Ceci pose un problème pour nous investisseurs ordinaires ne faisant pas partie de la Parasitocratie : les mouvements sont difficiles à anticiper de façon rationnelle.
Depuis bien longtemps, nous notions les valorisations excessives des entreprises au regard de toutes les normes historiques.
Aux Etats-Unis, un simple examen un peu critique des statistiques montraient à qui voulait bien le voir que les perspectives économiques sont loin d’être florissantes et que les bénéfices des entreprises stagnent (au mieux).
Quel est le point commun entre François Hollande, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ?
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Parmi les sujets d’inquiétude que nous abordons de façon récurrente :
Le taux très faible de participation à l’emploi, le niveau alarmant des prêts étudiants, les crédits subprime automobile, la déroute du commerce de détail, l’absence de gain de pouvoir d’achat des travailleurs, les difficultés des industries du gaz et pétrole de schiste développées à crédit alors que le baril était à un tarif élevé…
Malgré ces réalités, les indices battent record sur record.
Tout simplement parce que les profits des grandes entreprises qui les composent ne dépendent pas de ces faits, d’un véritable pouvoir d’achat, d’investissements susceptiblent d’accroître la richesse.
Ces grandes entreprises dépendent soit de contrats d’Etat (santé, armement, infrastructure…) financés par l’emprunt ou les impôts, soit d’ingénierie financière. Le cas d’Apple qui emprunte pour racheter ses propres actions et servir des dividendes à ses actionnaires dont nous parlons souvent est emblématique.
Apple préfère emprunter pour régler des dividendes plutôt que d’investir ses 256 Mds$ de cash.
Le levier des hausses boursières et des profits n’est pas les investissements créateurs de nouvelles richesses mais la politique et le crédit bon marché piloté par les politiciens et les banques centrales.
Dès lors, toute incertitude politique effraie et déclenche des ventes paniques.
Dans ces conditions, en tant que particulier, si vous voulez investir votre argent à l’abri de ces mouvements irrationnels et imprévisibles, votre choix se restreint :
- Vous restez en bourse mais vous devez privilégier des entreprises qui ne soient pas sous influence politique et qui opèrent dans les secteurs les plus concurrentiels possibles. Ceci élimine les très grandes entreprises des secteurs santé, environnement, énergie, armement… Vous devez acheter bon marché mais la plupart des grosses valeurs sont trop chères en raison du crédit infini et gratuit qui permet aux institutionnels de se placer en empruntant.
- Ou bien ous investissez directement en prêtant ou en montant au capital de petites entreprises rentables sur des marchés concurrentiels… sans passer par la case polluée « marchés financiers ». Ce sera l’objet de notre nouveau service Profits Réels qui sera lancé le 8 juin.
Vous ne le savez peut-être pas : la plupart des plus-values se réalisent désormais avant l’entrée en bourse aux Etats-Unis mais aussi en France. Or le secteur du financement entrepreneurial n’est plus réservé à des business angels privilégiés ou des fonds gérant les avoirs de grandes familles fortunées. Il vous est aussi accessible et dès le 8 juin nous vous aiderons à faire le tri sur ce marché.