Nous avons le sentiment que ce marché est sur la voie de la baisse. Parce qu’à présent, même la Fed peut voir que la reprise n’arrive pas. La Réserve fédérale a annoncé qu’elle maintiendrait ses taux d’intérêts ultra-bas pendant une période ultra-longue. Elle a prolongé sa prolongation une fois de plus, en d’autres termes
L’or ne ment jamais : la vraie faillite américaine
Les politiques américaines se succèdent et laissent derrière elles consternation et désillusion.
Pauvreté record, solutions absurdes
Minières aurifères : le moment doré de « l’or de performance » ?
Telle est la question que posent Ronald Stöferle et Mark Valek dans le rapport In Gold We Trust 2025.
-
-
"Les marchés montent à mesure que les jupes des femmes raccourcissent", affirmait hier Marc Mayor, qui ne recule pas devant des investigations approfondies pour élaborer ses théories d’investissement. "Non, ce n’est pas le résultat de l’excitation ressentie par les traders de Wall Street sur le chemin du travail lorsque le printemps revient", expliquait-il, "c’est la conclusion d’une étude qui a fait de l’ourlet un indicateur fiable de l’évolution des marchés. Cette année, celui-ci se portera bas, très bas même. Pas loin du plancher, en définitive. Pour les marchés, il faut donc craindre le pire"
-
Epargne
Si Bernanke lui même n’y croit plus, l’euro est proche d’un rebond
par Philippe Béchade 25 juin 2010Le niveau actuel du dollar devrait donc constituer un avantage pour les valeurs françaises — mais l’évolution du CAC 40 ne confirme pas cette hypothèse. Les investisseurs ont de bonnes raisons de penser que les marchés sont correctement valorisés. Vous ne trouverez plus que quelques incorrigibles optimistes pour penser que les anticipations de croissance économique formulées au début de l’été 2009 concernant 2010 et 2011 ont encore des chances de se matérialiser. Pourtant au moins un argument auquel nous ne pouvons rester insensibles : le plan de relance de Barack Obama, d’un montant de 750 milliards de dollars […] mais s’il est bien quelqu’un qui n’envisage aucune embellie de l’économie américaine dans un avenir prévisible, c’est Ben Bernanke
-
Votre chroniqueur californien n’a pas la moindre idée de ce qui cause les fluctuations de prix minute par minute de la bourse, mais il est quasiment certain que ce n’est pas la logique ou la raison. A court terme, la bourse n’est pas un laboratoire. C’est en partie un casino. Heureusement pour nous investisseurs, la logique et la raison sont les principales influences sur les tendances des prix à long terme. Alors jetons un oeil aux chiffres de l’immobilier dans le contexte des perspectives à long terme de la bourse
-
Des chaussures militaires aux pieds, une sylphide filiforme aux cheveux courts galope désespérément dans la rue à la recherche des toilettes les plus proches, une plaque de chocolat dans une main et une canette de bière dans l’autre. L’heure est à la méfiance : l’apparence et le comportement de notre jeune passante nous amènent à penser que la Bourse est sur le point de sombrer. A quoi voit-on que les marchés vont chuter
-
Nous répétons toujours la même chose, à la Chronique Agora. Non parce que nous manquons d’imagination… mais parce que les choses sont toujours les mêmes. "Les perspectives s’assombrissent pour les prix de l’immobilier", annonce le Wall Street Journal. Pour le moins, oui. Elles s’assombrissent notablement. Eh bien, qu’est-il arrivé aux 12 000 milliards de dollars de dépenses de relance, garanties et renflouages ? Nous avions dit dès le début que tout ça ne marcherait pas. Ils ont dit "si", nous avons dit "non". Pouvons-nous être remboursés
-
L’économie américaine ressemble de plus en plus à un véhicule supposé en panne de batterie et qui, lorsque l’on branche les cosses sur la dépanneuse, parvient effectivement à redémarrer en toussotant… mais dont il apparaît rapidement évident que les bougies sont mortes, que le carburateur est engorgé d’impuretés et que les cylindres sont cuits après avoir surchauffé depuis 2005 et manqué de lubrifiant à partir de fin février 2007. Face à de tels symptômes, des mécanos diagnostiqueraient sobrement que le moteur a "serré"
-
Qu’est-il arrivé à la reprise ? Voilà ce que nous dit l’agence Associated Press : "Les ventes de maisons autrefois occupées ont chuté de 2,2% en mai [aux Etats-Unis], démontrant que le coup de pouce des crédits d’impôts pour achat immobilier s’efface plus rapidement que prévu". Les économistes étaient surpris, selon la presse. Les autorités paient encore 8 000 $ aux acheteurs lorsqu’ils acquièrent une maison. Pourtant, le nombre d’acheteurs baisse
-
Vous avez déjà eu l’impression de vivre une sorte de rêve étrange, dans lequel quelqu’un vous plaque un oreiller sur le visage pour vous empêcher de respirer, et vous pouvez vaguement entendre vos enfants demander : "il est mort, là, maman ?", et vous vous débattez et vous hurlez "non, je ne suis pas mort, bande de crétins !", mais personne ne vous écoute ? Eh bien moi aussi ! J’ai cette même impression quand je regarde le système économique s’effondrer […] c’est l’euro qui se trouve dans la partie du bateau qui coule le plus vite
-
Epargne
Tout le monde a horreur des Bleus… et surtout du bleu pétrole !
par Philippe Béchade 23 juin 2010Les médias n’en font plus leur Une, mais des dizaines de milliers de barils de pétrole continuent de s’échapper chaque jour du fond du golfe du Mexique. Ils vont venir pendant des mois, et même probablement des années, souiller les côtes américaines. Le calvaire de l’équipe de France, de ses supporters et de ses sponsors s’est achevé par une ultime humiliation. Le calvaire des riverains de la Louisiane et de la Floride, en revanche, est loin d’être terminé
-
Les turbos sont des produits à effet de levier. Ils sont risqués mais, conjugués à une bonne utilisation de l’analyse technique, ils permettent d’amplifier les opportunités de marché. Il faut donc être conscient des risques. Par exemple, vous pouvez gagner 100% mais aussi en perdre 50. Mais vous pouvez tout aussi bien faire 150% sur Saint-Gobain : découvrez notre stratégie gagnante
-
La surprise de cette semaine a été l’annonce de la Chine, qui mettait fin à son lien avec le dollar. L’autre surprise, c’est que ça n’a fait aucune différence. La nouvelle a surexcité les investisseurs… qui ont passé la journée à se préparer à faire grimper les prix. Et rien n’est arrivé. Aucune différence sur les marchés boursiers. Même le marché des devises s’est contenté de bâiller
-
Au 21ème siècle, le Mondial 2010 survient en pleine crise économique — et désormais également en pleine crise de confiance pour le plus petit dénominateur commun des habitants d’une partie du Vieux Continent, à savoir l’euro. Les héros chaussés de crampons de chaque pays qualifié étaient censés faire oublier au peuple un peu de sa frustration, apporter du rêve, montrer de la bravoure, faire rejaillir un peu de leur gloire sur leurs supporters. Et voilà que les gladiateurs français, que les médias présentent corrompus par l’argent, sont victimes d’une rupture avec le réel et les attentes du public
-
C’est jeudi dernier qui a dû sembler être le jour le plus long, pour Tony Hayward. "Le Congrès déchire le dirigeant de BP", comme le disait le Financial Times. M. Hayward a été confronté à un panel de zombies du Congrès US. Ils l’ont enchaîné à un rocher pour que les membres du comité de l’énergie puissent se repaître de ses organes internes chacun à leur tour
-
Grâce au coup de reins providentiel de jeudi soir, les deux indices historiques (Dow et S&P), encore dans le rouge à cinq minutes du coup de cloche final, affichaient en clôture un gain de 0,15% en moyenne et une performance annuelle "positive" de 0,06% et 0,09% respectivement. Les cours ont continué de progresser vendredi à l’ouverture mais les ficelles sont tellement grosses que l’on pourrait y suspendre un taureau reproducteur charolais par les cornes
-
Epargne
Investissons aujourd'hui pour prévenir les catastrophes de demain (2)
par ingridlabuzan 21 juin 2010Le coût des catastrophes naturelles augmente, comme nous le voyions vendredi. Cela pour deux raisons : tout d’abord, ce sont des infrastructures de plus en plus complexes qu’il faut reconstruire, des ponts, des autoroutes, des hôpitaux équipés de matériel moderne et cher, etc. A cela s’ajoute le fait que les populations ne s’assurent pas au niveau individuel ; c’est donc l’Etat qui prend en charge les coûts liés à ces catastrophes
-
Pour un nombre grandissant de citoyens chinois géographiquement mobiles et particulièrement doués, l’investissement dans l’immobilier à l’étranger devient une nouvelle façon de placer son argent, et une couverture contre un marché de plus en plus précaire chez eux. La classe moyenne émergente de l’empire du Milieu n’a que très peu d’options quand il s’agit de protéger son épargne
-
BP a accepté de fournir aux zombies 20 milliards de dollars de viande crue : "BP soutient le fonds de 20 milliards de dollars contre la marée noire", déclare le Financial Times. BP est un producteur. La société produit quelque chose de précieux. En fait, elle produit la chose qui est la ressource la plus précieuse et la plus importante du Pentagone — l’énergie liquide