▪ "L’or est-il en train de grimper à la verticale ?"
La question nous a été posée par le stratégiste de notre Bureau familial, Rob Marstrand.
"Nous pourrions être en train d’arriver à l’étape finale de ce marché haussier plus tôt que nous le pensions", a-t-il ajouté.
Le prix de l’or a atteint un nouveau record — à plus de 1 400 $. Le même jour, on apprenait que le chef de la Banque Centrale avait changé de camp. M. Zoellick est passé de l’autre côté… il n’est plus parmi les benêts.
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L’or a touché les 1 400 $… comment profiter de la prochaine étape ?
Notre spécialiste du métal jaune vous dit tout : profitez vite de ses conseils !
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Vous savez bien de qui nous parlons : les économistes vains et idiots qui pensent que la planification centrale va fonctionner. "Donnez plus de liquidités à l’économie !" "Augmentez les taux !" "Plus de relances budgétaires !" "Plus d’austérité !"
Ces gens se comportent comme s’ils savaient de quoi ils parlent. Mais ce sont des charlatans. Des escrocs. Des imposteurs.
Pas Zoellick. Il a dit qu’il était temps de commencer à envisager un nouvel étalon-or.
L’or a grimpé. Qu’est-ce qui peut l’arrêter, désormais ?
▪ Mais il y a toujours une surprise, n’est-ce pas ? Nous savons que le dollar finira comme tous les papiers — à la poubelle. Peut-être que la surprise, c’est le temps qu’il lui faudra pour y arriver.
Peut-être que l’or passe à la verticale. Ou peut-être qu’il s’amuse juste avec nous.
Un ami est venu nous voir le week-end dernier. Il avait quatre pièces d’or d’une once chacune, des couronnes autrichiennes. Il voulait les vendre.
"J’ai besoin de liquide en ce moment. Ca me fend le coeur de les vendre, mais j’ai des frais à payer."
Les dépenses étaient quelque peu inhabituelles. Il achetait un billet pour qu’une Vietnamienne et ses enfants puissent venir vivre aux Etats-Unis. Mais c’est une autre histoire…
D’une manière ou d’une autre, votre correspondant s’est taillé une petite réputation d’acheteur de pièces d’or. Tant mieux. Nous ne faisons pas de trading. Nous n’investissons pas. Nous ajoutons juste une pièce à notre collection de temps à autre. Nous achetons. Nous les mettons de côté. Nous les oublions.
"Mais à 1 400 $ l’once ?" demandez-vous. "L’or n’est-il pas dans une bulle ?"
Eh bien… oui et non. Nous aimions bien mieux acheter les pièces quand elles étaient à 500 $ qu’aujourd’hui à 1 400 $. Le prix nous rend un peu nerveux.
L’or est dans un marché haussier, pas encore dans une bulle. Il restera probablement dans un marché haussier pendant longtemps — jusqu’à ce qu’ils rétablissent un étalon-or pour la monnaie papier… ou jusqu’à ce que le système monétaire international s’effondre… selon ce qui arrivera en premier.
Mais il y a quelque chose d’un peu dangereux avec l’or à 1 400 $. C’est trop, et trop vite. Bien entendu, durant l’étape finale du marché haussier, le métal jaune cotera bien plus cher. Les gens ordinaires achèteront de l’or pour se protéger de l’inflation. Ils se lasseront de regarder les prix du pain, des couches et de l’essence grimper. Ils essaieront désespérément de s’accrocher à quelque chose de plus stable. Ils achèteront de l’or à n’importe quel prix ou presque.
Mais nous n’y sommes pas encore. Il n’y a que très peu d’inflation des prix à la consommation, actuellement. L’inflation que nous vivons actuellement est du genre monétaire — une inflation de la base monétaire, pas des prix à la consommation. Personne ne se soucie particulièrement de cette sorte d’inflation. L’autre sorte d’inflation — celle de l’IPC — pourrait encore être à des années d’ici.