Les actions sont de la quasi-monnaie ; leur valeur est maintenant détachée des fondamentaux, représentés par la valeur des entreprises. Il en va de même pour la valeur de la monnaie « désancrée », c’est-à-dire manipulée à l’envi par les autorités financières et monétaires, ne reflétant plus l’économie réelle sous-jacente.
Plus on crée de monnaie, plus les actions mondiales montent – ce qui, inversé, signifie que le pouvoir d’achat de la monnaie dite financière baisse sans arrêt.
Les monnaies ont trois valeurs qui divergent maintenant mais qui reconvergeront un jour. Ce sera la Grande réconciliation :
- La monnaie qui sert à la consommation de biens et de services, qui se dévalorise peu.
- La monnaie financière qui sert à acheter les biens/actifs financiers : cette monnaie financière se dévalorise beaucoup depuis 10 ans.
- La monnaie valeur d’échange extérieure, c’est-à-dire relative aux autres monnaies. Certaines sont surévaluées et d’autres sont sous-évaluées.
La convergence entre d’un côté la « monnaie financière » et de l’autre la « monnaie biens de consommation » pourra se faire selon deux modalités : soit une forte accélération des prix des biens de consommation, soit une forte chute du prix des actions.
Les indices boursiers du monde, les MSCI, mis en perspective avec la monétisation exprimée par le bilan des quatre grands pays dominants.