▪ "Big names beat expectations" (les grands de l’économie mondiale ont fait mieux que prévu). C’est ainsi que le Financial Times a résumé la fin de la période de publications des résultats des sociétés pour le deuxième trimestre.
▪ Les banques à la fête
Effectivement, les annonces des sociétés à travers le monde se sont révélées, dans leur ensemble, de bon augure pour la suite. Ainsi, dans le CAC 40, plus de 50% des groupes ont confirmé leurs prévisions à l’issue de ce premier semestre alors que 26% ont révisé en hausse leurs objectifs (contre 21% en baisse).
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Cette période de publications a permis, comme je le pensais, un soutien aux indices mondiaux… ce qui s’est traduit par une progression sur le mois de juillet de 5,8% du CAC 40, et de 5,3% pour le Mid & Small 190. Pourtant, à y regarder d’un peu plus près, cette hausse des indices a davantage été soutenue par les banques que par un regain réel d’optimisme des investisseurs. Les résultats satisfaisants obtenus dans le stress test pratiqué à l’échelle européenne ont permis au secteur bancaire — qui représente 20% de la pondération de l’indice phare de la place parisienne — de retrouver des couleurs… Et de contribuer ainsi à la hausse de l’indice. Car du côté des investisseurs, on peut dire que ces publications de bonne facture étaient très largement anticipées.
▪ Même le chef de la Fed s’inquiète
La question qui se pose est de savoir comment l’économie mondiale va réagir aux plans de rigueur qui ont été mis en oeuvre dans l’ensemble des pays industrialisés. Si les chiffres de la croissance en Europe (qui seront publiés mi-août) devraient constituer une bonne surprise (entre 0,6% et 0,7% attendu par le consensus des économistes après +0,2% au premier trimestre), ceux des Etats-Unis ont de quoi laisser dubitatif : le PIB US a progressé de 2,4% après un solide 3,7% au premier trimestre. Ce chiffre marque une inflexion de tendance puisqu’il est le plus faible depuis la sortie de récession en septembre 2009. En deux mots : la croissance ralentit.
L’emploi reste sous pression et c’est bien là le principal problème car, faut-il le rappeler, la croissance américaine est toujours alimentée aux trois quarts par la consommation. Et si les Américains craignent pour leurs emplois, malgré des conditions de crédit encore très favorables, ils renonceront à consommer.
Ben Bernanke lui-même, le patron de la Fed, a jugé que l’avenir de l’économie américaine était "inhabituellement incertain" — ce qui n’a pas de quoi nous rassurer. Et le FMI a même recommandé aux pouvoirs publics américains de mettre en oeuvre des mesures supplémentaires pour stabiliser l’économie américaine et éviter tout risque de contagion des difficultés aux autres pays. Cette perspective explique d’ailleurs très largement le rebond de l’euro face au dollar depuis quelques semaines.
Dire qu’il y a deux mois à peine c’était exactement l’inverse… on craignait pour la croissance de la Zone euro… Il y a de quoi en perdre son latin ! Bref vous l’aurez compris, nous ne sommes pas sortis de l’auberge, loin de là. La volatilité des marchés actions en constitue la meilleure preuve.
▪ Un stock picking rigoureux pour performer
Dans ce contexte toujours aussi troublé, l’évolution erratique des marchés financiers me semble logique. Le seul moyen de tirer son épingle du jeu est encore une fois de pratiquer un stock picking sélectif en privilégiant les petites valeurs. Ce sont les seules à être en mesure de surperformer une croissance mondiale qui risque d’être molle en se positionnant sur des niches ou en développant des modèles économiques innovants.