Grâce au système de la monnaie basée sur du crédit, l’électeur ne sent jamais les mains qui lui font les poches.
Voici les dernières nouvelles rapportées par le Financial Times :
« Les grandes entreprises du secteur de la défense vont bénéficier d’une manne financière de 52 milliards de dollars en raison de l’augmentation des commandes
Les plus grandes entreprises du secteur de l’aérospatiale et de la défense devraient engranger des niveaux records de liquidités au cours des trois prochaines années, grâce à l’augmentation des commandes publiques de nouvelles armes dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes.
Selon une analyse réalisée par Vertical Research Partners pour le FT, les 15 premières entreprises de défense devraient enregistrer un flux de trésorerie disponible de 52 milliards de dollars en 2026, soit près du double de leur flux de trésorerie combiné à la fin de l’année 2021. »
Notre message aujourd’hui est le suivant : l’inflation, à la base, est un phénomène politique. Plus les autorités fédérales dépensent, plus elles doivent imprimer de billets. Et toujours pour une « bonne raison ». Ils pensent avoir une bonne raison de le faire aujourd’hui. Et une dette nationale de 50 000 milliards de dollars et l’inflation en résulteront.
Partout dans le monde, les gouvernements décident de s’armer.
L’Océanie (alias l’Occident) achète de plus en plus de matériel de guerre.
Yonhap News rapporte :
« Trump exige que les alliés de l’OTAN consacrent au moins 3 % de leur PIB à la défense
Le candidat républicain à la présidence Donald Trump a appelé lundi les pays membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) à consacrer au moins 3% de leur produit intérieur brut (PIB) à leur défense, qualifiant la directive actuelle de 2% de ‘vol du siècle’.
Les remarques de l’ancien président ont alimenté les spéculations selon lesquelles, s’il revenait à la Maison Blanche, il pourrait faire pression sur la Corée du Sud pour qu’elle augmente ses contributions financières au stationnement des forces américaines en Corée (USFK), fortes de 28 500 hommes. »
Le reste du monde, anticipant les problèmes, se range derrière les BRICS, formant ainsi de nouvelles alliances, renforçant les anciennes et surtout, achetant des armes.
Le New York Times explique :
« La Chine et la Russie ne sont pas des alliés officiels, ce qui signifie qu’elles ne se sont pas engagées à se défendre mutuellement par un soutien militaire. Mais les deux pays sont des partenaires stratégiques proches, une relation qui s’est approfondie pendant la guerre en Ukraine, alors que la Russie était de plus en plus isolée de nombreux autres pays. Des responsables chinois ont déclaré que les relations actuelles atteignaient un ‘sommet historique’. Ce partenariat est alimenté par un objectif commun : tenter d’affaiblir la puissance et l’influence américaines. »
Les particuliers n’achètent pas de chars à General Dynamics, ni d’avions de chasse à Boeing. Les acheteurs ne sont autres que les autorités fédérales. Les Etats-Unis. Le gouvernement chinois. Les fédéraux russes. Le gouvernement français. La guerre est l’activité principale des gouvernements.
Une guerre est déjà en cours dans les steppes eurasiennes, où la Russie et l’Ukraine s’affrontent. Les lignes rouges ont été franchies… et la guerre menace d’échapper à tout contrôle d’une minute à l’autre.
Une autre guerre sur le littoral de la Méditerranée orientale oppose Israël à ses voisins. Les Israéliens semblent tenter de liquider la présence palestinienne dans ce qu’ils considèrent comme étant leur « patrie ». Les Etats-Unis les soutiennent.
Et puis, il y a la Chine. L’idée, très encouragée par l’industrie de la puissance de feu, semble être de faire de la Chine un autre « ennemi », ce qui justifierait de produire et d’acheter davantage d’armes. Pourquoi dépenser autant d’argent pour les armes ?
Dans une petite démocratie, de la taille d’une petite ville par exemple, les gens peuvent voir par eux-mêmes les impacts des décisions de leurs politiques. Ils voient le maire dans une nouvelle voiture de luxe, avec une nouvelle petite amie… et ils commencent à poser des questions.
Mais dans un gouvernement de la taille des Etats-Unis, l’électeur moyen est désespérément à la dérive, ballotté au gré des vents des médias corrompus et emporté par les courants d’une propagande incessante. Il n’a jamais rencontré d’entrepreneur du secteur de la défense, n’est jamais allé en Ukraine et n’a vu les hommes politiques de son pays qu’à la télévision. Et grâce aux réseaux sociaux, son cerveau est lavé tous les jours.
Les élites, qui contrôlent le gouvernement, prétendent utiliser notre argent de la meilleure des façons – pour servir un « but supérieur » – pour sauver la planète… pour stimuler l’économie… pour aider les pauvres… pour soigner les malades… ou pour protéger le pays !
Ce ne sont que des moyens de redistribuer les richesses à des initiés puissants. Mais grâce au système de la monnaie basée sur du crédit, l’électeur ne sent jamais les mains qui lui font les poches. Au lieu de cela, les coûts réels sont reportés et déguisés – sous la forme d’une hausse des prix à la consommation, d’une baisse du niveau de vie… occasionnellement, de morts en masse…
Et l’objectif supérieur s’avère toujours être une illusion, un mirage et une escroquerie.