« Nous savons que ça doit se produire. Et quand ce sera le cas, nous sortirons ». La personne qui prononçait ces mots à Londres la semaine dernière était un gestionnaire de fonds professionnel parlant de ce qui est probablement l’information financière la plus importante de votre vie…
Bill Bonner
Bill Bonner
Bill Bonner est le co-auteur de plusieurs best-sellers comme L’inéluctable faillite de l’économie américaine, L’empire des dettes et Hormegeddon. Dans son dernier livre, Gagner ou Perdre, il explore l’avancée de nos sociétés modernes, leurs hauts et leurs bas – et révèle en chemin la règle unique qu’une société doit suivre si elle espère progresser... tout en montrant ce qui arrive à ceux qui ignorent cette règle. En 1978, Bill a fondé Agora – désormais le plus grand réseau de recherche indépendante au monde. Il a lancé des entreprises partout dans le monde – dont les Publications Agora en France... emploie des milliers de personnes... a investi sur cinq continents... a acquis plus de deux douzaines d’entreprises... possède des centaines de milliers d’acres de terrain... parcourt plus de 150 000 km chaque année... et a lancé plus de 1 000 produits. Ses notes quotidiennes, publiées notamment dans La Chronique Agora, sont lues par plus de 500 000 personnes dans le monde – dont près de 40 000 en France. Bill s’est donné pour mission d’identifier les meilleures opportunités d’investissement – et de montrer où les investisseurs particuliers commettent les erreurs les plus coûteuses. En deux mots, Bill offre un regard lucide sur le monde de l’économie et de l’investissement -- un point de vue contrarien et sans concession, que vous ne retrouverez nulle part ailleurs.
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Il n’y a pas beaucoup de vrais héros. La plupart des gens qui passent pour des héros sont simplement des crétins qui se donnent de l’importance… des imposteurs et des hommes de paille. Roosevelt. Lincoln. Bernanke…
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Epargne
Le retournement du marché obligataire met la Fed dans une position difficile
par Bill Bonner 25 juin 2013La Fed est au premier rang des banques centrales. Et elle est en train de découvrir combien il peut être difficile de bidouiller une économie de 16 000 milliards de dollars…
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La semaine dernière, on aurait dit que l’enfer avait ouvert ses portes. Une situation à la « chacun pour soi ». On vérifiait son compte en banque et ses appels de marge. On comptait ses pièces d’or et on vérifiait son placard à alcools. On se demandait se qui se passerait ensuite…
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Voyager est épuisant. Souvent, c’est notre ordinateur portable qui montre des signes de fatigue en premier. Cette semaine, il en a eu assez et a refusé de nous transmettre nos e-mails. Nous ne pouvions ni envoyer ni recevoir de courrier…
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Nous avons quitté les blizzards hivernaux de l’Ecosse pour retrouver les douces brises parcourant West Cork, en Irlande. Le seul problème, c’est que les brises apportaient plus d’eau que de douceur…
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Ceux qui pensent que le monde se réchauffe devraient faire un tour à Edimbourg, où nous avons passé le week-end. C’est une ville faite de pierre. De la pierre jaune. De la pierre brune. De la pierre presque noire. Quasiment tous les bâtiments sont faits de pierre…
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Un baby-boomer né après-guerre n’a vécu qu’un seul cycle de taux d’intérêt complet. Les taux ont atteint un plus bas après la guerre… tandis que les Etats-Unis étaient confrontés à la plus grande falaise fiscale de leur histoire…
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Notre chauffeur de taxi avait une vision assez exacte de la réalité. Il ne connaissait rien aux banques centrales. Nous avons décidé de ne pas aborder le sujet. Mais nous aurions pu lui expliquer comme les banquiers centraux aidaient eux aussi à mettre la classe moyenne sous pression…
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M. le Marché aura le dernier mot. Mais il peut tenir sa langue pendant très longtemps. En attendant, les investisseurs, les planificateurs et les ménages ordinaires peuvent faire de grosses erreurs. Et parfois, ils ont plus intérêt à voir ces erreurs perdurer qu’à les corriger…
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On passe tant de temps et d’énergie à essayer de s’enrichir pour pouvoir emménager à Aspen ou à Palm Beach. Et une fois qu’on y est, la vie est si misérable qu’on préférerait être mort…
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Soyons juste avec les comptables du Pentagone : un milliard ou deux de gaspillage sur un budget de 700 milliards de dollars, ça ne semble pas trop mal…
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Ce matin, nous n’avons pas le temps de penser — ni d’écrire. Nous avons un discours à prononcer. Notre point de vue, c’est que le marché haussier actuel des obligations va prendre fin — un jour…
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Voici quelques propos que nous envoie notre collègue Chris Lowe (analyste financier en chef pour le Bonner Family Office). Il a un point de vue plus généreux que le nôtre sur la politique de la Fed…
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Vous voulez savoir pourquoi Bernanke ne mettra pas fin au QE et aux taux zéro ? Parce qu’ils ne fonctionnent pas…
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Epargne
Avec le QE et les taux zéro, la Fed a créé une nouvelle forme de « richesse »
par Bill Bonner 5 juin 2013Avec Ben Bernanke pour s’occuper des riches, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils possèdent 100% de la richesse boursière des Etats-Unis. Evidemment, ça fera aussi d’eux des zombies…
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Epargne
Ni croissance ni embauche malgré l’assouplissement quantitatif de la Fed : pourquoi ?
par Bill Bonner 4 juin 2013A mesure que nous comprenons comme fonctionne l’assouplissement quantitatif… et que nous voyons ce qu’il accomplit vraiment… nous en venons aussi à réaliser que c’est une politique bidon — quel que soit l’angle par lequel on la regarde ou presque…
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Peu de gens le comprennent, mais les politiques d’assouplissement quantitatif et de taux bas n’engendrent pas de reprise. Elles n’apportent pas de prospérité. Elles engendrent la pauvreté. Elles suppriment… oppriment… et dépriment une réelle reprise…