. Chaque année à cette époque environ, Mère Nature fait naître des tempêtes dans le Golfe du Mexique, et les fermiers du Midwest américain commencent à s’inquiéter d’une éventuelle sécheresse. Cette année n’est pas différente des autres, en termes de météo. Mais elle semble bien différente du point de vue des matières premières. Les céréales sont déjà à des sommets record. Tout incident durant l’été pourrait donc avoir des conséquences radicales sur les marchés
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Les cochons ne volent pas. Les poules n’embrassent pas. L’or ne suit pas le S&P 500. C’est comme ça… ou du moins, c’était comme ça. Les cochons n’ont toujours pas d’ailes, bien entendu, et les poules ne font toujours pas de baisers (ou du moins pas très bien), mais l’or, lui, suit le S&P 500… pour le moment. Que signifie ce changement ? Et qu’annonce-t-il ? Ou, pour transformer ces deux questions en une seule, très précise, dans la mesure où l’or suit le marché à la hausse, ne le suivrait-il pas également à la baisse ?
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Mon collègue Kevin Kerr observait que la Chine établit des relations serrées avec la plupart des grands producteurs pétroliers de la planète. Ce n’est pas le cas des Etats-Unis. Les Chinois investissent des milliards de dollars dans diverses opérations étrangères, tout en négociant des contrats de ravitaillement de long terme avec des pays comme le Canada, la Russie et le Venezuela.
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"Je vais vous parler du réchauffement planétaire comme vous n’en avez jamais entendu parler — je vais vous parler de preuves". C’est par ces mots que Dennis Avery commençait une récente conférence. Avery a co-signé, avec Fred Singer, un nouveau livre fascinant appelé Unstoppable Global Warning : Every 1 500 Years ["Un réchauffement planétaire impossible à arrêter : tous les 1 500 ans", ndlr.]
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Si le faible dollar n’est pas uniquement un souvenir historique des six dernières années, mais également une caractéristique semi-permanente de la scène financière mondiale, les investisseurs feraient bien d’envisager de se diversifier par le biais de classes d’actifs montrant une capacité plus convaincante que celle du billet vert de conserver leur pouvoir d’achat mondial.
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Deux événements mettent Omaha, dans le Nebraska, à rude épreuve : les championnats universitaires… et l’assemblée générale des actionnaires de Berkshire Hathaway. Plus de 27 000 personnes ont pris place dans le Qwest Center le 5 mai dernier. Toutes venaient entendre deux investisseurs remarquables, Warren Buffett et Charlie Munger. Voici les commentaires les plus intéressants tirés de mes notes lors de cette assemblée générale.
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Au cours de leur carrière, Walsh et May ont gagné 50 matches consécutifs. Cela n’aurait jamais dû se produire. Elles n’auraient pas dû être aussi fortes. Elles auraient dû, à coup sûr, subir un mauvais jour, une "correction". Ca n’a pas été le cas, cependant — pas durant 50 matches. Ensuite, elles ont perdu quelques fois, ici et là… mais cette stupéfiante paire de joueuses de volley-ball continue à dominer ses opposantes la majeure partie de temps… et continue à augmenter un nombre quasi-record de victoires. Certaines choses arrivent, même si toutes les probabilités semblent s’y opposer.
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L’or et l’argent-métal — ce n’est pas un secret — tendent à bien se comporter durant les périodes de crise financière. Et les actions minières junior peuvent grimper en flèche durant ces mêmes périodes. Dans la mesure où elles représentent un sous-groupe minuscule du paysage financier, même une toute petite augmentation de l’intérêt des investisseurs peut les faire décoller. De plus, je pense que cette fois-ci, le marché haussier des actions aurifères junior sera vertigineux, une fois qu’il aura commencé.
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Le leader mondial des tubes sans soudures est Vallourec. Le n°1 nord-américain est Lone Star. Ces sociétés sont dépendantes en amont de l’industrie de l’acier et de l’inox (nickel, titane…) pour la partie production. En aval, l’activité est tirée par les sociétés d’exploitation de pétrole et gaz. Plus on creuse et pioche à la recherche de brut et de gaz, plus le chiffre d’affaires des tubes sans soudure grimpe.
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En langue française, je dois ma dénomination définitive à un botaniste des Lumières contemporain de Buffon, Henri Louis Duhamel du Monceau. Dès cette époque, mes qualités nutritives et mon faible coût de revient sont remarquées. Le roi Louis XVI félicitera l’agronome Antoine Parmentier à mon propos : "La France vous remerciera un jour d’avoir inventé le pain des pauvres". Vous m’aurez reconnu : je suis la pomme de terre.
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Si vous faites partie des investisseurs aurifères opportunistes, ne lisez pas ce qui suit. En revanche, si vous faites partie des investisseurs qui pensent que l’émission de monnaie injustifiée est un jour punie, la question se pose de savoir quand tombera le couperet du jugement dernier. En d’autres termes, jusqu’où l’or grimpera-t-il… et en combien de temps ?
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Ceux qui me lisent savent que je n’ai pas l’habitude de pratiquer un patriotisme outrancier. Mais là, je me gonfle d’orgueil et veux vous communiquer mon plaisir chauvin. Nous partageons, avec l’Australie et l’Afrique du Sud, l’apanage d’avoir les explorateurs miniers les plus astucieux du monde.
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Warren Buffett vient de s’acheter un train ! Pas un petit train électrique à monter en kit en tête-à-tête avec son fils… mais bien un train grandeur nature — le genre qui transporte charbon et maïs de par les vastes prairies américaines.
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Les décisions sont prises dans deux parties du cerveau, nous disent les scientifiques. La première partie, c’est le cortex latéral pré-frontal. C’est là qu’est censée se produire la pensée logique et avancée — par exemple lorsqu’une personne décide quel genre d’investissement choisir, ou quelle voiture offre le meilleur rapport qualité-prix. Plus loin dans la matière grise, on trouve un autre centre de décision, plus primitif : le système limbique, là où les véritables pensées se forment.