Nous avons eu notre marché haussier. Il a emmené le Dow sous les 1 000 points à plus de 14 000 en l’espace de 26 ans. Nous avons également eu une bulle. Tout le monde s’est bien amusé pendant la fête. A présent, il est temps de faire le ménage. Il est temps de voir un krach arriver… ainsi qu’un marché baissier pour les actions. C’est comme ça que ça marche. Désolé
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Il y a quelques jours, le président Obama a dit aux démocrates du Sénat US qu’il espérait pouvoir faire pression sur la Chine pour qu’elle se conforme aux accords commerciaux, sans préciser quels accords la Chine avait rompus, ni comment. Puis il a laissé entendre que la balance commerciale entre les Etats-Unis et la Chine devait être détraquée puisque que le yuan est surévalué par rapport au dollar, mais à aucun moment il n’a mentionné le nom de la Chine
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Une capitulation boursière moins spontanée qu’il n’y paraît
par Philippe Béchade 8 février 2010Dans un contexte de déprime qui n’a épargné aucun des grands indices du Vieux Continent, le plongeon de 3,4% du CAC 40 semble totalement disproportionné. Cela d’autant que l’Eurotop 100 ne cédait que 1,9%, Francfort 1,8% et Londres 1,5%. La place de Paris terminait donc — et de très loin — en queue de peloton vendredi soir. Cette cinquième semaine de l’année — la quatrième de baisse consécutive — s’est achevée de la pire des façons pour le CAC 40
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Le bilan de la nouvelle année se monte déjà à 15. En rappelant qu’en 2009 ce sont 140 établissements qui ont déjà fait faillite, 25 en 2008. Il devient évident que 2010 devrait connaître un nouveau record, déjà annoncé par la FDIC — fonds de garantie des dépôts bancaires. Avec un chômage réel de près de 20% d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, difficile d’avoir l’optimisme béat de nos dirigeants"
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Les derniers chiffres de la croissance US ont atteint un niveau étonnamment haut : plus de 5%. Mais soustrayez l’effet de restockage… et les stimulants fédéraux… et on obtient un chiffre négatif. Ce qui signifie que les relances ne relancent pas. Elles déplacent. L’économie privée cède le pas à l’économie gouvernementale. Cette semaine, par exemple, la main-d’oeuvre fédérale a atteint un nouveau record — 2,15 millions. Ce qui nous ramène au déficit budgétaire fédéral. A 11% du PIB, il n’est égalé que par les déficits des années de guerre — la guerre de Sécession et les deux guerres mondiales. A chaque fois, les prêteurs ont accepté des déficits aussi élevés parce que l’avenir du pays était en jeu (c’est du moins ce qu’ils croyaient)… et parce qu’ils étaient certains que ces déficits disparaîtraient dès la fin de la boucherie
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Epargne
Quand les énergies fossiles deviennent écolo… les investisseurs font leurs jeux ! (1)
par ingridlabuzan 5 février 2010Nous avons alimenté notre révolution industrielle puis notre croissance à l’aide des énergies fossiles, il en est de même aujourd’hui des pays émergents. Non seulement leurs industries sont gourmandes en énergie, mais leurs populations le seront aussi de plus en plus à mesure que leur niveau de vie augmente.Imaginez la quantité de CO2 que vont émettre les pays en voie de développement quand ils auront notre niveau de vie
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Epargne
Trois petits singes, une paille, une poutre… et patatras !
par Philippe Béchade 5 février 2010Wall Street a snobé la hausse de la productivité aux Etats-Unis au quatrième trimestre. Elle s’établit à +6,2% mais le consensus tablait sur hausse de 7,5% (après 7,2% au troisième trimestre), alors que les coûts salariaux ont chuté de 4,4% en année pleine. Au final, Wall Street subit sa pire correction depuis le 22 juin 2009 avec une chute verticale de 3,1% du S&P 500 et de 3% du Nasdaq… Le Dow Jones a fait quant à lui une incursion sous les 10 000 points quelques minutes avant la clôture, pour en terminer sur un repli de 2,6% à 10 002 points
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L’idée d’un budget à 3 800 milliards de dollars, c’est de stimuler l’économie. L’équipe Obama sait aussi bien que nous que cette "reprise" est en majeure partie un mirage. Sans emplois… et sans immobilier… on ne peut s’attendre à une croissance réelle. Les relances monétaires ont échoué. M. Bernanke a fourni aux banques tout l’argent gratuit qu’elles voulaient. Tout ce qu’elles font avec, c’est se verser des bonus. Que peut faire Bernanke ? Les taux sont déjà à zéro. Ils ne peuvent aller plus bas
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Epargne
Nickel : tiraillé entre fondamentaux et spéculateurs (2)
par Isabelle Mouilleseaux 4 février 2010Ce sont les spéculateurs qui poussent le métal à la hausse. Depuis la bulle de 2007, le marché du nickel est l’un de leurs terrains de jeu favori. Le nickel est devenu très "spéculatif", attirant les investisseurs en quête de sensations fortes et de plus-values rapides — ce n’était pas le cas auparavant. Je vous rappelle que ce marché est relativement petit (il pèse quelque 25 milliards de dollars) et concentré
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Epargne
Comme des pâtés de sable crasseux qui s’enfoncent dans la mer…
par Philippe Béchade 4 février 2010Ce qui pourrait indisposer Wall Street, c’est le durcissement de ton de Barack Obama au sujet des relations commerciales avec la Chine… Cette dernière prend prétexte de la visite du dalaï-lama pour rappeler à son "partenaire" américain qu’il est malvenu de provoquer la plus grande dictature communiste de la planète avec des ventes d’armes à Taïwan… une bien étrange façon — selon Pékin — de se montrer digne de l’attribution du prix Nobel de la Paix trois mois auparavant
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La marmotte n’a pas chômé mardi matin… mais qu’en est-il des Chinois ?
par Philippe Béchade 3 février 2010Qui parmi nos lecteurs connaît le véritable taux de chômage dans l’empire du Milieu ? La petite subtilité, c’est qu’il existe un "taux de chômage urbain" (qui reste stable autour de 4,2% à 4,5% en toutes circonstances puisqu’en cas de perte d’emploi, la perte du droit de résidence survient dans la foulée)… mais pas de sondage national global incluant les campagnes. Pire, les chiffres annoncés résultent de modes de calculs différents selon les villes (chômeurs déclarés ou chômeurs recensés). La tendance à la minoration par les mairies, pour des raisons de prestige, est si prononcée que le taux officiel devrait être multiplié par plus de deux… et se rapprocherait de celui qui prévaut aux Etats-Unis
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Au Japon, les déficits dépassent un peu les recettes fiscales. Aux Etats-Unis, c’est l’inverse. Dans les deux cas, les déficits sont gigantesques… et continuent de s’approfondir. En dépit de ses déficits gargantuesques, le Japon n’a pas réussi à dépenser jusqu’à sortir de la dépression… ou de la déflation. Au contraire, plus il dépense pour lutter contre la déflation, plus les prix chutent
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Epargne
Nickel : tiraillé entre fondamentaux et spéculateurs (1)
par Isabelle Mouilleseaux 3 février 2010Le nickel a fait sa bulle bien avant les autres. C’était en mai 2007. Il avait alors atteint 54 200 $ la tonne sur le LME. Il s’est ensuite violemment retourné, et n’a eu de cesse de chuter jusqu’à atteindre un point bas à 8 935 $ fin 2008. Depuis, il s’est repris, puisqu’il cote aujourd’hui 18 315 $. Soit 100% de hausse depuis le creux. Mais on reste encore 60% en dessous du niveau record de 2007
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"Les chiffres du troisième trimestre pour le PIB ont largement dépassé toutes les attentes", a déclaré l’investisseur milliardaire Kenneth Fisher, le 10 novembre, pour exprimer l’optimisme contagieux du moment. "L’économie ne remonte pas doucement". Fisher aurait sûrement dû tenir sa langue. Mais il a prédit que l’indice S&P 500 atteindrait les 1 300 "dès le mois de février". Le S&P est actuellement sous la barre des 1 100, et février est déjà là
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Dans un article récent, le National Bureau of Economic Research rapporte qu’un bon indicateur pour anticiper la venue d’une crise est de regarder la croissance des crédits. Or si la croissance économique à double chiffre de l’empire du Milieu dure depuis plus d’une décennie, le bond des crédits n’a véritablement explosé qu’en 2008. Et, maintenant que l’on sait que la croissance chinoise n’a été que peu affectée par la dernière crise financière, les milliards de dollars injectés par le pouvoir central vont très certainement générer une crise made in China sans précédent
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Epargne
Barack Obama prêt à reboucher les cratères budgétaires !
par Philippe Béchade 2 février 2010Wall Street s’est montré relativement indifférent au budget 2011 présenté ce lundi par Barack Obama. L’exercice débutant en octobre prochain pèsera 3 800 milliards de dollars. Cette somme inclura un déficit budgétaire de 1 560 milliards de dollars (soit 10,6% du PIB US), qui devrait être ramené à 1 300 milliards en 2012. Mais ce qui fait déjà les gros titres, c’est l’abandon du programme de la NASA pour la colonisation de la Lune, voulu par George W. Bush
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Mais comment est-il possible que l’économie américaine revienne tout droit à des taux de croissance dignes de l’Ere de la Bulle après avoir perdu seulement quelques points de pourcentage du PIB ? Nous savons tous que c’était une bulle du crédit, non ? Nous savons tous que ça ne pouvait pas durer, pas vrai ? Nous savons tous, aussi, que le carburant de cette croissance — des gaz bouillants provenant des banques et du secteur de l’immobilier — a disparu. Alors d’où provient-elle
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L’information est tombée en fin de semaine dernière… le Sénat américain a voté une augmentation du plafond de la dette des Etats-Unis, jusqu’à 14 300 milliards de dollars. Cela va permettre au Trésor US d’emprunter plus d’argent pour rembourser la dette existante, mais aussi payer le déficit annuel de 1 300 milliards de dollars de cette année. Ben Bernanke a également été réélu pour un mandat de quatre ans au poste de destructeur en chef du dollar, à 70 voix contre 30