▪ Le Dow Jones Industrial Average a dégringolé de 172 points vendredi dernier — ponctuant une nouvelle semaine bien peu mémorable pour le capitalisme américain. La perte de vendredi a fait replonger le Dow en dessous des 12 000 points, tout en produisant la sixième semaine de pertes d’affilée pour le marché américain.
Quelle est la probabilité d’une période de six semaines de pertes d’affilée ?
Au cours des douze dernières années, le marché boursier américain n’a subi que cinq périodes de pertes de six semaines ou plus — la dernière d’entre elles ayant eu lieu à l’été 2004. Dans trois de ces cinq rares périodes de pertes, l’or et les matières premières ont également chuté. Dans les deux premiers cas — en septembre-octobre 2000 et en février-mars 2001 — l’indice S&P 500 a chuté de 20% ou plus au cours de l’année qui suivit… et affichait encore des pertes trois années plus tard.
Le troisième cas est en cours en ce moment même… et il ne s’agit certainement pas là de bonnes nouvelles.
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La plupart du temps, lorsque les actions montent, l’or (et les matières premières) baisse (et vice-versa). C’est ce qu’on appelle une « corrélation inversée » ou une « non-corrélation ». Et c’est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles il est bon de posséder de l’or. On peut généralement lui faire confiance pour briller lorsque presque tous les autres actifs investissables perdent de leur éclat.
Toutefois, ces derniers temps, l’or ne monte guère, même si les actions sont en baisse. En fait, on ne trouve guère de non-corrélation sur les marchés financiers. Beaucoup d’actifs sont corrélés aux actions, beaucoup plus souvent que d’habitude. Lorsque toutes les classes d’actifs commencent à chuter ensemble, des déclins encore pires sont généralement à prévoir. Les investisseurs professionnels appellent cela un « événement de liquidation ».
La récente vente en masse à Wall Street peut difficilement être décrite comme un événement de liquidation… du moins pas encore. Mais une chose est claire : au cours de ces dernières semaines, il a été beaucoup plus facile de perdre de l’argent que d’en gagner… peu importe ce qu’on possédait au départ.
▪ Au cours des six dernières semaines, le S&P 500 a chuté de près de 7%. Durant ce même laps de temps, l’or a perdu 2%, le pétrole 13% et l’argent-métal 25%. Même les TIP ont dévissé. Bref, il y a eu très peu d’abris au cours de ce dernier mois et demi.
Cette vente massive simultanée des actions et des matières premières est inquiétante. Au cas où on voudrait nous accuser de « fouiner dans les données », permettez-nous d’avancer une théorie pour valider la relation apparente entre les périodes de pertes de six semaines, passées et présentes.
Cette théorie est très simple : lorsque tout se met à baisser en même temps, un événement de liquidation est à prévoir. Les investisseurs veulent simplement sortir… de tout. Dans de telles circonstances, il est plus important d’éviter le risque que de prendre des risques… et cette attitude a tendance à persister pendant un certain temps, comme le montrent les exemples de 2000 et 2001.
Un événement de liquidation peut être ou ne pas être en cours, mais les investisseurs ne manquent pas de raisons sérieuses de se diriger vers des lieux plus sûrs… ou des lieux qui ne soient pas comme des sables mouvants. Le passé n’augure pas nécessairement de l’avenir, cher lecteur. Mais lorsque les investisseurs deviennent des vendeurs empressés de tout, la prudence est de mise.
Il est temps d’accomplir l’une des choses suivantes :
1) Paniquer et réduire votre exposition aux actions, juste au cas où.
2) Penser à long terme et ne pas s’inquiéter.
3) Acheter les choses qui gardent leur valeur long terme, peu importe les bruits sur le court terme.
4) Faire à la fois le point 1 et le point 3.
Nous votons pour le point 4.
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[…] choses se corsent, comme le faisais d’ailleurs remarquer mon collègue américain Eric Fry dans son dernier article, depuis la fin des années 1990, le marché boursier américain a subi moins de cinq fois ce […]
[…] là que les choses se corsent, comme le faisait remarquer mon collègue américain Eric Fry dans son dernier article, depuis la fin des années 1990, le marché boursier américain a subi moins de cinq fois ce […]