Braqué par votre banque ?
Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous, mais dès que les records affolent les compteurs, j’adore aller sentir la frénésie retrouvée, et humer l’ambiance dans un marché de campagne. Les profits faciles sont de retour, allez-y, c’est jour de soldes !
Bon, je vous rassure, le climat est encore bien déprimant. Et si vous demandez à 100 personnes ce qu’elles pensent des marchés financiers, 110 vous diront n’y rien comprendre ; qu’avant c’était les pauvres gens qui braquaient les banques et que maintenant, ce sont les banques qui braquent les pauvres gens !
Faisons du "Claire Chazal"…
Bref, malgré cette ambiance lourde, certains commencent enfin à reparler business. Et à saliver devant la progression de l’or. Et, finalement, puisque Claire Chazal commence, elle aussi, à en parler, pourquoi ne pas s’y mettre ?
L’avantage d’une telle analyse sociologique — de haut vol, vous l’aurez constaté ! — est qu’elle me force à prendre davantage de recul. Car entendre mon concierge et mon garagiste parler d’or — les mêmes qui m’ont bassiné pendant des années en déclarant que la pierre c’était du solide… –, ça fait toujours sourire.
Qu’en est-il réellement ? De l’or ?
Il se trouve qu’en analysant l’évolution de l’once d’or, en termes réels, son prix devrait plutôt osciller aujourd’hui aux alentours de 2 400 $, en monnaie constante de 1980.
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Les choses bougent pour l’or : profitez-en !
Dans les circonstances actuelles, l’or représente sans aucun doute LA meilleure solution pour vous protéger contre le chaos qui engloutit les marchés actuellement.
Nous sommes sans doute sur le point de connaître la plus grande hausse du cours de l’or de toute l’histoire des marchés… une hausse qui a toutes les chances d’emmener le métal jaune jusqu’à 2 000 $… voire au-delà.
Continuez votre lecture pour découvrir pourquoi… et surtout pour savoir exactement comment vous positionner pour en profiter !
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Autrement dit, si les investisseurs prenaient compte de l’inflation, une bulle sur le métal jaune est encore loin de s’être matérialisée. Basée sur cet indicateur, une progression de 100% est donc encore bel et bien envisageable.
Bon, certains diront que 1980, ainsi que la décennie 1970, étaient fortement biaisés en raison des pressions inflationnistes avec ce qu’elles sont aujourd’hui. C’est vrai qu’une progression de 5% à 10% était presque devenue habituelle. D’où l’idée de se réfugier sur du solide, du concret, bref, de l’or.
Reflet des peurs de la population
Voilà que 30 ans ont passé. Peut-on donc affirmer aujourd’hui que cette envolée des prix était totalement irrationnelle ? Non, clairement pas. Plusieurs études ont démontré que la hausse, certes vertigineuse, du métal jaune n’était au final qu’un reflet des peurs de la population.
Car, ce que les investisseurs oublient parfois, c’est que ce qui compte n’est pas tant le niveau d’inflation aujourd’hui, ni celle estimée pour demain, mais bien celle perçue par les consommateurs.
Et c’est bien là le noeud du problème actuel
N’oublions pas que nous sommes toujours en pleine période de déflation. Imaginez un seul instant que les craintes inflationnistes commencent à déferler dans les têtes de mon garagiste et de mon concierge — ce qui n’est pas encore le cas, je vous rassure. Leur réaction pourrait être brutale, voire violente, n’hésitant pas à vendre leur mobilier pour investir dans l’or. "Simone, en voiture pour le Pérou !"
Le pire ne serait pas tant le niveau de l’inflation, mais son écart par rapport à aujourd’hui. Car 10% d’inflation en 1980, alors que les prix oscillaient facilement entre 4% et 6% au cours des années précédentes, ne serait rien comparé à un passage soudain (disons en deux-trois ans) d’une inflation nulle (voire négative, selon les pays comme le Japon ou la Suisse) à une inflation à deux chiffres comme prédisent nombre de spécialistes.
Le potentiel de rattrapage de l’or est entier. Graphe à l’appui
Avec une telle situation se profilant à l’horizon, serait-il mieux d’investir dans le marché actions ou dans l’or ? Le graphique ci-dessous vous montre l’évolution de l’once d’or par rapport à l’indice S&P 500.
Aujourd’hui, le ratio se rapproche de l’unité. En 1980, il était supérieur à six. Assister à une telle progression de l’or au cours de la décennie à venir paraît évidemment présomptueuse. Un facteur de deux, beaucoup moins…
Comme il convient d’être prudent — rappelons-nous que les Etats-Unis avaient déclaré, du jour au lendemain, qu’il était désormais illégal pour un particulier de détenir de l’or après la crise boursière de 1929 –, une approche neutre au marché doublée d’un money management scientifique (comme la formule de Kelly) devraient permettre de réduire, voire d’éliminer la plupart des risques, dont le risque de marché.