▪ Jour après jour, nous essayons de rapporter les bizarreries de ce monde "à taux zéro". Partout où nous regardons, nous voyons des choses étranges… des choses qui ne devraient pas exister dans un monde dégrisé.
Les bavards et les bonnes âmes crient au scandale devant "les inégalités". Mais la véritable cause des inégalités, comme nous l’avons illustré, est en grande partie l’alcool pétillant versé par la Fed et son crédit facile. Certains ont accès à l’argent gratuit. D’autres pas.
Ceux qui y ont accès tendent à être dans le secteur financier ou l’élite financière. Pas étonnant que les riches deviennent plus riches : la partie est truquée.
Nous avons constaté ça récemment dans le marché immobilier américain. Apparemment, l’immobilier est à nouveau à la hausse. Mais lorsqu’on observe le marché de plus près, on s’aperçoit que les maisons vendues au 1% grimpent en flèche. Les volumes et les prix pour les 99% — l’immense majorité de la population américaine — stagnent ou chutent.
De même, les moyennes faussent le véritable état des bénéfices et de la richesse des ménages. Les augmentations considérables pour les 1% font grimper les moyennes. Mais la personne typique… et le ménage typique… voient en fait leur niveau de vie reculer.
"Depuis que les autorités ont séparé l’or et la devise américaine — en 1968 –, l’Américain moyen a perdu environ 3 000 $ de revenus par décennie lorsque les chiffres sont ajustés au taux d’inflation ‘officiel’. Ajustez-les à une mesure plus réaliste de l’inflation, et la perte frôle les 5 000 $ par décennie".
Même selon les chiffres officiels, depuis la fin de la récession de 2009, le ménage moyen a perdu 5 000 $ de richesse |
Même selon les chiffres officiels, depuis la fin de la récession de 2009, le ménage moyen a perdu 5 000 $ de richesse.
▪ Un système entièrement faussé
Les taux d’intérêt bas ont permis aux entreprises d’emprunter plus d’argent que jamais. Il y a désormais plus de dettes d’entreprises que de titres adossés aux créances hypothécaires.
Et devinez quelles entreprises profitent le plus de ces taux bas ? Les emprunteurs les plus faibles, bien entendu. Normalement, ce sont eux qui paient leur crédit le plus cher — comme s’ils étaient de très mauvais conducteurs et devaient prendre une assurance auto plus élevée. De nos jours, tous les taux étant compressés comme des passagers dans un métro japonais, les voyageurs mal rasés sont joue contre joue avec les emprunteurs bien gérés, prudents et aux finances saines.
De telles étrangetés se constatent sur tout le marché… avec des dizaines d’entreprises de plusieurs milliards de dollars, tout juste profitables et qui n’existeraient pas du tout si le capital n’était pas quasiment gratuit.
Pour l’instant, tout va bien…