Notre ratio Dow/Gold nous indique que les actions ont encore un long chemin à parcourir. Elles devront perdre environ 40% de leur valeur pour revenir à la moyenne.
« Alors que nous serons touchés par un épisode de chaos financier, nous serons équipés à la fois financièrement et émotionnellement pour jouer l’offensive, pendant que d’autres se démèneront pour survivre. » – Warren Buffett.
Nous avons activé le mode sécurité maximale. Pourquoi ? Comme Buffett, nous pensons qu’une période de chaos financier est à venir. Nous voulons être prêts à l’affronter.
La tendance primaire s’est inversée ; elle pourrait durer de nombreuses années. L’effondrement des prix entraînera inévitablement des crises.
Mais nous n’avons pas à prédire quoi que ce soit ; nous remarquons simplement que les actions sont chères. Le S&P se vend à un ratio CAPE de 34 : c’est deux fois le prix moyen des actions. Cela suggère que les prix des actions pourraient être réduits de moitié, simplement pour revenir dans une fourchette « normale ».
Notre ratio Dow/Or nous indique également que les actions ont encore un long chemin à parcourir. Le ratio se situe généralement autour de 10. Aujourd’hui, il est de 16,5. Les actions devront perdre environ 40% de leur valeur pour revenir à la moyenne.
Mais les marchés ne se contentent pas de revenir à la « normale » et d’y rester. Ils passent d’une situation de surévaluation à une situation de sous-évaluation… et vice-versa.
A l’heure actuelle, les actions sont sur une pente descendante (c’est du moins ce que nous croyons) d’une ampleur inconnue. Mais comme les autorités fédérales ont poussé la dernière tendance primaire à l’extrême, et qu’elles semblent maintenant pousser la tendance actuelle à l’extrême opposé, la période de chaos qui s’annonce devrait être très intéressante.
Notre modèle nous dit de rester en mode « sécurité » jusqu’à ce que le ratio Dow/Or tombe à 5, ou moins (lorsque vous pouvez acheter la liste complète des 30 actions du Dow pour l’équivalent de 5 onces d’or). A ce moment-là, il sera temps de canaliser le Warren Buffett qui sommeille en nous et de « jouer l’offensive, pendant que les autres se démèneront pour survivre ». Comme Buffett, nous accumulons des liquidités (dans notre cas, des métaux précieux et des dollars).
En attendant, nous continuons à nous émerveiller des moyens étonnants utilisés par les autorités fédérales pour aggraver une situation déjà difficile.
Ceci vient d’être publié par le DailyHODL :
« La dette nationale américaine a augmenté de 273 859 000 000 dollars en deux mois et le milliardaire Leon Cooperman prévient que la nation se dirige vers une crise financière. »
Cooperman rapporte :
« Vous n’avez aucune idée du moment où le vent va souffler… Si les déficits n’ont pas d’importance, comme certains le prétendent, alors je suis trop conservateur. Mais les déficits sont importants… Je pense que ce pays se dirige vers une crise financière. »
Notre collègue Dan Denning ajoute:
« Le Trésor a annoncé qu’il emprunterait 243 milliards de dollars au cours du trimestre avril-juin et 847 milliards de dollars au cours du trimestre suivant. Cela signifie que le déficit annuel du gouvernement sera probablement beaucoup plus important que les prévisions actuelles de 1 500 milliards de dollars. Le chiffre du deuxième trimestre est supérieur de 41 milliards de dollars à ce qui était prévu en janvier. Mais aujourd’hui, qu’est-ce que 41 milliards de dollars sur un total de de 35 000 milliards de dollars ? »
Je ne voudrais pas être Janet Yellen cette semaine. Jamais, en fait.
Il est évident pour tout le monde qu’ajouter de la dette à ce stade conduira à des problèmes. De gros problèmes. Bientôt, nous atteindrons le seuil fatidique, avec une dette représentant 130% du PIB. Cinquante et une fois sur cinquante-deux, lorsque le seuil de déclenchement a été atteint, le système a implosé.
Mais peut-être que cette fois-ci, ce ne sera pas le cas.
Nous sommes spéciaux, n’est-ce pas ? Nous sommes la nation indispensable, non ? Les règles normales ne s’appliquent pas à nous !
Lundi, nous essaierons de comprendre pourquoi les décideurs politiques semblent vouloir atteindre le chaos. Nous nous pencherons également sur un autre élément « déclencheur » qui vient d’être révélé dans une étude de Goldman Sachs. Il pourrait se manifester d’un jour à l’autre. Et lorsque cela se produit, les actions chutent.
Quoi ? Vous dites que les actions baissent déjà ? Le Dow Jones a perdu plus de 570 points hier ? Mais vous n’avez encore rien vu. Personne n’est en train de lutter pour survivre. Pas encore. Et quand ce sera le cas, nous ne voulons pas être parmi eux.