La « bidenophilie » prend forme dans l’opinion française. Ce mouvement est tout sauf désintéressé. Il prépare un grand mouvement d’appauvrissement des Français, à coup d’impôts plus ou moins assumés et de reniements sur toutes les promesses de dégonflement de la bulle bureaucratique.
La « bidenophilie » (amour aveugle de Joe Biden et de ses réalisations sur le papier) devrait prochainement devenir un sport national en France, moyennant quelques coups de ciseaux dans un storytelling savamment bichonné par les médias subventionnés.
Ceux-ci, à la recherche d’une revanche après quatre ans d’enfer trumpien, pratiquent en effet une censure bien orchestrée, pour éviter de dire la réalité de la politique de Biden en matière d’immigration (qui n’est pas plus tendre que celle de Trump), et pour mettre en avant les traits qui arrangent la bien-pensance européenne.
On citera en particulier les augmentations d’impôts et les plans de relance à coups de centaines de milliards de dollars, qui relancent l’inflation dans le monde. Ce retour au Big Government fait fantasmer tous les journalistes de gauche titulaires d’une carte de presse délivrée par la caste comme preuve illusoire de leur compétence.
Les initiés auront noté l’étrange proximité entre les thèses de Biden et celles du Great Reset de Schwab.
Tout cela fait naître une question…
Qui orchestre la bidenophilie ?
On remarquera avec gourmandise et délectation que le storytelling bidenophile se construit tous les jours dans le quotidien Les Echos, propriété de Bernard Arnault. Pas un jour ne se passe sans que ce journal subventionné ne précise les faits et gestes, en termes élogieux, des ambitions nouvelles outre-Atlantique.
Bien entendu, personne ne se sent obligé, dans la rédaction des Echos, de préciser que Bernard Arnault a fait partie de l’équipe de campagne de Biden. Personne ne se sent non plus obligé de rappeler que le patron du journal a placé ses avoirs en Belgique (parfaitement légalement, au demeurant).
Dès lors, lorsque Biden annonce des augmentations d’impôts pour les plus riches, tout le monde fait mine de ne pas s’apercevoir que cette mesure a l’assentiment d’Arnault parce que, si elle était appliquée en France, elle ne le toucherait pas.
Moyennant toutes ces réserves, Les Echos ont donc beau jeu de dire tout le bien qu’ils pensent de Biden, après qu’on avait vu les images, il y a cinq ans, d’une rencontre privée entre Trump et Arnault dans l’immeuble du candidat américain. Business is business.
La vérité profonde est que Biden n’est pas arrivé seul au pouvoir. Les conditions mouvementées du scrutin l’ont montré (même si la presse subventionnée fait méticuleusement l’impasse sur ce sujet en France).
Il a des dettes à régler, et un étendard à porter : celui du Great Reset, qui doit faire passer le capitalisme dans l’ère de la surveillance et de la transition écologique.
L’addition de la bidenophilie que vous devrez payer
Comme toujours, dans ces opérations à tiroir, il y a un payeur final, qui n’est jamais l’un des acteurs de la comédie qui se joue.
Ni Arnault, ni Biden, ni les fonctionnaires de Bercy, ni les journalistes qui disent du bien de la nouvelle équipe, ne participeront à l’addition que le « Big Government » finira par présenter en contrepartie de ses généreuses interventions débridées en faveur de la relance, de la redistribution des richesses, de l’inclusion, de la solidarité, et autres mots-clés qui sonnent la fin du débat démocratique et l’obligation du consensus de tous.
Ceux qui devront payer seront les épargnants, les classes moyennes, les entrepreneurs, les indépendants, qui devront accepter tous les maux que le monde des cigales leur impose : l’inflation qui grignote le patrimoine, l’impôt qui finance les dépenses de la caste, l’instabilité juridique et fiscale qui permet de faire régner la terreur et de limiter la contestation.
Vous n’êtes pas d’accord avec le pouvoir ? Un bon contrôle fiscal diligenté avec un inspecteur retors qui trouvera bien de quoi vous aligner, au nom de l’abus de droit fiscal qui permet de condamner ceux qui respectent la lettre de la loi mais pas son « esprit » !
Les premières mesures ont d’ailleurs commencé à pleuvoir : mise en place d’un impôt sur les sociétés harmonisé au niveau mondial à 21% minimum, doublement des impôts sur les revenus du capital, helicopter money, planisme économique, endettement record.
Si les Etats-Unis donnent l’exemple, pourquoi ne pas faire comme eux ?