Un déluge de mauvaises nouvelles avait fait plier Wall Street de 0,8% et les places européennes de 1,5% vendredi. En cause, le moral des ménages américains. L’actualité du week-end était un désert . Quant aux nouvelles ce lundi, elles se résumaient à une étude négative de la NAHB : sur le sentiment des constructeurs de maisons individuelles : il retombe vers 18 contre 19 en octobre et 72 fin 2006
Philippe Béchade

Philippe Béchade
Rédacteur en chef de « La Chronique Agora » et de « La Lettre des Affranchis », Philippe Béchade rédige depuis 2002 des chroniques macroéconomiques et boursières. Il est également l’auteur d’un essai, Fake News, qui fait office de manuel de réinformation sur les marchés financiers. Arbitragiste de formation, analyste technique, il fut en France dès 1986 l’un des tout premiers traders et formateur sur les marchés à terme. Intervenant régulier sur BFM Business depuis 1995, rédacteur et analyste contrarien, il s'efforce de promouvoir une analyse humaniste, impertinente et prospective de l’actualité économique et géopolitique.
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De sérieux doutes commencent à refaire surface au sujet de la santé de l’économie réelle. La palme des pires trimestriels revient à MGIC. Le premier assureur obligataire aux Etats-Unis a publié vendredi une perte trimestrielle de 517,8 millions de dollars, ou 4,17 $ par action contre 1,62 $ anticipés. C’est à comparer avec une perte nette de 115,4 millions de dollars et -0,93 $ par action un an plus tôt
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Epargne
Consommation : les prix cassés sont plus efficaces que les chèques gouvernementaux !
par Philippe Béchade 16 octobre 2009Le Dow Jones semblait vouloir s’installer pour de bon au-dessus de la barre des 10 000 points jeudi soir après avoir cédé jusqu’à 0,4% au cours des premiers échanges. Les transactions hors séance préfiguraient une nouvelle progression de Wall Street, mais la publication des trimestriels de Goldman Sachs et Citigroup a déclenché des ventes de "fait accompli"
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Les chaînes d’information économiques anglo-saxonnes ne trouvaient pas de typographies assez grosses ni assez criardes pour illuminer les écrans d’un : "le Dow Jones retrouve les 10 000 points" ce mercredi… A croire que les responsables de la post-production allaient eux aussi toucher une prime d’objectif. Depuis quelques jours, le bruit circule que ce serait le cas pour certaines équipes de traders de grandes banques
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Epargne
Dommage que les profits d'Intel soient encore libellés en dollars !
par Philippe Béchade 14 octobre 2009En Europe, peu d’éléments apparaissent susceptibles de soutenir les cours du pétrole. Il recule de -1,7 point à 56, alors que les économistes tablaient en moyenne sur une petite hausse vers 58 ; il aurait ainsi pu dépasser ses meilleurs niveaux depuis avril. En conclusion, et contrairement à une théorie largement répandue dans les salles de marché à Wall Street, ce n’est pas la croissance qui fait grimper l’or noir
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Actuellement, nous observons une nouvelle poussée haussière du baril de pétrole vers 73,5 $ le baril. Wall Street s’est aussitôt réjouie, car l’explication ne peut être que l’anticipation d’une forte reprise économique, d’abord dans les pays émergents, puis en Occident. Il ne saurait s’agir d’une montée de la défiance vis-à-vis du dollar alors que de nombreux états américains sont en faillite et que les plans de relance ne parviennent manifestement pas à y remédier
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▪ La deuxième semaine d’octobre a été peu dense en matière de chiffres macro-économiques. Wall Street s’est focalisée sur la hausse des ventes de détail aux Etats-Unis. Il y a également eu l’embellie hebdomadaire d’une ampleur inattendue sur le front de l’emploi. Deux chiffres qui ont opportunément éclipsé un net recul du volume de crédit distribué par les banques
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Epargne
Une flèche d'or prête à percer la bulle des valorisations boursières ?
par Philippe Béchade 9 octobre 2009La capitulation des vendeurs, matérialisée par une brusque rechute de l’indice VIX de la peur, c’est précisément signal technique que guettent ceux qui soutenaient les cours dans l’attente de trouver une fenêtre de sortie optimale. Ils peuvent compter maintenant sur le mythe des masses de liquidités inemployées […] Il n’y avait plus qu’à trouver une raison rationnelle d’accréditer le concept d’une Bourse bon marché. Le dossier Alcoa apparaît de ce point de vue très emblématique
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Alan Greenspan doute de l’efficacité du TALF et du plan Geithner/Obama. Et il sait mieux que personne le mauvais usage qu’en feront les banques si elles s’exonèrent de leur obligation morale de re-prêter cet argent à ceux que leur inconséquence à ruiné. L’empressement des établissements à rembourser les sommes avancées par le contribuable en dit long sur leur désir d’échapper au plus vite à toute forme de contrôle de leur activité. Auraient-elles quelque chose à cacher
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Epargne
Des bulles prêtes à éclater et le commencement de la fin pour le dollar ?
par Philippe Béchade 7 octobre 2009La séance du mardi 6 octobre a certainement marqué un tournant sur le marché des changes alors que toutes sortes de rumeurs circulent autour du dollar. L’Arabie Saoudite et la Russie ont démenti dans l’urgence leur intention de chercher un substitut au billet vert en règlement des exportations pétrolières. Cependant, le principe d’une diversification des modes de paiement semble inéluctable
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Tout d’abord parce que la plupart des journalistes présents sur place n’avaient pas l’intension de consacrer plus de quelques paragraphes à l’événement — la ville-hôte présentant bien davantage d’attraits que Pittsburgh où le G20 s’était réuni 15 jours auparavant. En second lieu parce que Nouriel Roubini avait promis de dévoiler ses dernières réflexions concernant la santé de l’économie mondiale
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Epargne
Après le temps des bourgeons, voici venue la saison des marrons
par Philippe Béchade 5 octobre 2009Les statistiques de l’emploi américain au mois de septembre ont fortement déçu les investisseurs. Ils ont accusé le coup ; cependant, les places européennes n’ont pas clôturé au plus bas du jour ni de la semaine vendredi dernier. En effet, quelques rachats à bon compte exécutés dès l’ouverture des marchés américains ont permis de limiter les dégâts
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Le mois d’octobre va-t-il se montrer fidèle à sa mauvaise réputation ? L’entame du quatrième trimestre — positive en matinée — semblait démentir les avertissements des oiseaux de mauvais augure… mais la suite des évènements allait apporter son lot de déceptions. Le catalyseur du repli accéléré des cours de bourse, ce fut la publication de l’indice ISM manufacturier
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Les milieux financiers sont tellement convaincus de la réalité de leur scénario de reprise en "V" qu’ils commencent à spéculer sur le timing d’un durcissement de la politique monétaire de la Fed. Bien instruite des erreurs du passé, elle devrait donner un violent coup de barre à tribord après avoir abaissé — pour la dernière fois — son taux directeur de 50 points en début d’année
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Le CAC 40 à 4 000 points, le Dow Jones à 10 000 avant la fin de la semaine… Voilà le genre de scénario auquel les investisseurs se sont repris à croire à l’issue de l’ébouriffante séance de lundi. Mauvaise nouvelle pour ceux qui espéraient voir s’inscrire de tels scores au soir du 31 décembre 2009 ; les trois derniers mois de l’année pourraient se révéler peu palpitants s’il s’avère que tout est joué d’ici la Saint-Léger… c’est-à-dire ce vendredi 2 octobre
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Epargne
Des ficelles grosses comme les cordes d'un ring de catch !
par Philippe Béchade 29 septembre 2009La séance de lundi s’est inaugurée par un repli de 2,5% de la bourse de Tokyo, de 2,1% de Hong Kong et de 2,65% à Shanghai. Cela n’a pas empêché les futures dérivés des indices américains d’afficher une surprenante fermeté alors qu’il faisait encore nuit noire à Wall Street. Ils n’ont ensuite pas cessé de gagner du terrain au fil des heures, passant en territoire positif dès la fin de la matinée puis grimpant de 0,7% peu avant l’ouverture. Quelqu’un savait-il quelque chose que la foule ignorait ? Allait-on découvrir enfin une excellente statistique de nature à relancer la mécanique haussière ?
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Epargne
Si seulement Salvador Dali avait pu nous peindre ça !
par Philippe Béchade 28 septembre 2009Comment interpréter la consolidation de -2,3% de la bourse de Paris et de -1,5% de l’Eurotop 100 la semaine dernière ? Les indices plafonnaient sous leurs records annuels depuis le 17 septembre. La plupart des spécialistes invités à donner leur sentiment répètent cependant à l’envi que les liquidités sont archi-abondantes et que la majorité des gérants attendent le premier repli des actions pour se repositionner
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Nous sommes bien convaincu, depuis fort longtemps, que la psychologie des marchés n’est qu’un alibi facile pour des opérateurs ayant les moyens de faire l’opinion et d’orchestrer des mouvements de troupeau dont les éléments — en apparence les plus dociles, souvent les plus cyniques — savent tirer le meilleur parti