Et la croissance ? Pouvez vous l’acheter à bas prix ? Ou à un prix raisonnable ? Quels sont les secteurs ou les industries qui vont croître le plus dans les années à venir ? L’année 2008 ne sera peut-être pas très différente de 2007 si on se pose ce genre de questions
Dan Denning
Dan Denning
Dan Denning est spécialisé dans des actions peu connues mais au potentiel gigantesque. Dan écrit également dans Strategic Trader Alert, un service e-mail consacré aux actions qui évoluent très vite.
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Le plus important gestionnaire du monde subit une perte de 11,3 milliards de dollars ? Avec ce type de gestion, ne pensez vous pas qu’il ne restera plus très longtemps "plus important gestionnaire du monde" ? En plus de cette lourde perte, l’entreprise a regonflé son capital en vendant des valeurs à un autre fonds monétaire souverain. La Corporation d’investissement du gouvernement de Singapour a ouvert son porte-monnaie aux banquiers suisses. En échange de cette injection de capital pour renflouer le bilan de la banque, elle a pris une part de 9% dans l’entreprise.
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Baosteel aurait-il vraiment intérêt à faire une offre pour Rio Tinto ? Le président de Baosteel, Xu Lejiang, a sérieusement fait marche arrière dans les médias. Il a dit au Shanghai Securities News que non, il n’avait jamais dit que Baosteel pourrait vouloir faire une offre. "Je n’ai jamais dit ça. C’est une invention des médias".
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Le S&P et le Dow ont chuté de 10% par rapport à leur hausse du début du mois d’octobre. Chute qui passe pour une "correction". Cela signifie également que l’optimisme concernant la fin de la crise du crédit début octobre était… sérieusement déplacé. Nous pourrions dire que le marché était complètement à côté de la plaque… mais qui sommes-nous pour discuter ce que dit le marché ? En outre, nous sommes actuellement en équilibre sur la fine ligne qui sépare l’incertitude du risque. Le risque est quantifiable. Si vous pouvez lui coller un nombre, une probabilité, alors vous pouvez vous couvrir en cas d’issue inattendue.
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"Dans les économies en pleine expansion du nord est de l’Asie, la ruée vers la sécurité énergétique a généré une formidable percée dans le marché — un contrat à long terme d’exportation de GNL entre Woodside et l’imposant CPC Corporation de Taiwan, qui pourrait participer à hauteur de 45 milliards de dollars", indiquait hier Nigel Wilson dans le journal The Australian. Quelqu’un a dit sécurité énergétique ?
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La Fed a baissé son taux d’un quart de point ; cette décision attendue a tout de même été assez surprenante pour faire grimper le pétrole au-delà des 94 $ le baril et l’or à près de 800 $. Alors que la masse de dollars augmente, le prix des choses libellées en dollars augmente aussi. Il est plus facile d’imprimer des billets que d’extraire de l’or ou du pétrole.
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"La question n’est pas de savoir quand nous atteindrons les 100 $, mais à quelle vitesse", déclarait Nauman Barakat à Bloomberg. Barakat, senior vice-président des futures sur l’énergie chez Macquarie Futures USA Inc., ne parlait pas du cours de l’action Macquarie Bank… mais bien du pétrole. "On ne trouve aucun facteur baissier sur le marché actuellement". – Aucun ? Eh bien, ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Lorsque tout le monde est du même côté d’une transaction… ça devient vite bondé.
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Si vous cherchez des signes d’une crise du crédit, regardez le cours de la valeur BHP Billiton. Les problèmes du subprime font peut-être moins les gros titres en ce moment, mais la hausse des cours des actions du secteur des matières première est directement liée à la série d’événements rendus publics en août dernier. Ou, comme l’écrivait Ambrose Evans Pritchard, le credit crunch s’est transformé en dollar crunch. Et dans le crunch en question, les actifs "tangibles" sont à l’achat, tandis que les actifs financiers sont à la vente. C’est en tout cas une manière d’interpréter les propos de Pritchard — mais voyez plutôt, et faites-vous votre propre opinion
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Lundi, Dan Denning demandait à ses collègues américains ce qu’ils pensaient de sa dernière idée — consistant à solder toutes ses positions boursières pour se placer uniquement en liquidités. Les réactions ne se sont pas faites attendre, et se poursuivent encore aujourd’hui. Florilège
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Dan Denning : Je sais que c’est fou… mais je viens d’écrire le brouillon de ma prochaine lettre d’information… en conseillant aux lecteurs de liquider toutes leurs positions boursières et d’opter pour les liquidités. Si vous pensez que c’est fou ou juste stupide, inutile de poursuivre votre lecture
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Ce ne sont pas les fluctuations quotidiennes des cours boursiers qui nous diront ce qu’il faut savoir. Selon toutes probabilités, la raclée d’août a provoqué quelques ventes excessives, et un rebond s’impose sans doute. Ce que nous voulons vraiment savoir, c’est si le dégonflement de la bulle du crédit entraînera une chute des places boursières, une récession mondiale et un long marché baissier du crédit en tant qu’actif
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Quand faudra-t-il racheter des actions du secteur financier ou bancaire ? Les grandes banques d’investissements supplient la Fed de baisser les taux. Goldman Sachs a chuté de 27% par rapport à son sommet de 233 $ en juin dernier. Macquarie Bank, en comparaison, a baissé de 28% par rapport à ses plus hauts. Encore quelques jours comme ça, et on peut aisément imaginer les insultes qu’Henry Paulson jettera à la face de Ben Bernanke
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Les banques centrales de la planète viennent à la rescousse des soi-disant capitalistes. Vous pouvez ajouter les valeurs financières à la longue liste des institutions qui sont apparemment "trop grosses pour couler" dans le monde actuel. La Fed a prouvé cette nouvelle réalité vendredi dernier, lorsqu’elle est intervenue pour sauver des gens qui n’avaient pas évalué correctement les risques liés aux prêts à des emprunteurs risqués
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Et dire que nous pensions que les investisseurs cherchaient les meilleures valeurs, et que les primes de risque mondiales convergeaient vers le zéro. Mais non ! Ce qu’on voit en fait, ce sont des paris plus élevés, sur des positions ayant peu de probabilités d’aboutir. Il s’agit, selon les mots même de l’article, d’un échec à s’adapter au monde très risqué dans lequel nous investissons. Mais il est également vrai que les investisseurs sont des gens comme les autres. Et cela signifie que, dans les années qui viennent, nous pouvons nous attendre à voir les investisseurs non pas éviter les comportements et les décisions détruisant de la richesse, mais bien de les rechercher avec avidité.
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La semaine dernière, j’ai interrompu le discours de Jim Rogers au Federation Square pour lui demander ce qu’il pensait de l’investissement d’un milliard de dollars fait par General Electric (GE) dans la société française de traitement et gestion des eaux Idex Aquaservices. Idex traite l’eau destinée à des utilisations industrielles.
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Il nous a fallu un petit moment pour comprendre qu’un jeune Français nous informait des problèmes de l’eau en Australie durant notre pause déjeuner dans Acland Street la semaine dernière. A priori, il avait de bons arguments. Nous ne savons pas grand’chose de la politique forestière australienne. Mais logiquement, couper des arbres dans le bassin hydrographique diminue la quantité d’eau souterraine stockée après les chutes de pluie. Le sol exposé s’érode plus rapidement, et l’eau de pluie s’écoule dans les rivières puis vers la mer.
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Arrêtez les horloges, faites sauter les bouchons de champagne et hosanna au plus haut des cieux ! Le Dow Jones Industrials a atteint un nouveau record ! Pardonnez-nous de trouver cet événement assez décevant. Comme le disait succinctement l’un de mes collègues : "traduction : le Dow Jones a stagné pendant six ans, même sans tenir compte de l’inflation".
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Si le charbon était plus propre ? Il serait toujours abondant, bien entendu, mais il ne serait probablement pas aussi bon marché. Voilà pourquoi nous aimons le charbon. Une nouvelle génération de technologies de "charbon propre" pourrait augmenter la demande de ce carburant fossile sale, faisant grimper son prix… peut-être radicalement.