Vous ne pouvez pas acheter ce carburant directement… mais vous pouvez en tirer profit, avec deux investissements !
S’il y a bien une matière première que je surveille depuis un bon moment, et qui pourrait vous aider à augmenter votre patrimoine de retraite, c’est celle dont je vais vous parler aujourd’hui.
Il s’agit d’un combustible extrêmement important, conçu pour produire de l’énergie avec une efficacité maximale. Et il s’agit l’une des substances les plus difficiles d’accès.
Etes-vous en mesure de résoudre l’énigme ?
Le prix au comptant de ce combustible est en hausse depuis le début de l’été et, à l’approche du dernier trimestre de l’année…
Les réserves mondiales s’amenuisent…
Et la demande augmente considérablement.
Il s’agit d’un exemple classique de cycle d’expansion et de récession propre aux matières premières, sauf que celui-ci évolue au ralenti et pourrait vous permettre de réaliser des bénéfices pendant des années !
Et non, je ne parle pas du pétrole, ni du gaz naturel, ni du propane, ni du diesel ou autre carburant traditionnel que vous pouvez acheter sur le marché libre.
L’explosion de la demande d’électricité
Avant de vous donner la réponse, vous devez d’abord comprendre que la demande d’électricité monte en flèche dans le monde entier, en particulier dans les pays développés.
Le parc croissant de véhicules électriques en circulation contribue largement à cette demande.
Comme vous l’avez peut-être entendu, si les pays développés atteignent leurs objectifs en matière de production de véhicules électriques, il est impossible que nos réseaux électriques actuels puissent fournir l’énergie nécessaire pour tous les alimenter.
Par ailleurs, l’informatique en cloud, le minage de cryptomonnaies et l’intelligence artificielle requièrent tous d’énormes quantités d’électricité, ce qui accroît encore la demande d’énergie.
Bien entendu, nos gouvernements font pression sur le secteur du commerce et de l’industrie pour qu’il soit en mesure de répondre à la demande (soit pour des raisons environnementales, soit pour des motifs politiques moins transparents).
Quelle que soit votre position sur la question, il est clair que nous devons développer de nouvelles sources de production d’électricité. Et nous devons le faire de manière à minimiser les dommages causés à l’environnement.
Tout cela nous ramène à la question que j’ai posée précédemment…
La réponse à l’inadéquation croissante entre l’offre et la demande d’électricité sera naturellement l’énergie nucléaire.
Comme nous utilisons de plus en plus de réacteurs nucléaires pour produire de l’électricité, nous aurons besoin d’un combustible très spécifique… Et il s’agit de l’uranium !
Il est impossible d’acheter de l’uranium et de le placer dans un coffre-fort, comme c’est le cas pour d’autres matières premières.
Mais la demande croissante d’uranium vous offre une occasion unique de vous constituer un capital retraite supplémentaire !
Le cycle prolongé d’expansion et de ralentissement de l’uranium
Les prix des matières premières sont connus pour leurs cycles d’expansion et de contraction. Lorsque la demande est élevée, la hausse des prix incite à augmenter les capacités de production.
Généralement, cette offre supplémentaire finit par faire baisser les prix, ce qui pousse les producteurs les plus faibles à cesser leurs activités. Cela réduit l’offre et déclenche un nouveau cycle haussier.
L’uranium peut suivre un schéma similaire. Mais son cycle a tendance à être beaucoup plus long que celui des autres matières premières.
En effet, il faut beaucoup de temps pour autoriser et construire de nouveaux réacteurs nucléaires. Il faut donc un certain temps pour que la demande augmente. D’ailleurs, l’approvisionnement en uranium a pendant des années été subventionné par l’apport d’armes déclassées, dont beaucoup provenaient de Russie.
Le marché de l’uranium a donc été sursaturé pendant de nombreuses années. Mais tout cela est en train de changer aujourd’hui…
Grâce à la forte demande d’électricité, de nouveaux réacteurs sont enfin construits. Quant aux anciens réacteurs, ils sont modernisés pour répondre aux normes internationales et recommencer à produire de l’électricité.
Entre-temps, une grande partie de l’uranium issu du démantèlement des stocks d’armes nucléaires a été épuisée. Avec l’escalade des tensions géopolitiques, ces programmes de démantèlement sont en effet confrontés à de nouveaux défis.
En d’autres termes, la demande d’uranium est forte alors que l’offre est très limitée. Il faudra un certain temps pour que la production d’uranium reprenne et que l’offre corresponde à la demande.
Comment se positionner ?
Il n’est donc pas étonnant que le prix de l’uranium s’envole et entraîne à la hausse de nombreux investissements connexes. Si vous souhaitez profiter de cette tendance, j’ai deux idées pour vous aujourd’hui.
Premièrement, envisagez d’acheter des actions de Cameco Corp. (CCJ), l’une des sociétés minières d’uranium les plus connues.
Bien que CCJ soit confrontée à des pressions sur les coûts en raison de l’augmentation des dépenses liées à l’équipement et au carburant, la hausse du prix de l’uranium devrait permettre de continuer à engranger des bénéfices.
De plus, les actions de CCJ se négocient en fonction de la valeur souterraine des ressources d’uranium qui n’ont pas encore été exploitées.
L’ETF Sprott Uranium Miners (IE0005YK6564 pour les cotations en Italie, en Allemagne et à Londres, URNM pour la cotation à New York) constitue un deuxième choix. Il s’agit d’un moyen plus diversifié d’investir dans une poignée de sociétés minières internationales qui produisent cette importante ressource.
La demande d’électricité ne cessant de croître, les pays développés s’efforcent de trouver de meilleurs moyens de produire de l’énergie.
L’uranium jouera un rôle clé. J’espère que vous profiterez de cette occasion pour faire fructifier votre retraite !