La dette était la bête noire du marché, ces derniers temps. En Europe, elle a emporté les Irlandais dans la tourmente. Puis elle s’est attaquée aux Portugais. Tout le monde savait que les états de la périphérie étaient en train de faire faillite. Le coût de leurs emprunts a grimpé en flèche. Mais lorsque les secours sont arrivés, les Irlandais les ont repoussés
Bill Bonner

Bill Bonner
Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inéluctable faillite de l’économie américaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancée de nos sociétés modernes, leurs hauts et leurs bas – et révèle en chemin la règle unique qu’une société doit suivre si elle espère progresser... tout en montrant ce qui arrive à ceux qui ignorent cette règle. En 1978, Bill a fondé Agora – désormais le plus grand réseau de recherche indépendante au monde. Il a lancé des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possède des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque année... et a lancé plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiées notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont près de 40 000 en France. Bill s’est donné pour mission d’identifier les meilleures opportunités d’investissement – et de montrer où les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coûteuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement -- un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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Tout le monde observe l’inflation. Enfin, tout le monde essaie d’observer l’inflation. Certaines personnes pensent en voir. D’autres ne voient rien du tout. "Enfin, si on surveillait les prix à la consommation comme autrefois", déclarait notre collègue Chris Mayer il y a quelques jours, "on aurait de l’inflation à 8% environ"
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Pourquoi l’Irlande essayait-elle si désespérément de sauver ses banques ? Pourquoi les Etats-Unis se sont-ils précipités pour sortir Fannie Mae et Freddie Mac du pénitencier ? Pourquoi mettre en danger le système financier planétaire pour essayer de faire passer le chômage américain de 9% à 6% ? Nous en concluons que les gens ont une crainte profonde du capitalisme
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Epargne
Les bulles se terminent toujours dans les larmes… celle de la Chine ne fera pas exception
par Bill Bonner 23 novembre 2010Les nouvelles suivent la course du soleil. Elles ont commencé par des doutes sur la solvabilité de l’Irlande… sont passées à des craintes sur la possibilité d’un défaut de paiement de la Californie… et se sont terminées avec des doutes sur la Chine. On a appris vendredi que l’Empire du Milieu cherchait à ralentir l’inflation
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Les Irlandais ont cédé. Apparemment, ils ont négocié un accord. Ils vont accepter un renflouage. Il n’en a pas fallu plus pour guérir les investisseurs boursiers de leur accès de lucidité temporaire. A quoi pensent les investisseurs ? Un "sauvetage à la grecque" ? Que pensent-ils d’une croisière à la Titanic ? La Grèce est encore en train de faire faillite. Ce n’est qu’une question de temps. Et maintenant, ce renflouage irlandais fait la même chose
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Les mises en chantier ont chuté de 12% aux Etats-Unis. L’emploi ? Oubliez ça. Le chômage continue de sévir… et il n’y a pas d’embellie en vue. Tant les prix à la consommation qu’à la production stagnent plus que prévu. Malgré tout ce qu’on dit de "l’inflation", elle n’existe pas. Oui, cher lecteur, nous vivons une grande correction. Simplement, nous ne savons pas ce qu’elle a l’intention de corriger. Pas encore
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Ooooh… Les muni-bonds ont pris une belle claque. La Californie est en train de faire faillite. Le Dow chute. L’or grimpe. Avez-vous prêté attention à notre drapeau d’Alerte au Krach, cher lecteur ? Nous l’espérons. Ce marché est dangereux. Parce qu’il est construit sur un mensonge : l’argent facile provenant de la planche à billets de la Fed fera grimper les actions, baisser les taux d’intérêt et revivre l’économie
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Nous surveillons le comportement des marchés ces derniers jours. La question était la suivante : les investisseurs rejettent-ils Ben Bernanke et sa planche à billets ? Et que s’est-il passé ? Rien de vraiment spectaculaire. M. le Marché va donc nous maintenir dans l’incertitude… Une autre chose nous intrigue. Les ventes de détails sont en hausse aux Etats-Unis
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Comme vous vous en rappellerez, cher lecteur, nous avons décidé de hisser les lambeaux dépenaillés de notre drapeau d’Alerte au Krach. Non que nous ayons eu des informations en avant-première. M. le Marché ne nous parle pas directement. Nous ne faisons que lire les journaux — comme tout le monde. Avons-nous dit de vendre l’or ? Non, nous n’avons rien dit de tel. L’or entame probablement une correction sérieuse. S’il ne le fait pas maintenant… il ne devrait pas tarder
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"Dette delenda est", avons-nous dit à notre public londonien la semaine dernière. "Il s’agit d’un problème de dette. Ce n’est pas un problème de liquidités. Ce n’est pas un problème d’échec du capitalisme. Ce n’est pas un problème de régulation. C’est un problème de dette. Trop de dette. Trop à rembourser". "Comment vont se dérouler les événements ? C’est ce que nous surveillons"
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Le Dow a grimpé. L’or a baissé. Tout ça, c’est du bruit. Oubliez. Mais attendez… peut-être que ce bruit nous murmure quelque chose. "Attention !" semble-t-il dire. Les sondages montrent que le sentiment des investisseurs est plus haussier qu’il ne l’a jamais été depuis 2006/2007 — c’est-à-dire depuis le sommet des années de bulle. Et voilà que la Fed vient d’entrer sur le marché avec le plus gros tas de cash que les investisseurs aient jamais vu
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"L’or est-il en train de grimper à la verticale ?" La question nous a été posée par le stratégiste de notre Bureau familial, Rob Marstrand. "Nous pourrions être en train d’arriver à l’étape finale de ce marché haussier plus tôt que nous le pensions", a-t-il ajouté. Le prix de l’or a atteint un nouveau record — à plus de 1 400 $. Le même jour, on apprenait que le chef de la Banque Centrale avait changé de camp. M. Zoellick est passé de l’autre côté… il n’est plus parmi les benêts
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Pfiouh ! Quelle semaine incroyable ! On se serait cru au Pays Magique. La Fed a tiré un lapin blanc de son chapeau mercredi dernier — un lièvre de mars à 600 milliards de dollars. Les actions ont grimpé jeudi. Les matières premières ont grimpé. Tout a grimpé. Sauf le dollar. Mais vendredi n’était pas dans la même tonalité. Le Dow n’a pris que quelques points. L’or a continué à grimper. Qu’est-ce qui nous attend pour les jours qui viennent ? Eh bien, tout peut arriver. On est au Pays Magique
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La dernière décision de la Fed était-elle déjà entièrement prise en compte par les marchés ? Les investisseurs avaient-ils anticipé la plus récente manoeuvre de la Réserve fédérale, et fait grimper les actions et l’or ? Non ! Le New York Times explique plus en détails les actions de la Fed : "L’action de la [Fed] représente la deuxième fois en une année que la Fed s’aventure sur de nouveaux territoires, tandis qu’elle lutte pour faire baisser les taux d’intérêt à long terme pour encourager l’emprunt et la croissance économique"
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Eh bien, cher lecteur, vous connaissez les faits aussi bien que nous. "Les actions américaines grimpent alors que la Fed annonce des rachats supplémentaires de titres du Trésor", annonçait Bloomberg. "Les actions US ont gagné du terrain, les banques aidant les indices de référence à effacer leurs pertes après que la Réserve fédéral a annoncé 600 milliards de dollars supplémentaires de rachats de titres du Trésor jusqu’en juin, afin de stimuler la croissance dans la plus grande économie au monde"
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Epargne
Une journée électorale pour rien… qu'en sera-t-il de l'assouplissement quantitatif ?
par Bill Bonner 4 novembre 2010La journée électorale est passée, aux Etats-Unis. Personne n’a eu ce qu’il voulait. A mesure que les intérêts privés, réclamations particulières et préjugés personnels se sont assemblés, ont procréé et se sont propagés, ils ont donné naissance à un monstre grotesque et difforme… un gouvernement vaste, incompétent, extravagant, laid et pesant, qui a quelque chose à offrir à tout le monde, et aucun moyen de tout payer
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Devinez ce qui s’est passé hier ? Rien du tout. Les investisseurs retiennent leur souffle. Pourquoi ? Parce que Ben Bernanke devrait entrer dans l’histoire aujourd’hui. Tout le monde est accroché au rebord de son fauteuil, à se demander quel genre d’histoire ce sera. "Un assouplissement enchanté", c’est ainsi que le décrit le Financial Times. Le Financial Times est d’avis que les derniers chiffres sur la croissance trimestrielle américaine — 2% — sont simplement insuffisants
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Encore un mois écoulé. Encore un mois qui nous rapproche de la faillite. Pas vous, cher lecteur. Nous parlons du gouvernement américain. De nombreux faits sont interprétés, faussés et bidouillés. Mais les chiffres continuent de grimper. Dans le rouge. C’est à peine si la presse américaine en parle. Les journaux savent que les Américains ne sont pas intéressés. Aux Etats-Unis, les gens pensent qu’on finira par s’en sortir… qu’on trouvera un moyen de se sortir de la dette…