** Nous n’avons pas le temps d’écrire beaucoup aujourd’hui.
* Le pétrole est sous les 90 $. Le Dow semble baissier.
* Nous pensons toujours que la marée se retire. Les actions baissent… ainsi que l’immobilier.
* Mais l’or a dépassé les 800 $ une nouvelle fois… tandis que le dollar reste constant.
* Qu’est-ce qui attend le dollar ? Sa valeur à long terme reste le zéro — et The Economist nous cite en ces termes exactement. Le fait que The Economist nous cite nous inquiète. Crier à la mort du dollar fait désormais la une. Le dollar pourrait donc être sur-vendu — au moins à court terme. Est-ce qu’il grimpera par rapport à l’euro ? Les derniers chiffres mettent la croissance de la masse monétaire européenne à plus de 12% par an. Ce n’est pas exactement le Zimbabwe, mais c’est tout de même trois à quatre fois plus rapide que le PIB. Le dollar n’est pas le seul qui retournera à zéro. Toutes les devises papier y arriveront. Laquelle prendra la tête ? Nous n’avons pas d’opinion.
* Et qui a dit qu’on ne peut pas gagner d’argent avec les hedge funds ? Les fonds de couverture doivent faire partie des classes d’actifs les plus idiotes qu’on ait jamais inventées. C’est un peu comme de convaincre quelqu’un de mettre des pièces dans une machine à sous, puis de partager les gains avec lui. Au fil du temps, vous perdrez tout votre argent. Mais de temps en temps, il arrive que vous ayez de la chance. Regardez cet extrait du Financial Times… et prenez pitié des malheureux qui se trouvent de l’autre côté de la transaction :
* "Un rendement de 1 000% pour un hedge fund ayant parié contre les prêts subprime", écrit James Mackintosh. "Un fonds de couverture californien a engrangé un rendement de plus de 1 000% cette année en pariant contre les prêts immobiliers subprime américains, ce qui en fait l’un des fonds ayant les meilleures performances au monde de toute l’histoire".
* "M. Lahde, dont le fonds est l’un des plus petits spécialistes vendant les subprime à découvert, a commencé à rendre leur argent aux investisseurs, en déclarant que ‘les caractéristiques risque/rendement sont bien moins attirantes que par le passé’."
* "Dans sa lettre, M. Lahde déclare s’attendre à voir l’effondrement des valeurs liées aux prêts subprime se répéter pour les obligations adossées à des prêts dans l’immobilier commercial durant une profonde récession — qu’il prédit également".
* "’Notre système bancaire tout entier est un complet désastre’, écrit-il. ‘Selon moi, quasiment toutes les grandes banques seraient insolvables si elles évaluaient leurs actifs à la valeur du marché’. Il a également affirmé qu’il placerait une partie de ses profits dans l’or et d’autres métaux précieux".
** "L’économie a ralenti… mais juste un peu", nous explique un collègue à Johannesburg. "Ici en Afrique du Sud, nous avons enregistré une très belle croissance ces dernières années. Aujourd’hui, la croissance du PIB n’en est plus qu’à 4% environ… mais c’est toujours bien".
* "Et il y a beaucoup d’activité. Les gens montent de nouvelles entreprises. Ils gagnent de l’argent. En fait, il y a probablement trop d’activité. La circulation est épouvantable, au centre de Johannesburg. Tant de gens achètent des voitures — et nous n’avons pas vraiment les infrastructures pour suivre le rythme. En plus, on va se retrouver à court d’énergie. Ils coupent l’électricité durant quelques heures, parfois. Il n’y a simplement pas assez de capacité… et il faut du temps pour ajouter de nouveaux générateurs. Ils essaient donc de portionner l’énergie qu’il y a. Nous passons sur un générateur lorsque le courant est coupé".
* "Oui, il y a beaucoup de problèmes, ici. Mais les conditions sont fondamentalement bonnes. Des gens qui n’avaient encore jamais eu d’argent entrent dans l’économie moderne. L’Afrique du Sud est en plein boom. Et je pense que ça durera jusqu’en 2010. La Coupe du Monde arrive. On va dépenser une fortune en transports et en infrastructures pour nous y préparer… à moins que l’argent ne soit volé".
* "On s’attend à ce que notre banque centrale mette son taux directeur à 14,5%. Mais il suffit de regarder les gros titres : ‘la confiance des consommateurs rebondit’. Ils augmentent les taux pour arrêter l’inflation… mais elle n’est pas si épouvantable… à 6% environ seulement".