▪ Davos est la grand-messe du capitalisme de copinage et non la grande kermesse de l’ultra-libéralisme comme on l’entend souvent. A ce forum économique mondial se rencontrent lobbyistes, industriels, financiers, hauts fonctionnaires et politiciens. C’est là que bien souvent notre vie quotidienne se décide, à notre insu. C’est là que se montrent — quoique partiellement et bien maquillés pour leur numéro de claquette sous les projecteurs — les serviteurs de l’Etat de l’ombre, ce que mes collègues américains appellent le Deep State (un jeu de mots hélas intraduisible).
C’est à Davos que ces technocrates débattent des grands problèmes, imposent leurs grandes solutions, financées avec notre argent.
Imaginez que nous puissions vaincre la malédiction du vieillissement et éliminer tous risques de maladie de notre existence… … en les supprimant directement de notre ADN Impossible ? Pas selon cette petite biotech de Boston, dont la découverte stupéfiante pourrait bouleverser le paysage médical et pharmaceutique dans les années qui viennent… |
Le thème de 2016 était « la quatrième révolution industrielle », rien de moins. Selon le fondateur de cette kermesse, Klaus Schwab, cette révolution digitale « brouille les lignes entre les sphères physiques, numériques et biologiques« . A Davos, on n’hésite pas à tricoter les sphères et les droites !
Le discours d’ouverture nous rappelle que :
– la première révolution était à la vapeur et a permis de mécaniser la production,
– la deuxième était à l’électricité et a permis la production de masse
– la troisième à l’électronique et a débouché sur les automatisations
– la quatrième est digitale donc.
Un gros sujet débattu à Davos fut la monnaie digitale liée à l’avancement de la société sans cash |
Un gros sujet débattu à Davos fut la monnaie digitale liée à l’avancement de la société sans cash.
De Bill Gates (Microsoft), à Blythe Masters (ex. JP Morgan, maintenant Blockchain) en passant par Michel Sapin (ministre de l’Economie), Christine Lagarde (FMI) ou William White (OCDE) tous sont favorables à la société sans cash.
▪ Qui sera le roi ?
« Qui sera le roi de ce monde sans cash ? » s’interrogeait le site officiel de Davos.
« La révolution sans cash est en marche. Les gouvernements, les entreprises, les start-ups et les consommateurs peuvent avoir des motivations différentes pour détrôner le cash mais le résultat final sera probablement le même.
Mais avec la mondialisation ou ‘gros’ est traditionnellement ‘beau’, ce sont les plus petits acteurs — start-ups, petites entreprises et consommateurs — qui vont en définitive façonner le nouvel ordre mondial. Et pour ceux qui aiment l’innovation et les idées nouvelles ce ne peut être qu’une bonne chose ».
Voici un très bel exercice de désinformation. Ceux qui veulent maintenir le cash sont rétrogrades (arriérés). Une société sans cash profite aux « petits » qui la façonneront selon leurs désirs. Visiblement, le gratin de Davos n’a jamais entendu parler des difficultés des « petits » dès qu’ils ont voulu mettre en place une monnaie digitale. Immédiatement, ils sont accusés de couvrir des activités criminelles, terroristes ou de blanchiment.
Il serait plus juste de dire que la société sans cash est évidemment une bonne chose pour les invités de Davos |
Il serait plus juste de dire que la société sans cash est évidemment une bonne chose pour les invités de Davos.
Une telle société permet de transformer chacun en pantin docile des gouvernements, des banques centrales et des banques commerciales et de quelques grandes entreprises du numérique.
Voici un magnifique exercice de capitalisme de copinage : chacune de nos transactions enrichira nécessairement l’un de ces acteurs, point de passage obligé. Pas de révolte possible, sinon, en un clic on vous piquera votre fric.
De toute façon, il faudra en passer par là. C’est le jubilé, dont parle William White de l’OCDE à ce même Davos de 2016, ou le big reset de l’économie mondiale déjà évoqué par Christine Lagarde au Davos de 2014. Il devient nécessaire d’effacer les mauvaises dettes publiques et privées par la force puisque les banques centrales n’arrivent pas à créer d’inflation. A la prochaine crise, il faudra taper directement dans les dépôts bancaires, comme le stipule la Directive de résolution bancaire. Ca tombe bien, avec la société sans cash, il n’y aura pas de fuite possible devant ce super-impôt décrété par l’Etat de l’ombre.
[NDLR : Résistez ! Avant que confiscation et ponctions arbitraires soient à l’ordre du jour, agissez : signez notre pétition contre une société sans cash — il suffit de cliquer ici.]
4 commentaires
Vous oubliez la révolution de la pétrochimie dès les années 50 qui nous crée pas mal de problèmes environnementaux et contribue à l’accélération du consumérisme de masse irréfléchi pour des produits périmés avant l’heure et non biodégradables. De cette pétrochimie dépend également la pharmaceutique dont environ le 80% de la production ne sert strictement à rien, ni à rendre les gens en meilleure santé, ni à se poser les vraies questions sur les causes des maladies modernes comme le cancer. La pharmaceutique se contente de chercher de nouvelles molécules sans se poser la question des causes des cancers et des maladies auto-immunes qu’elle engendre. Encore moins des multiples effets secondaires qu’elle provoque par l’absorption inutile de ses produits.
La più grande maggioranza dell’informazione scritta ci tace dell’avanzato progetto della moneta digitale.
Più si elimina il csh meno liberi saremo delle nostre azioni di vita. Eliminare il cash ci assoggetta alla tirannia delle grandi banche.
Non saremo più liberi dei nostri risparmi e,é propio vero,con un semplice »CLIC » metterenno i nostri conti a zero.
Une société sans cash : c’est encore une invention américaine pour arnaquer encore plus les nations , ils avaient déjà inventées la plastic monnaie mais là il nous reste plus que du vent , ils sont vraiment plus fort qu’Al Capone
j’espère qu’on leur donnera le prix Nobel de l’arnaque mondialisée. Il faudrait demander à la FED si leurs dépôt d’or
sont en carton doré !!!
la monnaie electronique serait le coupe-gorge assure, « tout et tout le monde nivele par le bas; quoi produire par rapport a nos depenses habituelles , a quel prix, pourquoi, pour qui et comment !… »
Un scenario/style de vie style « metropolis » de Fritz Lang et « 1984 » du roman de georges Orwell.