Nous aurons le type de capitalisme dont un autre économiste, Karl Marx, avait rêvé : le capitalisme sans capitaux privés. Nous n’aurons rien… et rien à perdre. Nous serons devenus ce que Wilhelm Röpke, éminent économiste progressiste, avait anticipé : des animaux « nourris à l’étable » qui dépendent de leurs maîtres pour subsister.
Voici ce que m’écrit l’un de mes amis, depuis la Suisse : « ce n’est qu’une question de temps avant que l’Etat ne possède tous nos actifs. Il est décidé à faire en sorte que les cours restent élevés, et ses ressources sont illimitées ».
Oui, les actions, les obligations, les vieux exemplaires de Mad Magazine… l’Etat possèdera tout.
Alors, nous serons totalement libres. Nous n’aurons rien… et rien à perdre. Nous serons devenus ce que Wilhelm Röpke, éminent économiste progressiste, avait anticipé : des animaux « nourris à l’étable » qui dépendent de leurs maîtres pour subsister.
Enfin, nous aurons le type de capitalisme dont un autre économiste, Karl Marx, avait rêvé : le capitalisme sans capitaux privés.
Du capitalisme au créditisme
Le Deep State contrôlera toutes nos richesses. Nous irons à l’université grâce à des prêts accordés par l’Etat…
… Nous conduirons des voitures achetées en crédit-bail, bien sûr, à taux bas subventionnés par l’Etat…
… Nous travaillerons pour des entreprises dépendant des financements de la Fed et de la Zone euro…
… Et bien sûr, notre santé sera entre les mains de l’Etat… tout comme l’argent de nos retraites.
Du berceau à la tombe, nous vivrons du crédit des banques centrales.
Chaque sou présent dans le secteur privé est soit gagné, soit emprunté. L’Etat et ses copains, eux, perçoivent de l’argent gratuit. Progressivement, ils possèdent de plus en plus d’actifs… alors que le reste de la population est de plus en plus endettée.
Un lien sacré
Mais attendez un peu… regardons à nouveau le labyrinthe de points, ou de données, à relier.
Comment est-ce arrivé ?
Hier, nous avons vu que le prix est différent de la valeur.
Si vous voulez augmenter les prix, il vous suffit de distribuer de l’argent. Larguez de l’argent par hélicoptère… surtout dans les quartiers défavorisés… et les prix flamberont.
Mais quid de la valeur ?
C’est là que cela devient intéressant…
Car lorsque l’argent tombe de l’hélicoptère, la valeur a tendance à chuter, elle aussi.
Pourquoi le bottier se donnerait-il la peine de fabriquer une bonne paire de chaussures de marche, si tout son argent tombe du ciel sans qu’il ait à produire le moindre effort ?
Pourquoi une entreprise s’acharnerait-elle à fabriquer les meilleurs produits qu’il soit, si ses recettes ne proviennent plus de sa clientèle exigeante ?
Pourquoi un analyste taillerait-il son crayon avant de dénicher les meilleures sociétés dans lesquelles investir… s’il n’y a plus aucun lien entre l’argent et le niveau de qualité ?
Dans les quartiers favorisés comme dans ceux qui ne le sont pas, l’argent gratuit sème la zizanie.
La qualité diminue… à mesure que de moins en moins de gens sont prêts à fournir un effort et du temps afin de la produire.
Et pourquoi se donneraient-ils cette peine ?
Le lien sacré et ancestral entre la qualité et la richesse, l’effort et la récompense, a été rompu.
Vous voulez savoir pourquoi l’Américain moyen gagne moins à l’heure actuelle qu’il y a 40 ans ? Vous voulez savoir pourquoi les riches sont devenus si pleins aux as ? Vous voulez savoir pourquoi, comme l’a déclaré le Financial Times il y a quelques jours, Hillary Clinton a peur de la « contagion populiste » ?
L’Etat a dégainé son couteau en 1971. Il a modifié le système monétaire même. Il a sectionné le lien entre l’or et le dollar… et entre la valeur et le prix.
Ce fut si subtil que personne n’a protesté… et si intelligent que pratiquement personne n’a vu ce que cela signifiait vraiment.
Il nous a fallu plus de 40 ans pour le découvrir. Et même si, à présent, les points du labyrinthe forment une figure, celle-ci est floue, difficile à cerner et facilement mal interprétée. La plupart des gens ne voient que les symptômes… les furoncles… la fièvre… les sueurs nocturnes… et les hallucinations :
La population qui vote pour le Brexit ou Donald… les taux d’intérêt qui tombent à leur plus-bas sur 5 000 ans… le gouffre qui s’agrandit de plus en plus entre riches et pauvres.
Quelle est la cause ?
6 commentaires
M. Bonner: 40 ans après la fin de l’étalon-or, nous ne savons pas encore exactement ce qui s’est passé: « les points du labyrinthe forment une figure floue »
Pourtant, l’histoire nous a montré à maintes reprises que les responsables de ces dérives sont toujours politiques. En 1789, certains villages gaulois demandaient déjà d’interdire « la monnaie de papier »
Mais quelle est la cause précise en 1971?
Je ne saurai répondre à l’aspect financier de la question. Vous êtes bien plus qualifié que moi sur ce sujet. Par contre, mes analyses indiquent que cette cause est obligatoirement d’ordre politique.
Si l’événement financier s’est produit en 1971, c’est que le pouvoir savait qu’il ne risquait pas de révolte populaire à cette date. Il en était certain, car il détenait déjà une arme de destruction sociale massive. En 1971, les Etats occidentaux commençaient à savoir manier la division de la cellule de base de nos sociétés: la famille.
Dresser la femme contre l’homme, c’était contrôler la fission nucléaire sociétale et s’octroyer un pouvoir effarant. Vérifiez les dates: les 2 événements sont liés et sont suivis par 40 ans de « sécurité politique inédite » pour nos élus. Sécurité qui a permis tous leurs abus comme on le voit actuellement.
Et tant pis si les conséquences à long terme sont épouvantables. En politique on ne sait rien prévoir au-delà de la prochaine élection.
L’argent et l’or tombant du ciel. Les espagnols ont connu cette époque formidable. Des galions arrivaient des Indes occidentales. C’était littéralement le Pérou !
Tout le monde sait ce qui est arrivé à l’économie espagnol. C’est le processus décrit par Bill. Pourquoi travailler quand on a de l’or ? L’Espagne pouvait acheter le monde et c’est ce qu’elle a fait. Les conquêtes et la gloire ont illuminé le ciel de Madrid. C’est ce qu’a retenu l’Histoire que l’on raconte aux enfants et que les adultes conservent dans un coin de leur mémoire.
Mais l’autre histoire, celle que l’on ne raconte pas, l’histoire économique, le retard technologique, les terres et les productions à l’abandon, les guerres ruineuses avec les voisins, la décimation lente de la population, celle là, c’est ce qui existe en vrai de vrai et qui perdure pendant des siècles.
M. Roux: Ce que vous dites de l’or espagnol est parfaitement exact. Cependant, il y manque l’aspect politique. La main-mise totale du Roi sur l’or des indiens, la réduction en quasi esclavage des populations locales, au profit des colons, mais aussi le manque total de liberté de ceux-ci ce qui conduisit à leur passivité. La liberté arriva avec les pirates anglais qui vivaient en démocratie et s’appelaient entre eux les « Frères de la Côte ».
Déjà le Brexit contre l’administration tatillonne du Roi.
Gastirad. C simple. Ce qui s est passé et que ldj a buté kennedy et son frere avec le ou les ((lobby)). En suite gle de gaulle a vu clair dans le jeu et a retiré de la bdf le mouffet de la fed . A un moment sous de gaulle nous etions infecté nous meme en F via des officines parfois bancaires( deux noms en particulier) : heureusement le vieux etait vigilant. Puis de gaulle est dcd… et la nous sommes mais vraiment pourris de l interieur par une caste globalistes communistes interlopes a l oeuvre je dirais depuis pompidou ((veil)) giscard
Retiré l or de la bdf en depot a la fed
Pour merkel c max keiser qui a averti les allemands que leur or etait a la fed: les gens sont vraiment ^low energy^