Face à une demande énergétique mondiale en pleine explosion et au consensus inédit entre républicains et démocrates aux Etats-Unis, l’énergie nucléaire apparaît comme la solution la plus prometteuse.
Dans mon dernier article, je vous expliquais pourquoi 2025 pourrait être « l’année de l’énergie », en raison de la demande croissante d’énergie dans le monde et les progrès continus dans le domaine de l’intelligence artificielle.
L’énergie nucléaire a particulièrement retenu mon attention, car c’est peut-être la seule source d’énergie qui soit à la fois bon marché, propre et fiable.
Le nucléaire est également l’un des rares sujets aux Etats-Unis sur lesquels les républicains et les démocrates sont d’accord. Au début de l’année, un projet de loi clé sur l’énergie nucléaire a été adopté par 88 voix contre 2 au Sénat et par 393 voix contre 13 à la Chambre des représentants, avant d’être promulgué par le président Biden.
Je ne suis même pas sûr que 97% des législateurs soient d’accord pour dire que l’eau est humide. Pourtant, 97% d’entre eux ont voté pour que les Etats-Unis « fassent progresser l’énergie nucléaire ».
Avec un soutien aussi fort, c’est le moment idéal pour cibler les investissements dans le matériau le plus important pour l’énergie nucléaire : l’uranium.
J’ai déjà découvert un certain nombre d’options intéressantes. Voici deux de mes investissements favoris…
1. Global X Uranium ETF (NYSE : URA)
Ce fonds offre une exposition à un groupe diversifié d’actions du secteur de l’uranium, bien qu’il y ait une certaine concentration – 26% du portefeuille porté sur Cameco (NYSE : CCJ), qui est la plus grande société minière d’uranium en Amérique du Nord, et 9% dans la fiducie Sprott Physical Uranium Trust.
La moitié des actifs du fonds sont canadiens, mais la diversification internationale n’en est pas moins importante. Le fonds détient également des actions australiennes, japonaises, sud-africaines, britanniques et même kazakhes, entre autres.
La dernière chose à mentionner est qu’il offre un dividende variable – et qu’il varie très largement.
Si vous êtes intéressé par ce placement, considérez le dividende comme un bonus. Tout dividende perçu à prendre est une bonne chose, mais ce n’est pas le principal attrait de ce fonds. Il ne s’agit pas d’un placement à revenu régulier, mais d’un moyen de détenir un groupe diversifié d’actions du secteur de l’uranium.
2. BWX Technologies (NYSE : BWXT)
BWX Technologies est une entreprise très intéressante. Elle fournit des composants et du combustible nucléaires au gouvernement américain et est le seul fabricant de petits réacteurs modulaires pour les sous-marins et les porte-avions américains. Rien de tel qu’un contrat gouvernemental pour assurer la stabilité financière d’une société.
L’entreprise fabrique également des radio-isotopes utilisés dans des médicaments, dont un médicament phare de Novartis.
BWX verse un dividende très, très faible, inférieur à 1%. Mais à mesure que les affaires s’améliorent, elle pourrait certainement augmenter son dividende au fil du temps.
Dans l’ensemble, BWX est une société très stable. Elle est rentable et ses flux de trésorerie sont positifs depuis au moins dix ans, et je pense qu’elle se trouve vraiment dans une situation idéale en ce qui concerne le nucléaire.
L’énergie nucléaire est en plein essor
À l’avenir, je vais continuer à m’intéresser aux entreprises actives dans le domaine de l’énergie nucléaire et de l’uranium.
Je ne vois pas d’autre secteur, lié ou non à l’énergie, qui bénéficie d’un soutien aussi large. A l’heure actuelle, nous avons une demande d’énergie apparemment insatiable (qui devrait croître de manière exponentielle), une offre très limitée et un mouvement mondial en faveur de l’énergie nucléaire, tant dans le public qu’au sein des gouvernements.
Je pense que dans dix ans, nous serons surpris de l’ampleur qu’elle a prise.
1 commentaire
Dans dix ans, si 50% du parc automobile français est électrique, il faudrait 40 EPR de 6 GW pour ne fournir QUE l »énergie nécessaire.
Sans compter l’ I A qui consomme 10 x plus qu’un moteur de recherche.
Et tout le reste.
Cela fait des milliers de réacteurs dans le monde. Y aura t’il assez d’uranium ???