Nos dirigeants continuent de nous soulager du fardeau oppressant des choix réalisés en toute liberté…
Le 21 juin, mercredi dernier, était le jour le plus long de l’année. Mais aurait-il pu être encore plus long ? Plus lumineux ? Plus ensoleillé ?
Pourquoi nous, êtres humains – race indispensable –, sommes contraints par la nature ? Ne sommes-nous pas les maîtres de la nature, et non pas soumis à elle ? Après tout, si nous pouvons décider des taux d’intérêt dans le monde et du thermostat de la Terre, que ne pouvons-nous pas faire ?
Nous assistons à tant d’innovations, progrès et améliorations que nous pouvons à peine les cataloguer, et encore moins être constamment à la page. Les actions sont en hausse. L’inflation des prix à la consommation diminue. Après avoir chuté pendant deux ans, les salaires réels se stabilisent. Et les Russes vont agiter le drapeau blanc d’un jour à l’autre.
Et puis, il y a Jake Sullivan. Après avoir conseillé Hillary Clinton et Barack Obama, il travaille aujourd’hui pour l’équipe de Biden ; chaque jour, il rend le monde meilleur.
Un pas de géant
Commençons par examiner un pas de géant qui a été fait pour l’humanité. L’administration Biden vient de dire adieu au système de libre entreprise, qui nous a freinés pendant tant d’années. Désormais, les entreprises seront non-libres, ce qui sera certainement une amélioration pour nos sociétés.
Qu’on le veuille ou non, il faut admettre que le capitalisme est de nature désordonné. Il est ainsi fait. Il crée de nouvelles richesses, mais il en détruit aussi d’anciennes. On ne sait jamais exactement quelle direction il va prendre. Mais aujourd’hui, Sullivan nous assure que lui et ses collègues apparatchiks de l’élite vont arranger les choses. Ils savent où ils veulent aller. Et ils vont forcer les entreprises américaines à les y mener.
Le Wall Street Journal rapporte :
« […] Le laisser-faire n’est plus à la mode : la régulation industrielle est en place. Les marchés allouent naturellement les capitaux de façon à ce que les investisseurs privés obtiennent le meilleur rendement possible, mais selon le gouvernement de Biden, les marchés ne tiennent pas compte de questions essentielles telles que le changement climatique, la fragilité des chaînes d’approvisionnement, ou les tensions géopolitiques. C’est pourquoi l’Allemagne est devenue dangereusement dépendante du gaz naturel russe et que la Chine domine l’approvisionnement de nombreux minéraux et ingrédients pharmaceutiques essentiels.
Pour corriger ces défaillances du marché, le gouvernement vise à orienter les capitaux privés vers des secteurs privilégiés par le gouvernement, par le biais de réglementations, de subventions et autres interventions. ‘Préconiser une politique industrielle… était autrefois considéré comme étant problématique – aujourd’hui, cela devrait être considéré comme un choix évident’, ont écrit M. Sullivan et Jennifer Harris, une collègue des administrations Obama et Biden, dans un essai publié en 2020 dans le magazine Foreign Policy.
Sous les ‘Bidenomics’ […], la politique étrangère américaine défend une série d’intérêts économiques, les droits des travailleurs, la politique climatique et la conformité fiscale. Les consommateurs et la concurrence ne représentent pas des préoccupations majeures. »
Les Bidenomics reconnaissent la valeur des marchés, mais constatent qu’elle est en échec partout.
Qui décide ?
Essayons de simplifier et de clarifier la situation. Les gens créent de la richesse en se fournissant mutuellement des biens et des services. Ni les lois du Congrès, ni les réglementations des agences, ni les proclamations présidentielles n’ajoutent un centime à la richesse de notre pays.
Ensuite, une fois que les gens ont créé de la richesse, ils décident de ce qu’ils vont en faire. Ou bien, c’est quelqu’un d’autre qui décide pour eux. Selon Sullivan, les gens n’ont pas usé de leur argent comme ils auraient dû le faire. Désormais, dit-il, ce sont les autorités qui décideront.
Nous savons tous que cela va nous appauvrir. Les autorités sont de piètres investisseurs. Elles ne savent pas ce qu’elles font. Et ce n’est pas leur argent. Ni la théorie ni l’expérience – nulle part, et à aucun moment – n’incitent à l’optimisme.
Mais l’argent ne fait pas tout… et les autorités bien intentionnées et au cœur pur visent plus haut. Elles contribueront à réduire les inégalités, à maintenir les glaciers à leur niveau, à permettre aux citoyens de voter pour les candidats que l’élite sélectionne pour eux, et à veiller à ce que leurs amis – le Deep State, les propagandistes, les endoctrineurs et les capitalistes de connivence – soient récompensés comme il se doit.
Et il ne s’agit pas seulement d’une nouvelle prise de pouvoir sordide de la part des démocrates. Les républicains sont également dans le coup. Le New York Times explique :
« La nouvelle génération de politiciens républicains est plus sceptique à l’égard du marché libre et plus à l’aise avec le recours au pouvoir gouvernemental pour réguler l’économie que les précédentes.
Demain après-midi, quatre sénateurs républicains – Cotton, Rubio, Vance et Young – prendront la parole lors d’un événement organisé au Capitole pour souligner l’émergence d’un mouvement conservateur populiste au sein de l’économie. L’événement est organisé autour d’un manifeste politique intitulé ‘Reconstruire le capitalisme américain : Un manuel pour les décideurs politiques conservateurs’.
‘Nous sommes de vrais adeptes du capitalisme, mais nous devons admettre qu’il ne fonctionne pas actuellement’, a déclaré Oren Cass, ancien collaborateur de Mitt Romney et directeur exécutif d’American Compass, le groupe de réflexion qui a publié ce manifeste. »
Une économie truquée
Quelle bande de crétins ! La seule chose qui ne fonctionne pas avec le marché libre aux Etats-Unis, c’est qu’il ne l’est pas. Il a été entravé par tant de milliers de lois et de réglementations – dont quelque 50 millions de pages de documents « classés » – qu’il est impossible qu’il fonctionne.
C’est pourquoi les petites entreprises ont du mal à rester en activité : elles ne peuvent pas se permettre d’avoir une équipe de salariés composée d’avocats spécialisés dans la diversité… ou un bureau de comptabilité rempli d’experts fiscaux. Les entreprises familiales n’ont pas de lobbyistes à Washington pour défendre leurs intérêts. Elles ne peuvent pas non plus emprunter de l’argent au taux des fed funds ou payer leurs factures en émettant davantage d’actions. Au lieu de cela, elles paient de vrais salaires à de vrais travailleurs… et fournissent de vrais biens et services à de vrais clients qui paient.
Les autorités ont truqué l’ensemble de l’économie au détriment de la classe moyenne productive. Ils ont fait grimper le prix des actifs avec de l’argent fictif prêté à des taux fictifs. Ils ont provoqué l’inflation, de sorte qu’aujourd’hui les maisons ordinaires sont si chères que les gens ordinaires ne peuvent pas se les offrir. Ils ont réduit les taux de croissance et la productivité en rendant l’épargne et l’investissement réel peu attractifs. Et ils ont chargé le gouvernement fédéral d’une dette de 32 000 Mds$, ce qui veut dire que l’année prochaine, les intérêts absorberont plus d’argent que le Pentagone.
Mais n’ayez pas d’inquiétude, cher lecteur. Les jours heureux sont de retour… les autorités, qu’ils soient républicains ou démocrates, ne prétendent même plus que les entreprises américaines devraient être libres.
Comme nous le verrons demain, un empire sur le tard et dégénéré est incompatible avec la liberté et la prospérité. Et les autorités sont en train de nous débarrasser des deux.
2 commentaires
Intéressant, mais je ne suis pas du tout d’accord. L’Occident actuel est sous la totale domination des Grands Marchands. C’est la différence avec la Russie, les pays d’Islam et la Chine. Et un rééquilibrage entre la liberté du commerce et l’état est absolument nécessaire. Sans revenir aux illusions communistes évidemment.
Interesting, but I completely disagree. Today’s West is under the total domination of the Big Merchants. That’s the difference with Russia, the Islamic countries and China. And a rebalancing between free trade and the state is absolutely necessary. Without returning to the illusions of communism, of course.
Il serait judicieux une bonne fois pour toutes d’utiliser les bons termes adéquats afin d’éviter ces dialogues de sourdingues qui durent depuis si longtemps : ce ne sont pas des marchands, mais des prédateurs et sous-traitances politiques qui instrumentalisent le capitalisme par la connivence, par l’instrumentalisation étatique de complices politiques et l’inflation de lois, de normes et de fiscalités dans un jeu subtil de fausse concurrence mondialisée associée à celle établie par le robinet monétaire et gabegies étatiques qui ne sont pas perdues pour tout le monde.
Ce ne sont pas des états, mais des instances mafieuses qui n’ont rien de démocratique mais utilisent ce mot comme une cape d’invisibilité par l’art du language inversé dénoncé par la chanteuse Dalida par paroles, paroles et paroles et aussi par une autre mélodie langoureuse nous conseillant de parler moins fort car l’on pourrait bien nous entendre, car le monde n’est pas démocrarique mais en mode Cosa Nostra sicilienne ou napolitaine.