Les Etats-Unis ont désormais un taux de chômage supérieur à celui de la Russie… de la Grande-Bretagne… de l’Allemagne… ou du Japon. En termes de chômage, les Etats-Unis font partie des meilleurs au monde. Pourquoi donc ? Les économistes n’arrivent pas à comprendre. Selon l’économiste de Harvard Lawrence Katz, c’est "authentiquement déroutant"
Bill Bonner

Bill Bonner
Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inéluctable faillite de l’économie américaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancée de nos sociétés modernes, leurs hauts et leurs bas – et révèle en chemin la règle unique qu’une société doit suivre si elle espère progresser... tout en montrant ce qui arrive à ceux qui ignorent cette règle. En 1978, Bill a fondé Agora – désormais le plus grand réseau de recherche indépendante au monde. Il a lancé des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possède des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque année... et a lancé plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiées notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont près de 40 000 en France. Bill s’est donné pour mission d’identifier les meilleures opportunités d’investissement – et de montrer où les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coûteuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement -- un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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La plupart des économistes pensent que les problèmes financiers des Etats-Unis — et du reste du monde — sont une récession typique, causée par un manque de demande. Selon eux, il suffirait de déterminer comment stimuler le consommateur… et tout irait bien
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Lorsqu’on a plus de dettes qu’on ne peut en payer, mieux vaut le reconnaître… faire défaut… baisser la tête… présenter des excuses… promettre qu’on ne vous y reprendra plus… … et retourner à vos affaires. Le plus tôt sera le mieux. D’où vient cet auguste conseil ? De l’histoire récente — et pas si récente
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Ben Bernanke déclare que l’économie américaine enregistrera probablement une croissance de 3% à 4% cette année. Pas mal, hein ? On peut cesser de s’inquiéter, non ? Attendez une minute. Nous ne savons pas si l’économie américaine va croître cette année, pas plus que Ben Bernanke. Mais même si elle se développait de 3% à 4%, est-ce que ça signifierait qu’on profiterait d’une authentique reprise
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Nous avons lu un article remarquable dans le magazine américain MONEY — prouvant que MONEY n’y connaît rien à l’argent. L’auteur admet que le magazine a essayé de convaincre ses lecteurs de vendre l’or l’an dernier à la même époque. C’était une erreur coûteuse. Le métal jaune a grimpé de près de 30%. Mais ça montre simplement à quel point il est difficile de détecter le sommet d’un marché de bulle. Oui, sauf que l’or n’est pas dans une bulle
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La vie coule. Le progrès matériel s’accumule. L’histoire de la vie humaine sur terre s’allonge, et devient plus intéressante. Nous n’en voyons pas la fin. Mais chaque partie qui la compose finit par s’achever un jour. Chaque vie, chaque économie, chaque entreprise, chaque société et chaque civilisation continue de s’affaiblir, de rouiller et de s’auto-exterminer
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Il y avait quelque chose d’amusant dans les nouvelles d’hier : le Japon est venu en aide à l’Europe. Suivant l’exemple de la Chine, le Japon a déclaré qu’il allait prêter de l’argent aux pauvres Européens. Qu’est-ce que ces étranges bienfaiteurs ont derrière la tête ? Pourquoi est-ce que le Japon — qui a la plus lourde dette au monde… et est tout juste capable de financer ses propres déficits — prête aux Européens
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Ces derniers temps, on ne parle que des maux de l’Europe et de ses dettes. Le Portugal est le dernier pays en date à souffrir. Les investisseurs exigent des intérêts de 7% pour financer les déficits budgétaires portugais. C’est moins que les 10% qu’ils demandent pour prêter à la Grèce, mais c’est tout de même 4% de plus que ce que paie l’Allemagne
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Les chiffres de l’emploi américain sont louches. L’an dernier, 1,1 million de nouveaux emplois ont été créés au total. Ce qui peut sembler pas mal — sauf quand on réalise que l’économie doit ajouter environ 120 000 emplois par mois — ou 1,4 million par an — simplement pour tenir le rythme de la croissance démographique
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Les Japonais ont la plus grande dette publique au monde — à 200% du PIB. Ils utilisent déjà quasiment 60% de leurs recettes fiscales simplement pour financer les intérêts sur la dette. Comment paient-ils les dépenses gouvernementales ? Ils empruntent plus d’argent
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L’Empire américain a dépassé son sommet. Nous ne savons pas si c’est vrai ou non. Et ces deux derniers siècles, c’était une erreur que de parier contre les Etats-Unis. Mais nous sommes au 21ème siècle. Les choses ont changé. Le fait est que les superlatifs sont de moins en moins nombreux à s’appliquer aux Etats-Unis
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Hier, nous avons promis de vous donner une "Prédiction-Plus" au sujet des marchés actions. Vous vous rappelez ce qu’est une prédiction-plus, n’est-ce pas ? C’est mieux qu’une prédiction. C’est une chose que vous devriez croire… même si elle se révèle être fausse
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Que se passera-t-il cette année ? Nous n’en savons rien. Il est très probable que 2011 ressemble beaucoup à 2010. C’est généralement ainsi que les choses fonctionnent. Les grandes tendances sont difficiles à voir. Les années semblent se succéder, l’une semblable à celle qui la précédait
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Qu’est-ce qui nous attend en 2011 ? Très probablement une nouvelle dose de 2010. En d’autres termes, les tendances contradictoires et déroutantes de l’année passée vont sans doute se poursuivre. D’un côté, la contraction déflationniste entamée en 2007 continuera à réduire les prix et la croissance économique. De l’autre côté, l’expansion inflationniste de la masse monétaire commencée en 2009 se poursuivra elle aussi
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Epargne
Dans les montagnes du Nicaragua… à la recherche de la sagesse immobilière
par Bill Bonner 3 janvier 2011Nous nous rappelons l’atmosphère de bulle qui régnait au Nicaragua en 2006. Les acheteurs arrivaient, débordant d’enthousiasme et d’argent. Sur toute la côte, les propriétés étaient achetées, découpées et vendues à des prix de plus en plus élevés. Des lots qui coûtaient 50 000 $ en 2002 ou 2003 se vendaient 300 000 $ ou plus trois ans plus tard
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Le rien n’engendre rien. Mais qu’engendre le quelque chose ? Avez-vous vu ce qui s’est passé ? Les détentions de la Fed ont dépassé les 2 000 milliards de dollars pour la première fois de l’histoire. Il a fallu 95 années pour faire passer les positions de la Fed à 600 milliards de dollars. Ensuite, en trois ans, elle a ajouté 1 400 milliards supplémentaires
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On ne peut pas dire que ça n’a pas marché. Au moins l’un des objectifs de M. Bernanke a été atteint. Il est entré sur le marché obligataire et y acheté de la dette américaine, afin d’abaisser les taux d’intérêt à long terme. Cela a échoué. Les taux longs ont grimpé, et non baissé
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Le New Jersey n’est pas franchement unique. Quasiment tous les gouvernements du monde développés sont confrontés au même problème, qu’ils soient nationaux ou locaux. Les dépenses ont augmenté durant les années de boom. Nous savons tous pourquoi. Les politiciens préfèrent dépenser plutôt qu’épargner