▪ Les valeurs biotechnologiques, les « biotech » comme on les appelle, ont superperformé tout au long de l’année 2013 — le secteur dans son ensemble a gagné 60%. Nous avions dit alors qu’une période d’accalmie s’imposait.
Au cours des huit premières semaines de 2014, les biotechs ont gagné 30% supplémentaires. Le ralentissement est finalement arrivé en mars et en avril. Mais dès juin, mon collègue Greg Guenthner avait remarqué un retour en force. A partir de ce moment-là, le secteur a grimpé de 17% pour finalement dégringoler avec le reste du marché.
A présent, ces allers-retours, ces hauts et ces bas, sont terminés.
« Les valeurs biotechs ont gagné 12% depuis le 15 octobre », affirme Greg. « C’est complètement fou en si peu de temps ».
Le secteur des biotechs pourrait être le plus performant du marché d’ici la fin 2014 |
« Et on ne va pas en rester là. En fait, beaucoup de grandes entreprises atteignent de nouveaux sommets en ce moment. Par conséquent, le secteur des biotechs pourrait être le plus performant du marché d’ici la fin 2014 ».
LA LISTE NOIRE DE L’INVESTISSEMENT |
Certes, vous pourriez acheter pour quelques semaines un ETF comme iShares Biotech (IBB). Mais si vous cherchez à gagner vraiment beaucoup d’argent, un peu de patience pourrait vous rapporter ce que notre expert technologique Stephen Petranek appelle « l’ultra-richesse »…
« Plus vous vieillissez, plus vous avez de probabilité de développer un cancer de la prostate », écrivait Stephen dans un de ses articles en décembre dernier. « Il n’est pas exagéré d’affirmer que c’est une maladie liée au vieillissement ».
Certes, les mauvais gènes sont un élément. Mais le facteur le plus important est l’âge. On a diagnostiqué au père de Stephen un cancer de la prostate alors qu’il avait 70 ans et quelque. « Il se trouve que tout homme qui vieillit aux Etats-Unis a une chance sur huit de se voir annoncer cette mauvaise nouvelle par son médecin ».
Non, ce n’est pas une condamnation à mort. Mais il s’agit quand même du deuxième cancer le plus mortel chez les hommes après le cancer du poumon.
▪ Des avancées considérables
Les traitements du cancer de la prostate représentent un secteur de 13 milliards de dollars par an. En février dernier, Stephen a identifié une entreprise dans ce secteur dont le médicament devenait un concurrent sérieux au Zytiga, l’un des médicaments parmi les 100 les plus vendus aux Etats-Unis. Le titre a grimpé de 24% depuis.
Et il y a encore une bonne marge de croissance : le mois dernier, la FDA a autorisé une utilisation élargie de ce médicament.
Cette nouvelle n’est que le commencement d’une grande destinée pour cette entreprise |
Il est à présent administré aux patients dont le cancer s’est étendu mais qui n’ont jamais fait de chimiothérapie. « A mon avis, cette nouvelle n’est que le commencement d’une grande destinée pour cette entreprise », affirme Stephen.
« En théorie, le médicament ne devrait être prescrit qu’aux patients dont le cancer de la prostate s’est métastasé. Mais si demain on me diagnostique un cancer de la prostate, je demanderai à mon médecin de me prescrire ce médicament AVANT que le cancer ne se propage. C’est là, selon moi, que se trouveront les futures applications de ce médicament ».
« Finalement, ce médicament pourrait être utilisé chez les hommes dès les premiers signes d’augmentation du taux de PSA ».
Mais le marché potentiel est encore plus grand… parce que le traitement promet également de lutter contre le cancer du sein.
« Les chercheurs commencent à reconnaître que le cancer du sein et le cancer de la prostate sont des maladies extraordinairement similaires », explique Stephen, « et qui pourraient donc réagir aux mêmes médicaments ».
Les essais en phase 2 du Zytiga sont aujourd’hui en cours chez des patientes atteintes du cancer du sein. Wall Street l’a déjà remarqué — un analyste a déclaré qu’il a le potentiel de devenir un traitement « de première classe » du cancer du sein.
« Cette entreprise pourrait doubler ses revenus grâce à ce médicament et puis les doubler encore et encore. Ce titre a un potentiel énorme ».
[NDLR : Comment profiter de ce potentiel — et de nombreuses autres opportunités biotech ? Continuez votre lecture pour en savoir plus…]