Je reçois beaucoup de courrier concernant mon fanatisme pour l’or, l’argent et le pétrole, qui sont selon moi les meilleurs investissements à faire quand votre gouvernement fait des dépenses déficitaires et autorise la création de quantités hallucinantes de devises, dans notre cas par la Réserve fédérale, mais surtout pour le pétrole, que je vous conseille d’acheter, ce qui signifie bien évidemment acheter des actions d’entreprises pétrolières
La pauvreté à feu doux
Les autorités fédérales ont poussé les tendances de 1980-2020 à des niveaux extrêmes. Comment pourraient-elles exacerber ou modérer les tendances actuelles du marché ?
Pourquoi le prix de l’électricité ne baissera plus (1/2)
Faut-il stocker son or à Londres ?
Lorsque l’on évoque le Royaume-Uni, on pense tout de suite « démocratie » et « liberté ». Les qualités britanniques font-elles de notre voisin un bon candidat pour assurer le stockage de vos métaux…
Retour de l’or, après 53 ans d’absence
-
-
Epargne
Sueurs froides : et si l’été 2010 se mettait à ressembler à 2009 ?
par Philippe Béchade 30 juillet 2010Nous avons bien compris que l’imposture médiatique des stress tests, suivie presque immédiatement par l’enterrement des mesures de sécurisation du système financier les plus impopulaires auprès des banques (le projet Bâle III), marquent la volonté des banques centrales — cette fois-ci, c’est la BCE qui s’y colle — de prendre toutes les mesures et de consentir à tous les renoncements propres à soutenir les marchés. Cela avait fantastiquement fonctionné durant l’été 2009. Avouez qu’il était tentant de rejouer la même partition dans un marché déserté par une majorité d’opérateurs… D’autant qu’il est aisé de le manipuler à sa guise lorsque certaines firmes produisent entre 20% et 50% des ordres exécutés au quotidien sur les marchés (y compris les dérivés de type ETF et CFD)
-
Comme nous le répétons souvent, il n’y a pas de reprise. Nous allons plutôt assister à des périodes de récession par intermittence, de déflation, de croissance et de prospérité apparentes. Certains de ces mouvements seront durables et importants. Mais attention : n’oubliez pas, nous sommes dans une Grande Correction, pas dans une reprise
-
J’ai décidé de revenir avec vous sur le cas de l’Europe et de ces fameux stress tests qui nous ont tenus en haleine toute la semaine dernière. J’écrivais dernièrement aux abonnés de mon service, FxProfitTrader, dans mon débriefing hebdomadaire : "Cette semaine se termine sur une note mitigée et dans l’attente des stress tests européens qui vont sans doute être un non-événement total. En effet, à bien y réfléchir, le marché a déjà pris en compte les hypothèses les plus plausibles et cela ne devrait donc pas perturber énormément les marchés." Et c’est le moins que l’on puisse dire. Les résultats "bons mais pas trop" garantissant un minimum de crédibilité ont été publiés comme prévus. Rassurant ? Pas vraiment
-
Epargne
Chômage US : il existe une menace pire que la World Company
par Philippe Béchade 29 juillet 2010L’emploi demeure la variable d’ajustement favorite — et la plus efficace — des multinationales. Il serait facile de les stigmatiser si ce genre de comportement restait circonscrit, disons, aux entreprises phares du S&P 500. Mais ce n’est pas le cas : les méchantes World Companies que beaucoup de médias dénoncent ne détiennent pas — et de très loin — le monopole des licenciements pour motif économique : si neuf millions d’Américains ont perdu leur emploi depuis le début de l’hiver 2007, c’est que les PME-PMI ont elles aussi fortement dégraissé
-
Nous étions d’avis — sans avoir fait de recherches sur le sujet — que Harley-Davidson avait probablement atteint son sommet. Nous pensions qu’il était temps de vendre l’action. Evidemment, les profits de l’entreprise ont grimpé en flèche. Pas à cause d’une augmentation des ventes ; comme le reste des entreprises américaines, Harley est en train d’apprendre à gagner plus d’argent sans vendre plus de marchandises
-
Epargne
Secteur solaire : trois raisons de s'intéresser de très près à ce secteur aujourd'hui (2)
par Isabelle Mouilleseaux 28 juillet 2010Aujourd’hui, tous ceux qui ont investi dans le solaire en 2007/2008 sont partis. Ecoeurés. Le marché effraie, les investisseurs hésitent à revenir. Ils ne voient que le problème de l’Espagne et de l’Allemagne et de l’impact qui en découle sur la demande mondiale de photovoltaïque. D’un autre côté, les cartes sont totalement redistribuées
-
Au cours de mon intervention durant la conférence financière Agora à Vancouver, j’ai parlé du manque d’imagination qui a provoqué l’explosion et le naufrage du Deepwater Horizon (DWH) et l’énorme fuite pétrolière dans le golfe du Mexique. J’ai mentionné le fait qu’en mai, lorsque j’étais à Houston pour une conférence sur la technologie offshore, j’ai discuté avec des personnes appartenant au secteur de l’assurance maritime. L’un d’eux m’a dit qu’avant que le DWH n’explose et ne coule, le secteur des assurances évaluait à zéro le risque que ce genre d’événements ne se produise. Zéro ? Comme si aucune de ces énormes plates-formes de forage en haute mer ne risquait d’exploser ? "Nous pensions que ça n’arriverait jamais", a-t-il dit. "Jamais"
-
En langage politiquement correct, la reculade de Jean-Claude Trichet et du comité de Bâle — agissant de concert afin de mettre en oeuvre une traduction concrète des recommandations du G20 après la débâcle de l’automne 2008 — se traduit officiellement par l’adoption de quelques "aménagements de transition". Croyez-vous que le secteur bancaire aurait littéralement explosé à la hausse (+5% en moyenne en Europe, +8% à Paris) s’il s’était agi d’une décision de routine portant sur quelques détails mineurs
-
Vous vous rappellerez que feu le boom avait complètement transformé l’Ile Emeraude. Tout à coup, les Irlandais étaient les gens les plus riches d’Europe (en se basant principalement sur la valeur de leurs maisons)… et des centaines de milliers de Polonais et autres immigrants affluaient en Irlande pour trouver du travail. Puis le krach est arrivé. Les Irlandais sont retombés sur terre. Les emplois ont disparu. Les prix des maisons ont chuté (quoique pas autant qu’on aurait pu le prévoir). Et les immigrants ont commencé à rentrer chez eux. De nombreux Irlandais de souche les ont suivis
-
Il y a deux grandes écoles de pensée sur ce qui nous attend… ainsi que deux autres écoles renégates. Il y a ceux qui pensent que nous avons une reprise… bien que faible… qui se poursuivra et ramènera finalement l’économie à la vie. C’est la ligne adoptée par l’administration Obama et la majeure partie des économistes grand public. Et puis il y a ceux qui pensent que la reprise ne se produira pas comme prévue… que les efforts de la Fed pour déclencher une reprise — ainsi qu’une demande vigoureuse de la part de l’Asie et des marchés émergents — mèneront à des niveaux élevés d’inflation, détruisant le dollar et les obligations
-
Epargne
Secteur solaire : trois raisons de s'intéresser de très près à ce secteur aujourd'hui (1)
par Isabelle Mouilleseaux 27 juillet 2010Un marché survendu, où règne la peur, offre bien souvent des opportunités inouïes. Encore faut-il s’y intéresser. Et prendre un peu de recul pour analyser la situation fondamentale, hors excès émotionnels des marchés. "Find out ‘the Big Picture’", comme disent les Américains. A savoir, qu’en est-il de la réalité et des perspectives, très concrètement. C’est ce que nous allons voir avec le solaire. Ou plus précisément avec le photovoltaïque. Petit historique du secteur
-
Epargne
Apprenez à exploiter les plus belles marges… d’erreur !
par Philippe Béchade 27 juillet 2010Le CAC 40 aligne une quatrième séance de hausse consécutive. La tendance a été longtemps indécise mais les acheteurs ont repris la main vers 16h grâce au spectaculaire rebond des ventes de logements neufs aux Etats-Unis au mois de juin
-
Avez-vous entendu parler de ces lingots d’or de 400 onces remplis de tungstène ? (Le poids du tungstène est quasi identique à celui de l’or, alors l’illusion est facile si le lingot n’est pas correctement examiné). Ou de cette histoire de trader en métaux londonien qui affirme que JP Morgan Chase étouffe le prix de l’or ? Et comment il a été blessé dans un mystérieux accident ? (Ses blessures sont sans gravité). Ou comment le dirigeant du Gold Anti-Trust Action Committee a témoigné au sujet de la manipulation de l’or face à la Commission américaine d’opération sur les futures sur matières premières et que la caméra n’a — comme par hasard — pas fonctionné ce jour-là
-
Frappant découplage que celui qui divise l’Europe. Le sud fait naufrage et multiplie les efforts pour écoper. Au nord, les vagues financières ont à peine ralenti le rythme de croisière. Entre la débandade de -8% de la Bourse de Paris et l’envol de 22% de son homologue danoise depuis le début de l’année, le choix est évident. Cap au nord ! La Scandinavie : refuge dans la tempête, comme s’en est fait l’écho la presse anglo-saxonne. Voyez le Danemark : sa croissance est attendue en hausse de 1,4% en 2010 et de 1,7% en 2011, selon les chiffres du gouvernement
-
La hausse de vendredi à Wall Street s’est jouée sur un coup de dés. Le "double six" salvateur, le véritable catalyseur du rebond fut en fait l’explosion à la hausse du titre Genzyme : +20% en quelques secondes vers 19h, suite à une information parue sur l’édition en ligne du Wall Street Journal faisant état de discussions informelles avec le laboratoire français Sanofi-Aventis en vue d’un rapprochement. Voilà que la fièvre des OPA réveillait soudain Wall Street qui somnolait depuis l’ouverture et ne s’enthousiasmait guère pour l’actualité du jour
-
Vous vous rappellerez que M. Bernanke est celui qui avait prévenu le Congrès US qu’on "n’aura peut-être plus d’économie d’ici lundi" si le Congrès n’approuvait pas une loi fournissant renflouages et secours. Et maintenant qu’il a doublé la masse monétaire américaine à la Fed… et encouragé le gouvernement à mettre en danger 10 000 milliards de dollars dans divers renflouages, garanties et projets de dépenses… il est perplexe. Où est la reprise
-
Le billet vert n’est plus un refuge. Et l’euro ne monte pas uniquement grâce au retour de l’appétit pour le risque". "Il semble que la mentalité des citoyens américains ait changé ; pénalisant inéluctablement le mode de consommation et de croissance outre-Atlantique. Les Américains qui le peuvent épargnent, c’est nouveau et c’est très inquiétant. 70% du PIB américain venant de la consommation"… "Si les plus gros consommateurs de la planète se mettent à épargner alors même qu’ils gagnent moins, l’impact sur la croissance américaine, et mondiale par ricochet, va être démultiplié