▪ Contrariens, soyez sur vos gardes ! Certains indices ont connu le meilleur mois de janvier de leur histoire, ce qui doit vous mettre la puce à l’oreille puisque les résultats des entreprises américaines n’étaient pas du meilleur cru.
Le plus haussier des indices est certainement le Nasdaq Composite, l’indice des valeurs technologiques américaines. Si vous regardez l’évolution de l’indice sur des années, la correction de 2011 apparaît clairement comme une correction mineure.
Toutefois, cette correction n’est probablement pas terminée… A court et même à moyen termes, nous sommes pile sur une zone de résistance cruciale : les 2 900 points. Ils correspondent aux plus hauts de 2007 et 2011 !
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L’Etat-Providence a signé son propre arrêt de mort ! A présent, c’est chacun pour soi
Mais dans cette nouvelle donne, une poignée de Français pourrait être jusqu’à quatre fois plus riche d’ici deux ans.
Comment en faire partie ? Il suffit de suivre le guide…
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Or au contact de cette zone, les signes d’essoufflement se multiplient tant sur l’indice que sur certains poids lourds de la cote, comme Google par exemple, qui a déçu lors de ses résultats. Nous allons donc voir les niveaux à surveiller sur le Nasdaq Composite et sur Google, qui pourrait bien être précurseur de l’évolution de son indice.
▪ Des plus hauts qui risquent de freiner l’indice
Examinez les forces en présence sur ce graphique hebdomadaire du Nasdaq Composite :
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La configuration est ici assez différente des indices européens, mais elle a de quoi donner le vertige. La zone de résistance des 2 887/2 900 points correspond, je vous l’ai dit, aux plus hauts de l’année dernière et de 2007. Par deux fois, nous avons nettement corrigé en butant contre cette zone, et cela risque de se reproduire dans les prochains jours.
En effet, les indicateurs mathématiques ne suivent plus le mouvement haussier et sont clairement en divergence baissière sur le rebond de ces derniers mois, comme le RSI.
▪ Un potentiel de correction de 14%
En ce moment même, nous butons sur la zone des 2 900 points. Nous pourrions bien corriger pendant quelques mois. Pour être très clair, nous sommes, pour moi, depuis avril 2011 dans une correction qui vient retracer la hausse depuis 2009. En Elliot, ce type de corrections se fait en trois vagues. Nous devrions donc désormais connaître une vague de correction similaire dans son ampleur à celle d’avril à août 2011, pour retracer au minimum les 2 500 points, zone de support horizontal.
Cela nous donne une correction de 14%, et un retracement de 61,8% de l’ensemble du rebond de ces derniers mois. Ensuite, si cette zone de support casse, nous devrions probablement accélérer la correction et revenir proche des plus bas de l’année dernière, à 2 300 points : 21% de baisse.
▪ Google, un clic d’avance ?
Parmi les valeurs qui ont clairement donné des signes de faiblesse je vous ai donc parlé de Google. La société a fortement déçu lors de sa publication de résultats il y a quelques semaines, tant sur son chiffre d’affaires que sur sa rentabilité.
Les attentes des analystes, il faut le dire, sont particulièrement élevées pour ce genre de valeur. Il ne fait aucun doute que la société se porte bien, mais la barre a peut-être été mise un peu trop haut et une vague de correction a donc commencé.
Cela peut nous donner une idée de ce qui pourrait arriver plus largement sur le Nasdaq. Voyons la situation avec là aussi un graphique en données hebdomadaires :
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Sur le moyen terme, le titre fait preuve d’une faiblesse relative. Dès l’année dernière, il est venu buter bien au-dessous de ses plus hauts de 2007 à 747 $ — contrairement au Nasdaq Composite qui faisait un léger excès au-dessus. Et cette année, avant mê
me ses résultats, il a échoué à dépasser ses plus hauts de 2011. Cette zone en bleu sur le graphique a été vendue, avec un plus haut en divergence baissière sur le RSI, qui nous alertait.
Puis la correction s’est amplifiée après les résultats annuels sur le groupe, qui sous-performe depuis clairement son indice de référence. C’est assez inquiétant de la part d’un poids lourd comme Google. Pour moi, cela montre que le marché a besoin de retrouver son souffle.
Sur le court terme, on profitera donc des rebonds pour vendre le titre et viser un retour sur les 480 $, zone de support proche des plus bas de l’année dernière, dans les prochains mois.
Première parution sur le Billet Du Trader du 08/02/2012.