En 1925, on pouvait acheter une maison moyenne pour 300 onces d’or. Aujourd’hui, il n’en faut plus que 175.
« C’est à la sueur de ton front que tu mangeras ton pain, jusqu’à ce que tu retournes à la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière. » – Genèse, 3:19
Toute chose retourne toujours d’où elle vient. Il s’agit d’une doctrine philosophique que nous appliquons à notre nouvelle approche de conservation de la valeur. C’est la raison pour laquelle, en dépit de nos observations, nous estimons que la croissance de la valeur de l’ensemble du marché boursier américain au cours des 100 dernières années est en réalité égale à zéro.
Mais commençons par examiner les dernières nouvelles…
Les points ne se connectent pas. M. Trump et M. Musk sont-ils vraiment dans la même équipe ? Un véritable moment insolite s’est produit mardi. The Hill rapporte :
« Musk au sujet de Ron Paul comme futur président de la Fed : ‘C’est une bonne idée’
Elon Musk, dans un post sur sa plateforme sociale X, a semblé soutenir la suggestion du commentateur conservateur Charlie Kirk selon laquelle l’ancien représentant Ron Paul (Texas) devrait remplacer Jerome Powell en tant que président de la Réserve fédérale.
Dans une réponse au sénateur Mike Lee (R-Utah) sur X, Musk a écrit ‘ce serait génial’ lorsque Lee a dit qu’il aimerait voir Paul comme président. Lee a répondu : ‘Ron Paul pour la présidence de la Fed !’ »
Cela n’a aucun sens. Trump est un grand dépensier, un grand emprunteur, un grand spéculateur… et l’un des plus grands bénéficiaires des politiques de la Fed au cours des 30 dernières années. C’est l’homme des faibles taux d’intérêt. Son empire immobilier s’est construit sur des taux d’intérêt bas. Ron Paul, un adepte de l’argent moins accessible, est la dernière personne qu’il souhaiterait voir à la tête de la Fed.
Que se passe-t-il ? Qui est aux manettes ?
M. Trump ne fait-il que distraire le monde avec des propositions scandaleuses pendant qu’Elon Musk et ses mousquetaires passent le gouvernement fédéral à la tronçonneuse ? The Scotsman rapporte :
« Donald Trump nous fait comprendre que le monde est confronté à quatre années de ‘chaos constant’
Après seulement trois semaines de mandat, Donald Trump a passé la majeure partie de son temps à jeter le monde dans la tourmente, presque avec désinvolture
‘Ce sont les quatre prochaines années. Des changements d’objectifs et un chaos permanent qui mettent notre économie en danger’, a écrit Doug Ford, homme politique canadien de centre-droite, après que Donald Trump a indiqué qu’il imposerait des droits de douane de 25% sur ‘tout acier entrant aux Etats-Unis’, alors qu’il se rendait au Super Bowl, le tournoi de football américain.
Pendant ce temps, les habitants de Gaza ont appris, lors d’une interview sur Fox News, qu’ils n’auraient ‘pas’ le droit de rentrer chez eux si M. Trump envisageait ‘d’acheter et de posséder’ le territoire, d’en retirer toute la population et de la reloger ‘un peu plus loin que là où elle se trouve’. On ne sait pas très bien qui vivra dans la ‘Riviera du Moyen-Orient’ de Trump, mais ce ne sera pas eux. »
Ou bien Musk est-il le véritable chef, menant ses brigades de jeunes comme les gardes rouges pendant la révolution culturelle en Chine, semant le désordre partout où ils se rendent, pendant que le vieux et rusé Trump consolide son propre pouvoir ? Le Daily Beast rapporte :
« Edward Coristine, 19 ans, [connu sous le nom de ‘Big Balls’ sur Internet] travaille maintenant comme ‘conseiller principal’ au Bureau de la technologie diplomatique du département d’Etat, a rapporté le Washington Post. Musk et d’autres membres de MAGA ont défendu la jeunesse de l’équipe DOGE, affirmant que l’âge des jeunes prodiges ne devrait pas les empêcher de faire du bon travail. »
Pendant ce temps, dans ce tourbillon de poussière désorientant, quelque part entre le paradis et l’enfer, l’or brille plus que jamais. Il a clôturé hier à 2 914 dollars l’once.
Ce qui nous ramène à notre histoire de valeur. L’or est inerte, aussi décérébré qu’un membre du Congrès. Comment pourrait-il « valoir » plus ? Ou bien est-il simplement en train de tourner en rond, dans un éternel retour ?
En 1925, la maison moyenne se vendait 6 000 dollars, aux Etats-Unis. Aujourd’hui, elle vaut 510 000 dollars. C’est 85 fois plus cher. Mais en 1925, on pouvait acheter une maison moyenne pour 300 onces d’or. Aujourd’hui, il ne faut plus que 175 onces. En termes d’or, le prix d’une maison a chuté de 41%.
Les actions, quant à elles, ont commencé l’année à 120 sur le Dow Jones. Aujourd’hui, elles dépassent les 44 000. C’est 366 fois plus en dollars. Mais en or, le marché boursier valait six onces d’or en 1925. Aujourd’hui, elle en vaut 16.
Prenons l’exemple des véhicules. Ford a lancé son camion modèle TT en 1925 au prix de 505 dollars. Aujourd’hui, le camion Ford F-150 coûte environ 42 000 dollars, soit un prix 83 fois plus cher. Mais en termes d’or, son prix est passé de 25 onces à seulement 14.
Si l’on s’en tient à l’or, les prix des « choses » ont généralement baissé. Mais pas les prix des actions, qui ont été multipliés par deux et demi.
Les faits montrent qu’il vaut mieux détenir de l’or que des dollars, et qu’il est préférable de détenir des actions.
Mais attendez…
« On ne peut pas comparer une voiture de 1925 à une voiture de 2025 », objectent George Gilder et les adeptes des « prix du temps ».
« Bien sûr, les voitures sont plus chères, disent-ils. On en a beaucoup plus pour son argent aujourd’hui qu’à l’époque. »
Hmmm.
Demain, nous verrons pourquoi cette objection est erronée.
1 commentaire
Ce qui est le plus intéressant chez Trump c’est la haine qu’il a déclenché, au niveau politique et idéologique, jusque dans son propre milieu d’affaires, dans tout l’Occident. Qu’il ait réussi à être élu et réélu malgré plus de 80% des médias occidentaux contre lui est remarquable. Une preuve de démocratie réelle, impossible ailleurs qu’aux USA.
Biden ou Trump, c’est toujours le même point de vue marchand.
Les différences ?
Biden était une créature du Mondialisme Marchand Occidental.
Alors que Trump a peut être compris qu’il fallait que les USA cessent d’être Mondialistes pour faire plus efficacement face à la Mondialisation. Mondialiser sans être mondialiste. Comme les Chinois.
Réduire le pouvoir des Grands Marchands sans casser l’économie, est devenu un objectif politique absolument nécessaire en Occident. Un Occident de plus en plus commandé économiquement, politiquement et idéologiquement par « La Marchandise », une caste de Grands Influents qui profite, dans l’ombre, sans jamais prendre aucun risque politique.
Trouver un équilibre entre le politique, qui s’affiche, et l’économique, qui se dissimule, c’est ce qu’ont tenté, après la désastreuse expérience « tout politique » des communistes, la Chine de XI Jin Ping et la Russie de Poutine..
L’Occident actuel, dont les politiques sont totalement dépendants des marchands en est au stade « tout économique ».
Et si avec Trump l’Occident reprenait le chemin d’une direction plus politiquement commandée ?