Le nickel a fait sa bulle bien avant les autres. C’était en mai 2007. Il avait alors atteint 54 200 $ la tonne sur le LME. Il s’est ensuite violemment retourné, et n’a eu de cesse de chuter jusqu’à atteindre un point bas à 8 935 $ fin 2008. Depuis, il s’est repris, puisqu’il cote aujourd’hui 18 315 $. Soit 100% de hausse depuis le creux. Mais on reste encore 60% en dessous du niveau record de 2007
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
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"Les chiffres du troisième trimestre pour le PIB ont largement dépassé toutes les attentes", a déclaré l’investisseur milliardaire Kenneth Fisher, le 10 novembre, pour exprimer l’optimisme contagieux du moment. "L’économie ne remonte pas doucement". Fisher aurait sûrement dû tenir sa langue. Mais il a prédit que l’indice S&P 500 atteindrait les 1 300 "dès le mois de février". Le S&P est actuellement sous la barre des 1 100, et février est déjà là
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Dans un article récent, le National Bureau of Economic Research rapporte qu’un bon indicateur pour anticiper la venue d’une crise est de regarder la croissance des crédits. Or si la croissance économique à double chiffre de l’empire du Milieu dure depuis plus d’une décennie, le bond des crédits n’a véritablement explosé qu’en 2008. Et, maintenant que l’on sait que la croissance chinoise n’a été que peu affectée par la dernière crise financière, les milliards de dollars injectés par le pouvoir central vont très certainement générer une crise made in China sans précédent
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Epargne
Barack Obama prêt à reboucher les cratères budgétaires !
par Philippe Béchade 2 février 2010Wall Street s’est montré relativement indifférent au budget 2011 présenté ce lundi par Barack Obama. L’exercice débutant en octobre prochain pèsera 3 800 milliards de dollars. Cette somme inclura un déficit budgétaire de 1 560 milliards de dollars (soit 10,6% du PIB US), qui devrait être ramené à 1 300 milliards en 2012. Mais ce qui fait déjà les gros titres, c’est l’abandon du programme de la NASA pour la colonisation de la Lune, voulu par George W. Bush
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Mais comment est-il possible que l’économie américaine revienne tout droit à des taux de croissance dignes de l’Ere de la Bulle après avoir perdu seulement quelques points de pourcentage du PIB ? Nous savons tous que c’était une bulle du crédit, non ? Nous savons tous que ça ne pouvait pas durer, pas vrai ? Nous savons tous, aussi, que le carburant de cette croissance — des gaz bouillants provenant des banques et du secteur de l’immobilier — a disparu. Alors d’où provient-elle
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L’information est tombée en fin de semaine dernière… le Sénat américain a voté une augmentation du plafond de la dette des Etats-Unis, jusqu’à 14 300 milliards de dollars. Cela va permettre au Trésor US d’emprunter plus d’argent pour rembourser la dette existante, mais aussi payer le déficit annuel de 1 300 milliards de dollars de cette année. Ben Bernanke a également été réélu pour un mandat de quatre ans au poste de destructeur en chef du dollar, à 70 voix contre 30
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Difficile d’avoir une idée claire de ce qui se passe au niveau du marché immobilier. Selon Case-Shiller, les prix grimpent dans de nombreuses régions des Etats-Unis. Mais il en va de même pour les stocks. Désormais, il faut 13,9 mois pour vendre une nouvelle maison — un record, et une hausse de 50% par rapport à l’an dernier. Cela doit décourager beaucoup de vendeurs. Ceux qui peuvent se le permettre pourraient maintenir leurs maisons hors du marché — en attendant un retour à une période plus favorable
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A Shanghai, de janvier à septembre, le prix moyen pour les logements de haut standing a progressé de 54% à près de 5 400 dollars le mètre carré. L’explosion ne se fait pas sentir qu’à Shanghai. Durant le seul mois de novembre, le prix moyen des 70 plus grandes villes chinoises a bondi de 5,7%, alors que les constructions d’immeubles sur l’ensemble du territoire ont presque triplé (+194% en un mois)
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En ce qui concerne l’affaire AIG, qui commence à empoisonner la carrière de Tim Geithner, Ben Bernanke se montre également formel. Ni lui ni le secrétaire d’Etat au Trésor n’ont cédé aux pressions de Goldman Sachs pour obtenir un versement immédiat portant sur l’intégralité de la valeur des CDS (contractés auprès d’AIG) au pire moment de la crise : "il n’y avait pas d’autre choix" ! L’influence de Goldman Sachs sur les décisions de la Fed et de la Maison Blanche à l’automne 2008 est difficile à prouver, faute de preuves matérielles — à l’exception du nombre exceptionnellement élevé d’échanges téléphoniques entre Tim Geithner et Lloyd Blankfein.
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Si l’on se fie à la réaction des marchés aux deux vagues mesures de "durcissement" qui ont eu lieu ces derniers jours (la Chine a mis un coup d’arrêt à ses prêts, tandis qu’Obama annonçait un "gel" des dépenses gouvernementales), il se pourrait que nous ayons atteint un tournant — et nous pourrions voir les actions bien moins surévaluées dans un avenir relativement proche
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Même si l’économie chinoise n’est que la quatrième économie au monde, c’est la première en termes d’influence sur les tendances boursières. Et la Bourse chinoise tend à diriger les autres Bourses du monde… pour le meilleur ou pour le pire. Au début de la crise du crédit de 2008, par exemple, la Bourse chinoise a atteint son plus bas fin octobre — plus de quatre mois avant que la Bourse américaine n’atteigne son plancher post-crise. Pendant les mois suivants, les actions chinoises ont plus que doublé, avant d’atteindre leur plus haut le 16 novembre de l’année dernière. Les actions chinoises sont redescendues depuis, alors que la Bourse américaine a grimpé vers des sommets encore plus hauts.
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Epargne
La Grèce a placé sa dette souveraine. Tout le monde est soulagé, mais pas nous
par Simone Wapler 29 janvier 2010Nous pressentons une tragédie grecque plutôt qu’un conte de fées. On expliquait récemment dans le Financial Times que la Grèce "se débat pour placer sa dette". Puis, un peu plus loin, on apprend que les cinq milliards d’émission ont été sur-souscrits, avec quatre fois plus d’acheteurs que nécessaires. Sans avoir l’esprit spécialement tordu, avouez qu’il est étrange que les acheteurs se bousculent pour quelque chose qui se vend mal. Cherchez l’erreur
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Ben Bernanke est reconduit sans surprise pour un mandat de quatre ans… mais les avis furent loin d’être aussi unanimes que lors des quatre renouvellements de mandat consécutifs de son prédécesseur et mentor, Alan Greenspan. Le président de la Fed a obtenu 70 voix sur 100, contre 77 lors du premier tour de scrutin préliminaire au Congrès. Son "laisser-faire" avant la crise aurait dû le disqualifier pour un second mandat. Cependant, la discipline politique (les deux chefs des partis démocrate et républicain avait appelé à sa réélection) a fini par occulter la controverse… et le voici réélu
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Qu’est-ce qui est si mort, en ce moment, que ça commence à puer ? Hmm… La seule chose qui nous vienne en tête, ce sont les actions japonaises. Chaque fois que nous en parlons, nos lecteurs nous demandent si nous avons perdu la tête. Les Japonais se font vieux. Ils ne sont pas seulement confrontés à une crise des retraites, ils risquent l’extinction. Et ils ne sont pas uniquement sur le point d’être enterrés figurativement… ils sont littéralement enterrés sous les dettes. Le gouvernement s’enfonce dans un endettement monstrueux… sans aucun moyen de le financer. Les autorités nippones empruntent déjà plus d’un dollar pour chaque dollar de recettes fiscales. En plus, les Chinois travaillent pour moins cher. Ils ont la même technologie… le même accès aux capitaux… et un marché bien plus grand
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La relance offerte par les dépenses gouvernementales est bidon. Mais elle semble bien réelle aux masses. Si on la fait disparaître, les conséquences économiques apparaîtront bien réelles elles aussi. La "destruction créatrice" du marché pourra enfin s’exprimer. Les entreprises qui devraient faire faillite feront faillite. Les spéculateurs qui devraient perdre de l’argent perdront de l’argent. Ça va saigner, en d’autres termes
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Epargne
Ensemble, nous sommes invincibles, seuls, nous ne sommes que des cibles
par Philippe Béchade 28 janvier 2010Caterpillar annonce des résultats meilleurs que prévus… et chute de 8% ! Le profit par titre ressort à 36 cents contre 29 attendus au quatrième trimestre. La direction table sur une croissance du chiffre d’affaires comprise entre 10% et 25%. Bigre ! Cela représente une marge d’incertitude impressionnante et les projections de bénéfices ne vont pas être commodes à établir
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Le gouvernement vietnamien a ordonné, purement et simplement, que toutes les plates-formes de trading sur l’or ferment leurs portes d’ici fin mars. Pourquoi ? Une spéculation à outrance et l’usage de leviers hors normes, selon les officiels de Hanoï. Dans son communiqué, le gouvernement stipule que "tant les opérateurs que les propriétaires de plate-forme de trading sur l’or effectuent leurs transactions sur des fondements fragiles qui manquent d’un cadre et de connaissances légales, économiques et techniques"
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La monétisation par la Banque centrale américaine a atteint ses limites physiques. C’est d’autant plus vrai que les banques chinoises doivent maintenant réduire la voilure et envisager de liquider quelques actifs pour respecter leurs ratios de solvabilité. Les T-Bonds US apparaissent tout désignés pour leur fournir un bon ballon d’oxygène dans une atmosphère de crédit raréfié