Imaginez que vous soyez un banquier d’affaires aussi créatif que machiavélique, aussi redoutable qu’influent. Un banquier qui a tous les moyens à sa disposition et un seul et unique objectif : réaliser des plus-values. Imaginez que ce banquier ait pour clients la plupart des grandes banques de la planète, qui font, elles, "commerce avec le petit peuple". Vous êtes donc en situation de refourguer vos petits produits maison aux grandes banques mondiales qui vont ensuite en arroser la planète toute entière
L’écologie punitive et ses ravages économiques
Sous couvert de protection du climat ou de défense commerciale, les gouvernements multiplient les taxes, les restrictions et les directives.
Boom du crédit : jusqu’où l’élastique peut-il s’étirer ?
Quel cours de l’or en cas de retour à un étalon-or ?
L’idée d’un retour à l’étalon-or refait surface avec insistance, à mesure qu’une vague de dédollarisation déferle sur les BRICS+.
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Epargne
Criquets, tremblements de terre, boule de feu… et puis quoi encore ?
par Bill Bonner 28 avril 2010Un sondage de Barron’s nous dit que les obligations sont désormais la classe d’actifs la plus détestée. Franchement, nous n’aimons pas les obligations non plus. Mais la Grande Correction finira par administrer une volée de bois vert aux prix des actions… et de l’immobilier… et des matières premières… les obligations pourraient être les seuls actifs à s’en tirer ! Elles pourraient grimper à mesure que le désendettement se poursuit
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Côté européen, la récréation continue. Maintenant que le FMI est prêt à voler au secours de la Grèce et que même Angela Merkel n’exclut pas le soutien de Berlin (à condition que des engagements soient pris, que des mesures de restriction budgétaires soient mises en place etc., etc.) les marchés, tranquillisés, ont pu reprendre leur partie de marelle haussière — encouragés également par les résultats américains
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Le CDS grec à cinq ans évolue désormais non loin des 5%, voyions-nous hier. En d’autres termes, l’écart de rendement entre les obligations grecques et celles de l’Allemagne atteint près de 5%, le papier allemand étant considéré comme le moins risqué en Europe
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Les cadres de Goldman Sachs étaient de bonne humeur pour une bonne raison : ils avaient parié contre le marché des prêts immobiliers. Bien entendu, c’était la seule chose raisonnable à faire. N’importe qui pouvait voir que le marché de l’immobilier traversait une bulle. Et tout le monde savait que la bulle immobilière éclaterait tôt ou tard. Personne ne le savait mieux que Goldman, parce que la firme avait contribué à créer la bulle… vendant ces titres adossés aux prêts hypothécaires délicieux… mais mauvais pour la santé… partout dans le monde
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Après les déplorables nouvelles concernant la taille de son déficit publiées la semaine dernière, les Hellènes ont finalement décidé de demander officiellement l’aide du FMI. Personnellement, le recours à des solutions si drastiques me porterait à redoubler d’inquiétude… mais visiblement, les marchés ont plutôt été rassurés par l’arrivée de la cavalerie financière
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Après plusieurs semaines de tergiversations, le 11 avril, l’Europe annonce s’être mise d’accord sur les modalités financières de l’aide accordée à la Grèce. En pratique, l’enveloppe est comprise entre 40 et 45 milliards d’euros dont environ 10 à 15 milliards apportés par le FMI. Le taux de financement tourne lui autour des 5%. Le 12 avril, le problème semble alors résolu et les rendements sur le marché obligataire retombent autour des 6% dès le lundi matin
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Pas beaucoup de nouvelles financières. La "reprise" reprend. Aux Etats-Unis, les ventes de maisons sont en hausse et le chômage en baisse. Nous avons encore la tête en Argentine, pleine de souvenirs de la semaine passée au ranch. En voici quelques-uns
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Les nouveaux chiffres de l’agence de statistiques de l’Union européenne révèlent que le déficit budgétaire de la Grèce pour 2009 sera encore plus élevé que prévu. Il y a cinq mois, l’Union européenne projetait un déficit total de 12,7% du PIB. Aujourd’hui, c’est 13,6%. Et les "incertitudes" concernant la qualité des données de la Grèce pourrait le faire monter au-dessus des 14% avant que tout ne soit réglé. D’ailleurs, ces "incertitudes" englobent également les swaps mis en place pour le gouvernement grec par la banque d’investissement préférée de tous, Goldman Sachs, et censés dissimuler la taille réelle du déficit
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Les gens ont-ils raison de faire confiance à nos dirigeants politiques et économiques ? Le sentiment de sécurité, la conviction que "le pire est passé"… sont-ils fondés ? Vous connaissez la réponse : nous en doutons. Marc Mayor apportait d’ailleurs de l’eau à notre moulin en s’intéressant à un point précis de l’économie américaine. "CNN l’a annoncé il y a moins de deux semaines : le crédit à la consommation américain a baissé de 11,5 milliards de dollars en février, soit -5,6% en rythme annualisé, selon les chiffres de la Réserve fédérale US"
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On aurait pu croire qu’entre plan d’aide européen et mesures de restriction budgétaire, la Grèce aurait jeté suffisamment de poudre aux yeux des investisseurs pour se faire oublier pendant un petit temps… mais il n’en est rien. L’agence de notation Moody’s a annoncé hier qu’elle avait une nouvelle fois abaissé la note de la Grèce — la faisant passer à A3
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12,4 millions de personnes atteintes, 7,6 millions de victimes en 2008 ; 26 millions de cas, 17 millions de décès en 2030. Ce fléau qui met en ébullition les laboratoires est le cancer. Les plus à la pointe ne sont pas les sociétés pharmaceutiques traditionnelles mais les biotechs. Dotée d’un fort potentiel, peu chère, découvrez notre valeur préférée pour investir dès aujourd’hui sur les remèdes de demain
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Tout de même, la "reprise" dure depuis si longtemps que nous avons oublié ce qu’était une crise. Vous vous souvenez du krach de 2008… quand les actions s’effondraient et que Lehman a fait faillite ? Des pleurs… et des grincements de dents. Une crainte profonde et terrifiante, c’est ce que les gens ressentaient à l’époque. C’était "la fin du monde". Le jour du jugement était arrivé
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Aux Etats-Unis, vous trouverez deux fonds indiciels cotés en bourse (ETF) liés aux matières premières. Global X Funds a lancé un ETF pour suivre les producteurs d’argent-métal, et un ETF pour suivre les producteurs de cuivre du monde entier. D’après notre étude très superficielle des prospectus, l’idée qui domine, pour les deux fonds, c’est qu’il y a une plus grande demande pour les métaux industriels, qui implique plus ou moins une reprise dans l’économie mondiale
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Epargne
Comment profiter de la croissance de l'Asie en restant dans votre PEA
par fredericlaurent 22 avril 2010Depuis le 1er janvier 2009, Eric David gère donc le fonds Ariane Invest. Il a su orienter le fonds sur des valeurs euro-émergentes. Euro-émergente ? Oui, il s’agit d’investir sur des valeurs européennes, mais qui orientent désormais leur stratégie et leur développement sur les zones de croissance, et dont le chiffre d’affaires est donc de plus en plus généré par ces zones émergentes, à forte croissance. Ces sociétés européennes ont compris que c’est comme cela qu’elles s’en sortiront et qu’elles continueront à générer du chiffre
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Le secteur des produits forestiers représente 1% du PIB mondial, et un marché de plus de 200 milliards de dollars, avec des débouchés dans la construction, l’ameublement, l’emballage, le papier et l’énergie…La demande est tirée par l’Asie à plus de 40%, Chine et Japon en tête. La Chine joue donc un rôle central sur ce marché, à la fois importateur de grumes, et premier exportateur, en particulier sous forme de mobilier, devenue l’usine à bois de la planète
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Goldman affirme qu’il était parfaitement légal de structurer, comme elle l’a fait, l’accord avec la Grèce. De plus, les autorités de Bruxelles étaient au courant depuis des années… et semblaient même approuver. Les Etats membres étaient autorisés à "utiliser des produits dérivés pour ajuster les ratios de déficit", a révélé le Financial Times. Goldman s’est organisé afin qu’Athènes échange des liquidités contre un flux de revenus provenant de la titrisation des revenus d’un aéroport et de la loterie nationale. S’agissait-il de dette ou de valeur ? Goldman a-t-il prêté à la Grèce… ou a-t-il acheté une part du patrimoine national
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Une reprise sans volume : pas bon, ça. Mais les plus perspicaces d’entre vous me feront remarquer que les volumes se sont nettement repris au cours du mois de septembre sur le S&P 500. Mais la remontée des échanges repose sur une poignée de titres, comme le relève William Hester, analyste auprès des fonds de placement Hussman. Et des titres bien connus de nos services :Fannie Mae, Freddie Mac, Citigroup, AIG et Bank of America, pour ne citer que les plus illustres –ainsi que les plus pourris, mais je ne souhaite pas gâcher l’ambiance