« Qui contrôle le passé contrôle le futur : qui contrôle le présent contrôle le passé » (*), telle est la maxime du ministère de la Vérité ou Miniver qui joue un rôle important dans le célèbre roman d’Orwell 1984.
Le ministère de la Vérité dispose d’une administration qui réécrit l’Histoire aussi souvent que nécessaire, détruisant pour cela des documents et des archives qui seraient contraire à l’histoire du moment que le gouvernement souhaite promouvoir.
Nous dérivons vers un monde orwellien et à chaque fois que je tire une « information » des médias, j’essaye de me remémorer la maxime du Miniver pour affûter mon discernement.
10 ans après leur création, les cryptomonnaies restent une énigme, un objet monétaire mal identifié.
Notre débat « Or versus Bitcoin » a suscité de nombreuses réactions en ligne ou par e-mail.
Certaines de vos réflexions, chers lecteurs, prouvent que la monnaie reboucle toujours sur la politique :
« Un pays faible a besoin d’une monnaie faible pour concurrencer des pays forts tels l’Allemagne ou la France. C’est une monnaie faible qui leur permet de compenser leur manque de productivité.
Quand on donne une monnaie forte à un pays faible ça donne le fascisme à l’arrivée d’où tous les fascismes qui se réveillent partout en Europe (Italie, Grèce, Autriche, Hongrie et c’est pas fini !) car ça crée du chômage dans le pays faible d’avoir une monnaie forte. »
Depuis Keynes et l’abandon de l’or au profit du crédit, le passé monétaire a été soigneusement réécrit par le ministère de la Vérité. Ainsi, l’étalon-or est devenu un monstre, un carcan monétaire.
Tout le monde oublie les périodes de prospérité qui y sont attachées. Tout le monde oublie aussi que Bitcoin est en réalité une tentative de limiter le crédit puisque sa quantité est limitée par conception.
Ce qui est intéressant avec Bitcoin et les cryptomonnaies, c’est que le ministère de la Vérité n’est pas encore intervenu. Le passé n’est pas trafiqué puisqu’il n’existe pas.
Pour le moment, le Miniver ne s’occupe que du présent.
Il est temps de laisser la place à Nicolas Perrin qui vous donne un aperçu de la propagande sur le sujet.
(*) ‘Who controls the past controls the future: who controls the present controls the past.‘