L’évolution des cours sur le marché boursier australien commence à ressembler à une partie de flipper. BHP Billiton, Rio Tinto, Woodside… certaines des plus grosses actions sur les matières premières australiennes ont atteint ces derniers jours des plus hauts de 52 semaines. BHP et Rio ont tous deux fait des présentations d’investissement hier à Londres, soulignant leurs divers degrés d’exposition à l’urbanisation de la Chine
Dan Denning
Dan Denning
Dan Denning est spécialisé dans des actions peu connues mais au potentiel gigantesque. Dan écrit également dans Strategic Trader Alert, un service e-mail consacré aux actions qui évoluent très vite.
-
-
Une opinion émerge actuellement des marchés financiers, affirmant que le marché baissier du dollar — qui dure depuis maintenant sept ans — pourrait toucher à sa fin. Ce point de vue, s’il gagne en ampleur, pourrait avoir d’énormes conséquences sur le prix des matières premières
-
Vous vous souvenez, il y a quelques jours, lorsque le directeur de l’Agence nationale brésilienne du pétrole (Haroldo Lima) a annoncé au monde entier que le champ pétrolifère de Carioca "pourrait être la plus grande découverte pétrolière des trente dernières années" ? Revenons un peu sur l’emploi du terme "pourrait". Cela "pourrait" être le plus grand champ de pétrole à ne jamais entrer en production
-
Comme d’habitude, les gens en marge sont les premiers touchés quand le surplus se transforme en manque. Malgré tous les signes quotidiens d’abondance ici, en Australie, n’oublions pas que près de quatre milliards et demi de personnes dans le monde ont peu ou pas de marge d’erreur dans leur vie quotidienne. Si le prix des denrées alimentaires augmente, ces gens vont mourir de faim
-
Les grosses huiles du FMI ont appelé au secours cette semaine, en demandant plus d’intervention dans les marchés du crédit. Pourquoi ? Se pourrait-il que les généreux prêts que la Fed a accordés aux banques d’affaires n’aient pas amélioré la qualité des centaines de milliards de mauvaises dettes toujours visibles sur les bilans des banques d’affaires et des banques ?
-
Un article de Gene Epstein paru dans Barron’s le week-end dernier annonce que les prix des matières premières pourraient chuter d’au moins 30%, voire de 50%. Epstein souligne ce qu’il pense être l’influence des fonds indiciels sur les prix des matières premières. Il établit la liste d’un certain nombre de facteurs qui, selon une poignée d’analystes, devraient faire baisser les prix des matières premières cette année
-
Certains analystes pensent que les prix des matières premières pourraient chuter de 50% à mesure que les spéculateurs dénouent leurs positions faisant jouer l’effet de levier. Ont-ils raison ? – Cela vaut la peine d’y jeter un oeil. Mais nous pensons que les baissiers sur les matières premières ont les yeux fixés sur l’économie financière — au point qu’ils en oublient l’économie réelle
-
J.P. Morgan a rédigé une note déconcertante pour ses clients positionnés sur les matières premières. Entre autres, il prétend que "le statut de refuge de ce secteur a, de façon ironique, augmenté son profil de risque en faisant de sa performance relative un produit dérivé des conditions du marché financier". Depuis quand les valeurs du secteur des matières premières sont-elles un refuge ? En ont-elles jamais été un ?
-
Un lecteur australien nous écrit : – "Cela fait longtemps que vous parlez de votre ‘Transaction de la décennie’, qui consiste à acheter de l’or. Faut-il que nous en entendions encore parler jusqu’à la fin de la décennie en question ? Je lis votre chronique parce que je vous trouve irrévérencieux et contrariens. Mais maintenant que l’or est largement vanté un peu partout, ne serait-il pas temps d’aller voir ce qui se passe ailleurs ?". Oui, c’est vrai. Vous n’avez pas tort. Nous y avons beaucoup réfléchi dernièrement — et voici notre réponse
-
Arrêtons-nous un peu pour réfléchir au dollar. Cela fait des années que nous disons qu’il va baisser. Il baisse. Il est déjà très bas comparé aux capitaux concrets et à certaines devises (l’euro, la livre sterling, les monnaies matières). Mais nous devons nous demander, en toute candeur : que va-t-il se passer maintenant ? Pour nous, il existe trois possibilités (peut-être quatre)
-
Le pétrole augmente plus rapidement que l’or. Les deux laissent le dollar loin derrière. Le pétrole a atteint son neuvième record sur les dix dernières séances boursières. Pourquoi le pétrole dépasse-t-il l’or à une telle vitesse ? Les deux peuvent servir de couverture contre l’inflation et la faiblesse du dollar US. En termes plus simples, il est plus facile pour les grands joueurs d’être à l’achat sur le pétrole que sur l’or. Les futures sur le brut sont en ce moment les contrats les plus actifs sur les marchés des matières premières. Si vous voulez faire une opération rapide, c’est de ce côté-là qu’il faut vous tourner
-
Epargne
La hausse des prix de l'énergie change la structure économique mondiale
par Dan Denning 27 février 2008Souvent, on se rend compte que les choses ne vont pas aussi mal que la presse le prétend. Partout où vous allez, les gens essayent tous plus ou moins de faire la même chose… nourrir leur famille… conserver leur emploi… regarder leurs enfants grandir et se marier… et profiter d’un ou deux couchers de soleil s’ils ont de la chance
-
Sur les marchés, les signes annonciateurs d’énormes problèmes sont de plus en plus nombreux. Pourtant certains investisseurs — sourds, muets, aveugles et haussiers — refusent de les voir. – Ici en Australie, par exemple, l’angoisse de la crise du crédit — qui n’est toujours pas terminée — fait chuter les actions. C’est à se demander si le secteur bancaire international va se remettre de cette confusion dans les dix prochaines années
-
Nous n’allons pas nous étendre sur les évidences qui prouvent que le marché immobilier est au plus mal. Tout le monde le sait. La question qui se pose désormais, c’est combien de temps cette crise au ralenti va-t-elle encore durer — et la question brûlante du jour — que se passe-t-il pour les actions lorsque les taux d’intérêt sont en baisse
-
Ayez la bonté de nous pardonner si vous avez l’impression que nous nous attardons un peu trop sur le marché des prêts immobiliers américains. La raison pour laquelle nous le faisons, c’est que nous constatons que ce que la Réserve fédérale américaine prévoit de faire et ce qu’elle fait vraiment sont deux choses complètement différentes. Elle tente peut-être de venir en aide aux emprunteurs en détresse en leur donnant une chance de se renflouer grâce à des taux plus bas. Et elle tente peut-être également de relancer les marchés boursiers et l’immobilier. Mais rien ne fonctionne comme prévu
-
Lorsque la crainte s’empare des foules, mieux vaut vous tenir hors de leur chemin et garder un œil sur votre capital. "Soyez avide lorsque les autres sont craintifs, et craintif lorsque les autres sont avides". Cependant, pour les investisseurs de très long terme, cette semaine pourrait vous présenter certaines des meilleures opportunités d’achat des dix prochaines années
-
Epargne
La crise du subprime aura-t-elle une influence sur le monde réel ?
par Dan Denning 16 janvier 2008La crise du peso mexicain en 1994… les problèmes de LTCM et leur propagation en Asie en 1998… et même l’éclatement de la bulle technologique en 2000… Toutes ces bulles ont apparu et disparu, et le monde n’a pas cessé de tourner. Les rouages de l’industrie et les mécanismes du commerce ont continué à tourner eux aussi. Pourquoi est-ce que ce serait différent cette fois-ci
-
Si l’on en juge par l’état du marché des matières premières, le pouvoir d’achat de la monnaie papier chute. "Les futures sur le soja ont atteint un sommet proche du record de ces 34 dernières années à Chicago, et le maïs a atteint un de ses niveaux les plus élevés en 11 ans", déclare Jae Hur de Bloomberg. Le prix du platine fait de même. Il était à 1 563,25 $ à la clôture jeudi à Londres, un niveau record