▪ Stress tests ou l’expression même du non-événement
J’ai décidé de revenir avec vous sur le cas de l’Europe et de ces fameux stress tests qui nous ont tenus en haleine toute la semaine dernière. J’écrivais dernièrement aux abonnés de mon service, FxProfitTrader, dans mon débriefing hebdomadaire :
"Cette semaine se termine sur une note mitigée et dans l’attente des stress tests européens qui vont sans doute être un non-événement total. En effet, à bien y réfléchir, le marché a déjà pris en compte les hypothèses les plus plausibles et cela ne devrait donc pas perturber énormément les marchés."
Et c’est le moins que l’on puisse dire. Les résultats "bons mais pas trop" garantissant un minimum de crédibilité ont été publiés comme prévus. Rassurant ? Pas vraiment…
__________________________
LA DEUXIEME GRANDE DEPRESSION
Une catastrophe économique est en train de se dérouler : elle va réduire à néant l’épargne de millions de Français…
… alors que d’autres doubleront leur patrimoine dans le même temps.
Nos spécialistes avaient vu venir la catastrophe des subprime… la hausse spectaculaire de l’or… l’effondrement du système bancaire et financier. A présent, ils vous révèlent comment sortir gagnant d’une crise telle que nous n’en avions pas connu depuis les années 20 : continuez votre lecture pour tout savoir…
__________________________
▪ La confiance ne revient pas
L’objectif de ces stress tests était de rassurer à la fois l’opinion et les marchés. Pour l’opinion, rien n’est fait et les péripéties de nos joueurs de foot risquent de pénaliser bien plus la croissance que de mauvais stress tests. Pour les marchés en revanche, c’est sûr, cela ne fera rien.
La réaction des marchés interbancaires a été quasi-nulle et le Libor à trois mois reste tendu… ce qui illustre bien l’idée que les institutions ne semblent pas prêtes à renouer avec la confiance.
▪ Des perspectives économiques incertaines
Ben Bernanke a fait pâle figure en annonçant "une extraordinaire incertitude" sur les perspectives économiques. Et si ces stress tests peuvent rassurer sur la situation actuelle, c’est bien les perspectives et l’avenir que veulent regarder en face les consommateurs et les investisseurs.
Il faut bien reconnaître que ce n’est pas brillant. Les premiers ont tendance à épargner et à se protéger contre les troubles à venir ce qui, de fait, pénalise la consommation et l’hypothétique reprise. Les seconds, quant à eux, se jettent sur les valeurs refuges… Mais en reste-t-il vraiment ?
▪ Où sont les refuges ?
Le billet vert n’a plus la cote, et il n’est pas parvenu à faire illusion en capitalisant sur la peur du défaut européen.
Finalement, c’est peut-être le yen qui va bénéficier de tout ça, tant le Japon semble s’être accommodé d’un état de crise profonde depuis des dizaines d’années.
Dans le même temps, l’Inde vient de relever son taux directeur de 0,25% à 5,75% et n’arrive plus à absorber les liquidités générées pendant la crise. L’inflation devrait connaître une croissance à deux chiffres dans les mois qui viennent, de quoi inquiéter également du côté des émergents.
▪ Marché des changes au point mort
Mais revenons-en à ce qui nous intéresse, le Forex. Les devises sont entrées dans une phase de consolidation et butent, pour la plupart, sur leurs résistances majeures face au billet vert.
L’euro teste les 1,30 $ alors que la livre a échoué provisoirement sur les 1,55 $, soutenue par une politique de rigueur et d’euro-ignorance comme le reprenait cette semaine Courrier International. En effet, le nouveau gouvernement britannique n’a plus qu’une priorité : les intérêts du pays, coûte que coûte. Autant dire que cela ne devrait pas contribuer à faire avancer la cohésion européenne…
Bref, la pause sur le Forex n’est sans doute que temporaire, comme l’est le calme avant la tempête ! Et nous serons là pour en profiter.