La Californie interdit de chanter dans les églises.
Selon CNN :
« Trois églises de Californie du Nord mènent une action en justice contre l’Etat concernant l’interdiction de chanter et de réciter en groupe dans les établissements religieux, invoquant que cela stigmatise de manière injuste les services religieux tout en ignorant les protestations contre la brutalité policière.
Le gouverneur Gavin Newsom a décrété cette interdiction en début de mois, pour tenter de limiter la propagation du coronavirus, les autorités sanitaires de l’Etat ayant souligné que le fait de chanter et de réciter en groupe ‘présentait une probabilité accrue de transmission du COVID-19 via l’exhalation de gouttelettes contaminées' ».
Le syndicat des enseignants de Los Angeles menace de prendre les élèves en otage (sous couvert de COVID-19) jusqu’à l’obtention d’une liste complète d’exigences, notamment couper les vivres à la police, Medicare pour tout le monde, et la suppression de la concurrence des écoles privées laïques (« charter schools« ).
Sur les 32 millions de personnes bénéficiant d’indemnités chômage, près des deux tiers gagnent désormais plus que lorsqu’ils travaillaient.
On perd la foi
Ici, nous nous intéressons particulièrement à l’argent… à l’argent sale… et aux présidents morts. Mais tout coûte de l’argent : les confinements, les sauvetages et le gaspillage, aussi.
Parfois, les présidents morts vous permettent de faire ce que vous devez faire. Parfois, ils vous permettent de faire ce que vous ne devez pas faire.
Et il est presque garanti que l’argent falsifié va vous exploser à la figure.
Ce matin, Yahoo! Finance indique que les dépenses de consommation sont revenues à leur niveau antérieur à la pandémie :
« Les ventes au détail sont totalement revenues. En juin, les ventes ont bondi de 7,5% par rapport au mois précédent, et de 1,1% par rapport à l’année dernière, surpassant les attentes qui misaient sur une augmentation de 5%. »
Mais il y a une grande différence. Avant la pandémie, les consommateurs dépensaient de l’argent qu’ils gagnaient. En juin, ils ont dépensé de l’argent relié à un détonateur.
Voici notre hypothèse : quand l’argent s’en va, tout s’en va.
L’Etat imprimant des milliers de milliards de dollars, les gens perdent foi envers tout le système : ses règles… ses institutions… et ses principes.
Voilà le gouvernement Trump, par exemple, avec ses 4 000 milliards de dollars de déficit par an, ce qui représente environ 20% du PIB.
L’ancienne étoile polaire – des budgets équilibrés – que suivaient les adeptes de la prudence budgétaire a disparu du firmament il y a 50 ans, lorsque le président Nixon a mis fin à l’étalon-or.
Les Etats-Unis entrent dans des eaux tumultueuses, où les vagues éclaboussent déjà le plat-bord du bateau. Mais au lieu de faire demi-tour et de se réfugier dans un port, M. Trump s’enfonce dans des eaux encore plus profondes, avec une nouvelle proposition de stimulus de 2 000 milliards de dollars liée au COVID-19… et une baisse des impôts, également !
Selon Politico :
« Le président Donald Trump a signalé aux Républicains qu’il ne signerait pas un nouveau train de mesures de stimulus liées au coronavirus sans y inclure une baisse des impôts, selon trois sources proches du dossier. »
Comment peut-il même songer à baisser les impôts alors qu’on prévoit 8 000 milliards de dollars de déficit jusqu’en 2022 ? Comme tous les autres, il a le cerveau embrouillé par l’argent bidon.
Un plan pour tout
De l’autre côté du bateau, sur la dunette, le Capitaine Joe Biden a l’air aussi insouciant que le Commandant de flotte Trump. Au lieu de fermer les écoutilles, il veut augmenter la voilure encore plus…
Selon le Washington Examiner :
« Tout au long de la course à la présidentielle démocrate, Joe Biden a été décrit comme l’un des principaux ‘modérés’ du parti. Mais en vérité, Biden n’est modéré que lorsqu’on le compare au sénateur Bernie Sanders et aux candidats qui ont adopté les principaux aspects d’un programme socialiste qui coûtera des dizaines de milliers de milliards de dollars. »
Comme l’ex-candidate à la présidentielle, Elizabeth Warren, Biden semble avoir un plan pour tout…
Surtout pour ce qui coûte le plus cher : le changement climatique (1 700 milliards de dollars)… les infrastructures (1 300 milliards de dollars)… la santé (750 milliards de dollars)… l’éducation (1 500 milliards de dollars)… le logement (640 milliards de dollars).
Wow !
Une modeste prédiction
Comment paierait-il pour tout cela ? La Tax Foundation a calculé que ses augmentations d’impôt – si elles passaient – lèveraient 3 200 milliards de dollars.
Mais attendez… vous ne pouvez pas augmenter les impôts sans réduire la « demande ».
Selon la Tax Foundation :
« Selon le modèle d’équilibre général de la Tax Foundation, le plan fiscal de Biden réduirait la taille de l’économie de 1,51%, à long terme. Ce plan réduirait les réserves de capitaux de 3,23% et de 0,98% le taux de rémunération global, ce qui aboutirait à une diminution de 585 000 emplois équivalents à un plein-temps. »
Là, nous émettons une modeste prédiction : si Biden est élu… et qu’il dispose d’une majorité suffisante au Congrès… il fera passer une bonne partie de son programme Build Back Better (« Reconstruire mieux »)… mais très peu de son plan fiscal.
Les démocrates ont les idées confuses, eux aussi. Leurs donateurs, compères et lobbyistes iront à la pêche aux taxes punitives pour les super-riches… mais laissant intact l’essentiel de leurs propres fortunes.
En outre, il n’est pas possible de payer tout le gaspillage de l’Etat grâce aux recettes fiscales.
On maintient le cap
Le seul moyen… et ce qui explique que les deux partis s’en sortent avec des programmes de dépenses aussi crétins… c’est qu’ils ont une « planche à billets » à la cave.
Avec elle, ils pensent pouvoir se permettre des programmes que le peuple américain n’accepterait jamais de financer…
Alors ils maintiennent le cap… jusqu’à ce que l’argent falsifié explose et crève la coque du bateau… Et que l’économie, le système politique… et l’intégrité sociale de tout le pays sombre par le fond.
A suivre…