▪ Les minières aurifères ont déçu. "Sous pression et faute de catalyseur, les minières perdent de leur éclat", constatait tristement La Tribune.Bloomberg souligne la contre-performance du Standard & Poors TSX Gold Index par rapport à l’once. Faut-il déserter la mine et méditer l’opinion de Mark Twain pour qui tout mineur était un menteur muni d’une bêche au bord d’un trou ? Non, bien sûr.
Certes, ce dernier trimestre, Anglogold, Barrick, Gold Field, Harmony Kinross, Newmont, ont vu leurs cours baisser, mais moins que l’ensemble des marchés actions. N’oublions pas qu’une mine d’or cotée est d’abord une action et non du papier garanti par de l’or.
Les grosses minières paient leur timidité. Quand on ne croit même pas soi-même à son business, il ne faut pas s’étonner que le marché n’y croie pas non plus.
Mais, ce n’est pas le cas des juniors qui ont investi au bon moment et peuvent se prévaloir d’une production en hausse avec des coûts en dessous de 500 $ l’once.
Jean-François Ruel, gérant d’un jeune fonds canadien (lancé à l’automne 2009) résume : "Pourquoi acheter de l’or à 1 100 $ l’once alors qu’il est possible d’acquérir des titres aurifères qui valorisent l’once à 300 $ ?".
Le raccourci est un peu excessif, car il s’agit dans le cas des minières, d’once en terre et qu’il faut de l’énergie et du travail pour les extirper de terre. Mais il reste que le marché de l’or apparaît comme fondamentalement haussier.
L’année 2009 a marqué un tournant majeur : certaines banques centrales se sont officiellement déclarées acheteuses.
Pour promouvoir en Europe son jeune fonds, Tundra projette les deux graphes suivants.
<img height="197" width="311" src="https://la-chronique-agora.com/images/100308_histoire.gif" alt="Evolution du cours de l'or : l'Histoire semble se r