Les bulles reviennent de plus en plus souvent dans le discours public en ce moment… jusqu’en Chine. Cela pourrait être le signe de la fin du système tel qu’il fonctionne actuellement.
Le terme de « bulles » revient de plus en plus souvent dans les conversations et les articles de presse.
Peu importe que ce soit pour les nier ou les justifier ; ce qui est important, c’est le cheminement de la thématique qui conduit à faire prendre conscience du problème.
Le critère de valorisation qui constitue le meilleur reflet du flux de profits à venir est le critère des ventes, dit « critère de Warren Buffett ».
Il s’agit du critère de longue période le plus efficace. Pourquoi ? Parce qu’il permet de lisser les effets des marges fluctuantes.
La fin du système des bulles ?
Si on considère, comme je le fais, qu’un système de fonctionnement ne peut perdurer et se reproduire que tant qu’il reste non connu, non su et non démystifié, alors on doit se préparer à la fin du système des bulles.
Le système devient « common knowledge », connaissance connue comme connue – c’est-à-dire vérité que peu à peu tout le monde considère comme sue.
Il n’est pas indifférent sous cet aspect que le régulateur chinois Guo Shuqing, cité dans le tweet quelques lignes plus haut, s’inquiète publiquement de la prolifération de bulles chez lui et à l’étranger. Sa parole internationale certes ne fait pas le poids, son autorité est modeste mais cela chemine, se propage.
Je m’attends à ce qu’une autorité de poids un jour ou l’autre se décide à « nommer la bulle » et que cela fasse… boule de neige.
[NDLR : Retrouvez toutes les analyses de Bruno Bertez sur son blog en cliquant ici.]