Vous aimez la bière ? Stockez de l’or, votre pouvoir d’achat de bière augmentera et la retraite venue, vous ne craindrez pas d’avoir la gorge sèche.
C’est l’enseignement de l’évolution du Gold Beer Ratio suivi par Incrementum : le prix de la bière exprimé en or baisse[i]. Loufoque ? Non, c’est sérieux et vous pouvez en tirer des conclusions très utiles pour votre patrimoine.
A la Chronique, nous vous donnons régulièrement un aperçu des travaux d’Incrementum et de ses deux économistes, Stöferle et Valek, auteurs du rapport In Gold We Trust.
Stöferle et Valek ont la caractéristique d’être des autrichiens-autrichiens. Ils sont de nationalité autrichienne et appartiennent à l’école autrichienne d’économie, qui favorise Hayek, le libéralisme, la concurrence et la responsabilité plutôt que Keynes, le socialisme et l’interventionnisme étatique.
Leurs rapports sont très intelligibles et sans jargon.
Vous savez que l’inflation des prix n’est que la transmission à l’économie réelle d’une inflation monétaire sans création de richesse correspondante. Mais l’inflation des prix est un concept théorique difficile à cerner. Chacun a « son » inflation en fonction de son mode de vie. De plus, le mode de vie évolue puisque nous évoluons. L’inflation vue par un étudiant n’est pas celle d’un chef de famille ni celle d’un retraité. Les gens du sud seront moins sensibles à l’évolution des prix de l’énergie que ceux du nord, etc.
Les indices d’inflation des prix ne reflètent donc pas ce que chacun de nous vit. D’autant plus que leur composition est discutable. Ils excluent l’immobilier et les impôts, deux éléments pourtant cruciaux pour notre pouvoir d’achat.
L’inflation n’est qu’une statistique. Ce qui est certain en revanche, c’est que c’est aussi un impôt qui gonfle les recettes fiscales de l’Etat tout en amputant votre pouvoir d’achat. Rappelons que la Banque centrale européenne affiche officiellement un objectif d’inflation (donc d’impôt arbitraire) de 2%.
Un témoin d’inflation fiable
Nos économistes autrichiens-autrichiens ont donc retenu un produit que tout le monde connaît du nord au sud et d’est en ouest : la bière. Chaque année, à l’occasion de la fête d’octobre, ils publient le prix de la bière en or, ce qui nous donne une idée de l’inflation de ce produit…
L’unité retenue est la Maß, qui correspond à une chope bavaroise traditionnelle d’un litre.
Cette année, en euro, le prix de la Maß de bière a augmenté. Il s’établit en moyenne à 11,10 € contre 10,80 € l’année dernière. Soit un taux d’inflation de 2,8% (contre 2,4% l’année dernière).
« Depuis 1950, le rythme moyen annuel de l’inflation de la bière au moment de l’Oktoberfest est de 3,9% », note le rapport.
Même exprimé en or, la bière a légèrement augmenté cette année.
Axe vertical : Litres de bière par once d’or
Vous remarquerez que le prix de la bière en or n’a baissé substantiellement qu’à deux occasions : la hausse de l’or des années d’inflation 1975 – 1981 et celle des années 2008 – 2012, consécutive à la crise financière et la crise de la dette en euro.
Une autre façon de voir les choses est de comparer le prix de la bière en euro et le prix de la bière en or.
La conclusion est implacable : si vous voulez échapper à la hausse de la bière, stockez de l’or.
En langage d’économiste de l’école autrichienne, cela s’écrit académiquement de cette façon :
« la constante perte de pouvoir d’achat de l’euro est clairement visible alors que – malgré quelques fluctuations – l’or n’a pas perdu de pouvoir d’achat durant les sept décennies passées.
Une chose est certaine : l’or protège contre l’érosion du pouvoir d’achat de la monnaie papier ou, comme disent les Viennois, contre la gorge sèche ».
Vous me direz : « quand même, la bière, c’est bien réducteur»…
Réfléchissez-y à deux fois. La bière c’est : de l’eau, du houblon, de la culture (main d’œuvre, mécanisation, énergie), des levures, du brassage (bâtiments, fûts, etc.), du stockage (bâtiments encore) et enfin du service (camions, péages, livraison) et bien sûr des taxes.
Verflixt!
[1] A télécharger ici https://gallery.mailchimp.com/b268a38a165b03979d95268dd/files/68deb4e6-dd6f-4bad-907f-e0a6fc639cb7/O_zapft_is_The_Gold_Beer_Ratio_Revisited_Oktoberfest2018.01.pdf
24 commentaires
Bonjour,
Il y a plusieurs erreurs dans cet article :
« Vous remarquerez que le prix de la bière en or n’a augmenté substantiellement qu’à deux occasions : la hausse des années d’inflation 1975 – 1981 et celle des années 2008 – 2012, consécutive à la crise financière et la crise de la dette en euro. » Non, c’est l’inverse : le prix de la bière en or a baissé à ces époques car comme l’or montait, on pouvait acheter plus de litre de bière par once d’or !
« Mais celui qui a de l’or peut boire tranquille cette année : le prix de sa bière en or a baissé » Faux c’est l’inverse aussi : le prix de la bière en or a augmenté cette année car on peut acheter moins de litres de bière avec une once d’or. D’ailleurs ce prix de la bière en or augmente depuis 2011, date depuis laquelle l’or a cessé de monter. Et si on regarde bien, ce n’est pas très positif pour l’or car il pourrait encore baisser de moitié pour que le prix de la bière en or rejoigne sa valeur pendant les années 1970 et 1971 ou de 1995 à 2005. Maintenant le prix de la bière en € est peut-être trop bas lui aussi par rapport à la quantité de monnaie € émise : le litre de bière n’a même pas doublé en € depuis l’an 2000, alors que la masse monétaire, elle…
Cordialement
Suite : En réalité comme la masse monétaire a fait x 6 depuis l’an 2000, le prix de la bière devrait être de + ou – 750 € x 6 = 4500 € le maB de bière. Et l’or lui devrait au minimum s’être multiplié par trois afin que le prix de la bière en or rejoigne son maximum historique (correspondant à 50 litres de bière par once d’or), et au maximum s’être multiplié par 9 afin que le prix de la bière en or rejoigne son minimum de 2011 (correspondant à 150 litres de bière par once d’or) ou par 12 afin que le prix de la bière en or rejoigne son minimum historique de 1981 (correspondant + ou – à 200 litres de bière par once d’or)
Bonjour,
Il y a plusieurs erreurs dans cet article :
« Vous remarquerez que le prix de la bière en or n’a augmenté substantiellement qu’à deux occasions : la hausse des années d’inflation 1975 – 1981 et celle des années 2008 – 2012, consécutive à la crise financière et la crise de la dette en euro. » Non, c’est l’inverse : le prix de la bière en or a baissé à ces époques car comme l’or montait, on pouvait acheter plus de litre de bière par once d’or !
« Mais celui qui a de l’or peut boire tranquille cette année : le prix de sa bière en or a baissé » Faux c’est l’inverse aussi : le prix de la bière en or a augmenté cette année car on peut acheter moins de litres de bière avec une once d’or. D’ailleurs ce prix de la bière en or augmente depuis 2011, date depuis laquelle l’or a cessé de monter. Et si on regarde bien, ce n’est pas très positif pour l’or car il pourrait encore baisser de moitié pour que le prix de la bière en or rejoigne sa valeur pendant les années 1970 et 1971 ou de 1995 à 2005. Maintenant le prix de la bière en € est peut-être trop bas lui aussi par rapport à la quantité de monnaie € émise : le litre de bière n’a même pas doublé en € depuis l’an 2000, alors que la masse monétaire, elle…
En réalité comme la masse monétaire a fait x 6 depuis l’an 2000, le prix de la bière devrait être de + ou – 750 € x 6 = 4500 € le maB de bière. Et l’or lui devrait au minimum s’être multiplié par trois afin que le prix de la bière en or rejoigne son maximum historique (correspondant à 50 litres de bière par once d’or), et au maximum s’être multiplié par 9 afin que le prix de la bière en or rejoigne son minimum de 2011 (correspondant à 150 litres de bière par once d’or) ou par 12 afin que le prix de la bière en or rejoigne son minimum historique de 1981 (correspondant + ou – à 200 litres de bière par once d’or)
Cordialement
SUITE ET FIN : Le problème est que l’émission de monnaie € ne se retrouve jamais dans la poche des gens, qui au contraire sont pressés comme des citrons entre des revenus qui ne s’apprécient pas au contraire de leurs factures et tickets de caisse. L’inflation des prix est donc bien trop basse (même si pour la plupart des gens c’est déjà bien dur comme cela). C’est comme si tout était contenu et qu’un élastique se tendait, se tendait. Mais c’est intenable ! Il faudrait qu’il lâche maintenant et que les prix se multiplient à leur juste valeur !
Madame Simone Wapler, je crains que la plupart des gens achèteront des packs de bière à la place de l’or… 😀
Pardon mais je réessaie une fois encore car mes précédents messages ne sont pas publiés, pourquoi ?
Bonjour,
Il y a plusieurs erreurs dans cet article :
« Vous remarquerez que le prix de la bière en or n’a augmenté substantiellement qu’à deux occasions : la hausse des années d’inflation 1975 – 1981 et celle des années 2008 – 2012, consécutive à la crise financière et la crise de la dette en euro. » Non, c’est l’inverse : le prix de la bière en or a baissé à ces époques car comme l’or montait, on pouvait acheter plus de litre de bière par once d’or !
« Mais celui qui a de l’or peut boire tranquille cette année : le prix de sa bière en or a baissé » Faux c’est l’inverse aussi : le prix de la bière en or a augmenté cette année car on peut acheter moins de litres de bière avec une once d’or. D’ailleurs ce prix de la bière en or augmente depuis 2011, date depuis laquelle l’or a cessé de monter.
Et si on regarde bien, ce n’est pas très positif pour l’or car il pourrait encore baisser de moitié pour que le prix de la bière en or rejoigne sa valeur pendant les années 1970 et 1971 ou de 1995 à 2005.
Maintenant le prix de la bière en € est peut-être trop bas lui aussi par rapport à la quantité de monnaie € émise : le litre de bière n’a même pas doublé en € depuis l’an 2000, alors que la masse monétaire, elle…
En réalité comme la masse monétaire a fait x 6 depuis l’an 2000, le prix de la bière devrait être de + ou – 750 € x 6 = 4500 € le maB de bière. Et l’or lui devrait au minimum s’être multiplié par trois afin que le prix de la bière en or rejoigne son maximum historique (correspondant à 50 litres de bière par once d’or), et au maximum s’être multiplié par 9 afin que le prix de la bière en or rejoigne son minimum de 2011 (correspondant à 150 litres de bière par once d’or) ou par 12 afin que le prix de la bière en or rejoigne son minimum historique de 1981 (correspondant + ou – à 200 litres de bière par once d’or).
Le problème est que l’émission de monnaie € ne se retrouve jamais dans la poche des gens : ils sont pressés comme des citrons par des revenus qui ne s’apprécient pas au contraire de leurs factures et tickets de caisse. L’inflation des prix est donc bien trop basse (même si pour la plupart des gens c’est déjà bien dur comme cela). C’est comme si tout était contenu et qu’un élastique se tendait, se tendait. Mais c’est intenable ! Il faudrait qu’il lâche maintenant et que tous les prix se multiplient à leur juste valeur, permettant de diminuer le poids des dettes.
Cordialement
Bon dernier essai, peut-être y a t’il un modérateur qui arrête mes écrits ?
Bonjour,
Il y a plusieurs erreurs dans cet article :
« Vous remarquerez que le prix de la bière en or n’a augmenté substantiellement qu’à deux occasions : la hausse des années d’inflation 1975 – 1981 et celle des années 2008 – 2012, consécutive à la crise financière et la crise de la dette en euro. » Non, c’est l’inverse : le prix de la bière en or a baissé à ces époques car comme l’or montait, on pouvait acheter plus de litre de bière par once d’or !
« Mais celui qui a de l’or peut boire tranquille cette année : le prix de sa bière en or a baissé » Faux c’est l’inverse aussi : le prix de la bière en or a augmenté cette année car on peut acheter moins de litres de bière avec une once d’or. D’ailleurs ce prix de la bière en or augmente depuis 2011, date depuis laquelle l’or a cessé de monter. Et si on regarde bien, ce n’est pas très positif pour l’or car il pourrait encore baisser de moitié pour que le prix de la bière en or rejoigne sa valeur pendant les années 1970 et 1971 ou de 1995 à 2005.
Maintenant le prix de la bière en € est peut-être trop bas lui aussi par rapport à la quantité de monnaie € émise : le litre de bière n’a même pas doublé en € depuis l’an 2000, alors que la masse monétaire, elle…
En réalité comme la masse monétaire a fait x 6 depuis l’an 2000, le prix de la bière devrait être de + ou – 750 € x 6 = 4500 € le maB de bière. Et l’or lui devrait au minimum s’être multiplié par trois afin que le prix de la bière en or rejoigne son maximum historique (correspondant à 50 litres de bière par once d’or), et au maximum s’être multiplié par 9 afin que le prix de la bière en or rejoigne son minimum de 2011 (correspondant à 150 litres de bière par once d’or) ou par 12 afin que le prix de la bière en or rejoigne son minimum historique de 1981 (correspondant + ou – à 200 litres de bière par once d’or).
Le problème est que l’émission de monnaie € ne se retrouve jamais dans la poche des gens : ils sont pressés comme des citrons par des revenus qui ne s’apprécient pas au contraire de leurs factures et tickets de caisse. L’inflation des prix est donc bien trop basse (même si pour la plupart des gens c’est déjà bien dur comme cela). C’est comme si tout était contenu et qu’un élastique se tendait, se tendait. Mais c’est intenable ! Il faudrait qu’il lâche maintenant et que tous les prix se multiplient à leur juste valeur, permettant de diminuer le poids des dettes, car l’argent correspond à une dette, et cette dette doit être remboursée ce qui est limite impossible si l’argent créé ne circule pas….
Cordialement
» Chacun a « son » inflation en fonction de son mode de vie. »
Exactement, c’est ce que je voulais signifier en pointant du doigts le fait que le retour de l’inflation était essentiellement lié aux hausses de surtaxe sur le carburant et les cigarette ainsi qu’à la hausse du prix du pétrole.
Notons cependant que corrigé de l’inflation le prix de l’or est encore aujourd’hui inférieur à son plus haut de 1980. Ca veut peut être dire que l’or est actuellement sous évalué puisqu’il n’a pas suivi l’inflation sur cette période, mais ca permet également de se souvenir que l’or ne rapporte nécessairement rien sur le long terme (corrigé de l’inflation) puisque ce n’est pas un actif productif, contrairement à beaucoup d’autres alternatives.
Cela dit j’admets que prendre le pic de 1980 comme référentiel n’est pas forcément pertinent
Actif productif ou pas, c’est un faux problème car cela revient au même en réalité : l’immobilier est un actif productif mais il est taxé, et puis il se dégrade et il faut le rénover, donc financer ses rénovations en dépensant les loyers que l’on a touché. L’or n’est pas productif mais il ne se dégrade pas et donc il ne faut pas sans cesse remettre au pot !
CECILE DOUNY : » Bon dernier essai, peut-être y a t’il un modérateur qui arrête mes écrits ? »
essayez avec une adresse mail différente, j’ai constaté que ca fonctionnait avec certaines mais pas avec d’autres
CECILE DOUNY : infine les taxes et frais d’entretien se répercutent sur les loyers. Quand vous louez un bien c’est un usage productif du capital dans le sens où quelqu’un bénéficie d’un service. C’est donc nécessaire plus rentable sur le long terme.
Oui et non car à ce jour les loyers sont à mon avis bien trop bas que pour absolument tout répercuter. Tant que l’on peut louer sans grands frais le bien existant, cela tient… mais je ne crois pas que les loyers soient suffisants pour prendre tout en charge, y compris la nécessaire rénovation en profondeur + ou – tous les 30 ans, plus la nécessaire reconstruction + ou – tous les 150 ans.
Dans ma région des immeubles entiers s’écroulent de vieillesse… C’est comme à Gênes, tout tient tant que cela tient !
Et les nouveaux immeubles construits ? Et bien ils sont en bois contreplaqué, lol !
Cecile Douny si l’immobilier n’était pas rentable de façon structurel personne n’investirait…
Evidemment si dans une région il n’y a plus de demande car les gens partent les loyers vont baisser, mais dans d’autres régions ils augmentent.
Je peux vous dire que je connais des gens qui dégagent d’excellents rendements nets dans l’immobilier.
CECILE DOUNY, Warren Buffet sur cette idée des investissements productifs VS métaux précieux :
https://www.youtube.com/watch?v=Uuy95_O9ZZo
Je ne suis pas contre l’investissement immobilier, moi aussi je l’ai pratiqué et le pratique encore. C’est un investissement intéressant car il permet à des gens sans même guère d’apport de départ de se constituer grâce à l’emprunt remboursé par des locataires un capital important in fine. Mais je pense que le revenu net qu’on croit dégager est bien surfait par rapport à celui qu’on calculerait si on prenait réellement tout en compte, y compris la nécessité après + ou – 150 ans de tout démolir et reconstruire si on veut conserver des loyers intéressants et un immeuble solide à la pointe des normes !
Les loyers n’ont fait que baisser (pas en €, mais par rapport au coût de la vie et de la construction), ils sont maintenant vraiment trop bas.
Ca dépend beaucoup d’où vous vivez. Les rendements locatifs baissent car les prix de l’immobilier augmentent beaucoup plus vite que les loyers. Mais je suis d’accord que les investisseurs sous estiment souvent l’ensemble des coûts directs et indirects.
Douny
Merci. Vous avez raison pour les deux premières erreurs et c’est corrigé en ligne.
Article écrit sous l’emprise de la bière ?
Le deuxième graphique – prix de la bière en euro et en or – parle de lui-même. Mieux vaut de l’or que des euros.
Bonjour,
Il y a de l’immobilier rentable… et du non rentable.
Je vois aujourd’hui des biens vendus avec des rentabilités à 2% BRUTE avec des acheteurs espérant rentabiliser avec la plus valu: bonne chance (pour le prix comme pour les taxes).
De même, sur 150 ans j’imagine qu’il y a des périodes rentable, d’autres non.
Personnellement, je ne compte pas garder mes biens 150 ans… enfin je crois.
En 80 av JC à Pompéi 2 gramme d’or était un meilleur investissement à transmettre que la possession du forum et des quartiers alentours.
En 2018, je préfère 2 millions d’euro en or que 2 million d’euro en immobilier, même à Paris.
Djamel : je ne suis pas non plus fan de l’immobilier dans la mesure ou ce n’est pas un investissement mobile ainsi que pour certains risques que vous avez évoqué indirectement. Il est claire que la politique de taux bas a permis un enrichissement considérable des propriétaires immobilier depuis 20 ans et que les choses risquent d’être beaucoup plus compliqué pour ceux qui voudraient investir aujourd’hui (même s’il y a encore des opportunités sur certaines niches, vous n’êtes pas obligé d’acheter de haussmannien à 2% ou de la défiscalisation).
Cependant à long terme il est toujours préférable d’allouer majoritairement son capital à des usages productifs, dans une logique purement capitaliste voir entrepreneuriale. L’or peut se concevoir comme une assurance ou comme un spéculation à court-moyen terme, mais dans un siècle votre once d’or ne sera toujours qu’une once d’or.
Bonjour Madame Wapler,
C’est appréciable de constater que vous prenez en considération les commentaires des lecteurs de vos articles, merci à vous aussi.