▪ Donald Trump est-il déjà ruiné ? Nous n’en savons rien. Mais à la fin du premier trimestre, les investisseurs détenaient environ 24 000 milliards de dollars d’actions boursières. Ces dernières ont désormais perdu environ 10%… ce qui laisse les riches 2 400 milliards de dollars plus pauvres.
Les bonnes obligations ont généralement grimpé. Les junk bonds ont baissé. Et l’immobilier ? Il met plus longtemps à réagir. Les prix sont "découverts" lentement.
La "richesse" créée durant la Troisième étape de ce boom était en grande partie factice. Elle est née alors que la Fed injectait du crédit contrefait dans le système. Le crédit sous-valorisé a donné aux joueurs, aux intrigants et aux compères de quoi manipuler les marchés et faire grimper leurs propres actifs.
A présent…
… Toutes ces plaintes sur le fait que les 1% s’enrichissaient…
… Tous ces appels à plus de réglementations et de redistribution pour résoudre ce "problème"…
… Toutes ces sottises sur le fait que le capitalisme rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres…
… Tout ça n’est qu’une totale perte de temps et une fraude. Le capitalisme est innocent. C’était l’oeuvre d’une taupe — un crime commis par les compères et leurs complices au gouvernement. C’était leur manière de non seulement s’attribuer des milliers de milliards de dollars de l’argent des autres — mais aussi de conserver le pouvoir, le statut et la richesse qu’ils ont accumulés ces trois dernières décennies. Ils veulent autant résoudre ce "problème" qu’un loup veut résoudre le problème d’un excès de moutons bien gras.
Ne vous inquiétez pas. Un vrai marché baissier réglera tout ça ! |
Ne vous inquiétez pas. Un vrai marché baissier réglera tout ça !
▪ Du loup… au chat
Les marchés ont rebondi ces derniers jours. Qui sait où ils iront ensuite ? Les cours vont rarement en ligne droite, quelle que soit la direction. Comme un chat avec une souris, ils préfèrent jouer avec les investisseurs avant d’administrer le coup de grâce.
Certains de nos lecteurs étaient déçus que nous n’ayons pas publié notre message d’Alerte au Krach plus tôt. Mais ce n’est pas un signal de trading. Il avertit d’un effondrement de 50%… pas d’une vague de ventes de 10%. Si nous avons raison, nous n’en sommes qu’au début, non à la fin. Ce à quoi nous avons assisté pour l’instant n’était que le premier bond du chat.
Rappelez-vous aussi que nous sommes dans la Grande guerre zombie. Elle n’a pas commencé la semaine dernière — elle ne prendra pas fin cette semaine. Les zombies, leurs alliés les compères et leurs amis du gouvernement luttent pour protéger ce qui ne leur appartient pas… c’est-à-dire qu’ils veulent garder leurs biens mal acquis. Ils n’abandonneront pas facilement.
Les riches sont devenus plus riches parce que la partie était truquée. Depuis 1987, les banques centrales ont utilisé leur pouvoir pour maintenir les prix des actifs à la hausse. D’un point de vue économique, ça n’a bien entendu pas de sens. Les banques centrales n’ont aucun moyen de savoir ce que valent les actifs. Elles n’ont pas de véritable raison de vouloir voir grimper les actions. Le marché est censé "découvrir" les prix corrects ; ils ne sont pas supposés être bidouillés par des professeurs de finance nommés au FOMC.
Mais c’est comme fumer des joints au lycée : tout le monde le fait. La Banque de Chine est la dernière en date, baissant ses taux et travaillant à manipuler les marchés de l’Empire du Milieu.
Les marchés découvrent ce que vaut une action en se basant sur les revenus attendus de l’entreprise |
▪ Donald et les compères
Les marchés découvrent ce que vaut une action en se basant sur les revenus attendus de l’entreprise. Faire grimper le cours ne change rien aux revenus prévus. Toute cette histoire n’est donc qu’une escroquerie.
Mais les compères adorent ça. Grâce au soutien des autorités, qui étayent le marché, les riches — les propriétaires d’actifs — pouvaient prendre des risques et devenir plus riches. Ils pensaient qu’il était impossible de perdre.
C’est ainsi que Donald est devenu si riche : en pariant gros sur la hausse de l’immobilier. Trump a déjà fait faillite quatre fois. Mieux vaudrait ne pas lui confier vos finances personnelles. Ceci dit, il pourrait être exactement ce qu’il faut à la tête du gouvernement US — il a l’expérience nécessaire pour Washington !
Le problème, c’est que juste au moment où les Américains ont besoin de quelqu’un qui a la touche de Midas, la fabuleuse fortune de M. Trump pourrait se transformer en paille. Ses activités ne sont guère transparentes. Mais ses habitudes en affaires — de gros paris, des leviers élevés — sont bien connues. Au plus profond de la dernière crise, il aurait été (selon nous) "l’homme le plus pauvre du monde", avec une valeur nette de MOINS 100 millions de dollars.
Qui sait ce qui arrivera lorsque nous aurons un vrai krach. M. Trump pourrait se voir en faillite pour la cinquième fois !
Lorsque cette dégringolade s’intensifiera, M. Trump, l’industrie financière, les 1% et les riches d’une manière générale perdront tous de l’argent. Le capital fictif des autorités retournera là d’où il vient — nulle part. Les riches ne seront plus si riches… les pauvres (en termes relatifs) ne seront plus si pauvres… et tous ceux qui se plaignent de l’injustice général devront mettre leurs statuts Facebook à jour.
1 commentaire
Donald Trump a du mettre en faillite 4 de ces sociétés sur une centaine au total (chaque opération immobilière est réalisée au travers d’une société spécifique), il n’a frôlé qu’une seule et unique fois la faillite personnelle. Il n’y a pas beaucoup d’entrepreneurs qui peuvent se targuer d’un aussi faible taux d’échec.